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Boulogne-Billancourt [BBMix Festival - Carré Bellefeuille] - dimanche 25 novembre 2012 |
Chapitre III
Où l'on se dit qu'on a pas toujours une bonne raison de mettre un réveil le dimanche midi.
Comment ? Faire quelque chose un dimanche? En novembre en plus? J'n'y aurai pas vraiment cru, si le dur rappel des réalité ne c'était pas mué en sonnerie de réveil pour se tirer des limbes. Enchaînement habituel du matin (comprenez les trois C) puis la si pénible heure de métro pour rejoindre une nouvelle fois le Carré Bellefeuille. Qui compte dans ses rangs, j'en profite pour le rappeler ici, Pascal Bouaziz, la voix de Mendelson. Bref.
Conférence sur Can vers 17h, on se faufile au fond de la salle pour suivre l'évolution du groupe au fil des années, des périodes. L'intérêt décroit par moment, ranimé par les anecdotes d'Irmin Schmidt (clavier dudit groupe présent pour l'occasion. un peu plus de deux heures plus tard, on se dit que remplacer Lumerians par un Bagel serait une grande idée. Rappelez vous que nous sommes dimanche. Le Bagel (assez insipide sans bacon) avalé, on se dirige vers la salle, pour au final assister au set de Lumerians, enfin une partie seulement. Le premier morceau séduit, le second moins, le même mode opératoire se répète presque à chaque fois, malgré l'énergie déployée ça manque singulièrement d'audace, on se dit qu'en sortant maintenant on trouvera de meilleures places pour le concert de Beak>, groupe qui a fait venir les gens ce soir, enfin plutôt la personne, vu la foule qui se place devant la batterie de Geoff Barrows. On se cale au quatrième rang, la gigantesque scène devant nous, les claviers de Matt juste sous nos yeux. Nos trois gaillards se pointent, un gobelet de vin, une bière, ou même 3 bières d'un coup (Matt en éclusera quelques litres durant le concert) Un éclairage psychédélique, les formes géométriques se mouvant en fonction de la musique, assez difficile à décrire en deux mots comme ça, mais qui vaut vraiment le coup d'oeil, et accompagne parfaitement les trois musiciens. Les morceaux des albums prennent vie, grandissent, deviennent polymorphes & s'allonge à l'envie, en grande partie grâce à Matt, faisant parfois fi des structures pour se laisser aller aux stridence les plus aiguës avec sa guitare, gratifiant quelques connaissances (sans doute) du premier rang de noms d'oiseaux. Je me permets d'un interlude ici pour signifier au petit homme imbibé qu incita à de trop nombreuses reprises la foule confortablement vautrée à se lever, que la seule raison pour laquelle ladite foule se serait lever aurait été pour lui faire manger ses dents. et ses bouclettes Le groupe mixe ses albums, nous offrant au passage quelques inédits, échangea d'instruments pour titre épique où l'on vit Geoff galérer à jouer du synthé & régler l'ampli en même temps. "Wulfstan (I ou II)" enchante. Le public est clairement venu pour eux, je suis assez surpris de la foule venue jusqu'à Boulogne (un dimanche soir en plus, est il besoin de le rappeler) mais qui sans doute ne regrette pas son déplacement. Le MotorikoJazz, la basse énorme et les mélodies oscillées font des merveilles, l'éclairage mettant dans l'état parfait pour jouir de cette musique. Après un rappel les musiciens nous quittent, les lumières se rallument pour la dernière fois... ça y est, fini le BBmix, fini les heures de métro, le petit environnement bourgeois qui entoure la salle, on reviendra l'année prochaine, pour une affiche une nouvelle fois épatante, qui sera déjà dévoilée dans quelques mois.
Où l'on se dit qu'on a pas toujours une bonne raison de mettre un réveil le dimanche midi.
Comment ? Faire quelque chose un dimanche? En novembre en plus? J'n'y aurai pas vraiment cru, si le dur rappel des réalité ne c'était pas mué en sonnerie de réveil pour se tirer des limbes. Enchaînement habituel du matin (comprenez les trois C) puis la si pénible heure de métro pour rejoindre une nouvelle fois le Carré Bellefeuille. Qui compte dans ses rangs, j'en profite pour le rappeler ici, Pascal Bouaziz, la voix de Mendelson. Bref.
Conférence sur Can vers 17h, on se faufile au fond de la salle pour suivre l'évolution du groupe au fil des années, des périodes. L'intérêt décroit par moment, ranimé par les anecdotes d'Irmin Schmidt (clavier dudit groupe présent pour l'occasion. un peu plus de deux heures plus tard, on se dit que remplacer Lumerians par un Bagel serait une grande idée. Rappelez vous que nous sommes dimanche. Le Bagel (assez insipide sans bacon) avalé, on se dirige vers la salle, pour au final assister au set de Lumerians, enfin une partie seulement. Le premier morceau séduit, le second moins, le même mode opératoire se répète presque à chaque fois, malgré l'énergie déployée ça manque singulièrement d'audace, on se dit qu'en sortant maintenant on trouvera de meilleures places pour le concert de Beak>, groupe qui a fait venir les gens ce soir, enfin plutôt la personne, vu la foule qui se place devant la batterie de Geoff Barrows. On se cale au quatrième rang, la gigantesque scène devant nous, les claviers de Matt juste sous nos yeux. Nos trois gaillards se pointent, un gobelet de vin, une bière, ou même 3 bières d'un coup (Matt en éclusera quelques litres durant le concert) Un éclairage psychédélique, les formes géométriques se mouvant en fonction de la musique, assez difficile à décrire en deux mots comme ça, mais qui vaut vraiment le coup d'oeil, et accompagne parfaitement les trois musiciens. Les morceaux des albums prennent vie, grandissent, deviennent polymorphes & s'allonge à l'envie, en grande partie grâce à Matt, faisant parfois fi des structures pour se laisser aller aux stridence les plus aiguës avec sa guitare, gratifiant quelques connaissances (sans doute) du premier rang de noms d'oiseaux. Je me permets d'un interlude ici pour signifier au petit homme imbibé qu incita à de trop nombreuses reprises la foule confortablement vautrée à se lever, que la seule raison pour laquelle ladite foule se serait lever aurait été pour lui faire manger ses dents. et ses bouclettes Le groupe mixe ses albums, nous offrant au passage quelques inédits, échangea d'instruments pour titre épique où l'on vit Geoff galérer à jouer du synthé & régler l'ampli en même temps. "Wulfstan (I ou II)" enchante. Le public est clairement venu pour eux, je suis assez surpris de la foule venue jusqu'à Boulogne (un dimanche soir en plus, est il besoin de le rappeler) mais qui sans doute ne regrette pas son déplacement. Le MotorikoJazz, la basse énorme et les mélodies oscillées font des merveilles, l'éclairage mettant dans l'état parfait pour jouir de cette musique. Après un rappel les musiciens nous quittent, les lumières se rallument pour la dernière fois... ça y est, fini le BBmix, fini les heures de métro, le petit environnement bourgeois qui entoure la salle, on reviendra l'année prochaine, pour une affiche une nouvelle fois épatante, qui sera déjà dévoilée dans quelques mois.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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