Grant Lee Buffalo
Dublin - Irlande [Vicar Street] - mardi 17 mai 2011 |
2 dates aux Etats Unis, 3 en Europe au bout de 10 ans d'absence, cela pouvait ressembler à un événement pour la reformation d'un groupe ayant engendré avec "Fuzzy" l'un des plus grands disques des années 90.
Pourtant, à la faveur d'un nombre de places vendu probablement en deça des prévisions, la "fosse" sera constituée de tables avec 4 tabourets autour de chaque. Excellente idée quand la pinte de bière est à 5 euros.
Passons sur le folk gentillet de Heidi Spencer. Alors que Joey Peters, Paul Kimble et Grant Lee Philipps arrivent sur scène, le public, entre 30 et 50 ans, fait un bond de 15 ans en arrière. D'autant que le groupe entame le concert par 3 chansons de Fuzzy.
Si les membres ont vieilli, leur enthousiasme reste intact. Voire décuplé. Il est vrai qu'aucun des 3 musiciens n'a eu la chance de pouvoir jouer une telle setlist depuis une bonne dizaine d'années. Tiens donc, comme la séparation du groupe. Et eux comme le public, ont envie de retourner à leurs premiers amours. Pour preuve : hormis "Bethlehem Steel" et "Homespun", toutes les chansons proviendront des 2 premiers albums, les meilleurs, alternant les ballades et les passages plus orageux, où Paul Kimble peut maltraiter sa basse à merci, et Grant Lee Philipps jouer de sa voix toujours aussi ample.
L'ambiance est chaleureuse, on sent que le public est composé de fans, mais aussi de curieux, un peu là par hasard, mais qui ont envie de voir ce qu'est devenu le groupe. Personnellement, j'ai retrouvé un groupe en forme, très proche des vidéos de youtube que je regardais depuis des années, espérant un jour la reformation miracle. Au final, j'en ressors simplement heureux d'avoir eu un concert à la hauteur de mes espérances.
Un concert sans la moindre fausse note, où manqueront cruellement "You Just Have To Be Crazy" et surtout "Grace" (gros bémol pour le coup), mais qu'importe, "The Shining Hour", "Drag", l'incontournable"Fuzzy", puis terminer sur "The Hook" et sa légère montée sur la fin, et l'inespérée "Lone Star Song" me raviront amplement.
Plus grand monde ne semble miser sur le folk rageur de Grant Lee Buffalo, est c'est un bien grand tort, tant leur musique authentique est nettement plus aventureuse et engagée que les groupes élevés à la testostérone des dernières années. En espérant que cette joie de les retrouver ne se limitera pas à quelques dates printanières.
Pourtant, à la faveur d'un nombre de places vendu probablement en deça des prévisions, la "fosse" sera constituée de tables avec 4 tabourets autour de chaque. Excellente idée quand la pinte de bière est à 5 euros.
Passons sur le folk gentillet de Heidi Spencer. Alors que Joey Peters, Paul Kimble et Grant Lee Philipps arrivent sur scène, le public, entre 30 et 50 ans, fait un bond de 15 ans en arrière. D'autant que le groupe entame le concert par 3 chansons de Fuzzy.
Si les membres ont vieilli, leur enthousiasme reste intact. Voire décuplé. Il est vrai qu'aucun des 3 musiciens n'a eu la chance de pouvoir jouer une telle setlist depuis une bonne dizaine d'années. Tiens donc, comme la séparation du groupe. Et eux comme le public, ont envie de retourner à leurs premiers amours. Pour preuve : hormis "Bethlehem Steel" et "Homespun", toutes les chansons proviendront des 2 premiers albums, les meilleurs, alternant les ballades et les passages plus orageux, où Paul Kimble peut maltraiter sa basse à merci, et Grant Lee Philipps jouer de sa voix toujours aussi ample.
L'ambiance est chaleureuse, on sent que le public est composé de fans, mais aussi de curieux, un peu là par hasard, mais qui ont envie de voir ce qu'est devenu le groupe. Personnellement, j'ai retrouvé un groupe en forme, très proche des vidéos de youtube que je regardais depuis des années, espérant un jour la reformation miracle. Au final, j'en ressors simplement heureux d'avoir eu un concert à la hauteur de mes espérances.
Un concert sans la moindre fausse note, où manqueront cruellement "You Just Have To Be Crazy" et surtout "Grace" (gros bémol pour le coup), mais qu'importe, "The Shining Hour", "Drag", l'incontournable"Fuzzy", puis terminer sur "The Hook" et sa légère montée sur la fin, et l'inespérée "Lone Star Song" me raviront amplement.
Plus grand monde ne semble miser sur le folk rageur de Grant Lee Buffalo, est c'est un bien grand tort, tant leur musique authentique est nettement plus aventureuse et engagée que les groupes élevés à la testostérone des dernières années. En espérant que cette joie de les retrouver ne se limitera pas à quelques dates printanières.
Très bon 16/20 | par Francislalanne |
Setlist :
The Shining Hour
Wish You Well
Jupiter And Teardrop
Demon Called Deception
Lady Godiva & Me
Soft Wolf Tread
Stars N' Stripes
Bethlehem Steel
Honey Don ‘t Think
Mockingbirds
Happiness
Sing Along
Drag
It's The Life
America Snoring
Fuzzy
>>>>>>>
Homespun
Mighty Joe Moon
The Hook
Lone Star Song
The Shining Hour
Wish You Well
Jupiter And Teardrop
Demon Called Deception
Lady Godiva & Me
Soft Wolf Tread
Stars N' Stripes
Bethlehem Steel
Honey Don ‘t Think
Mockingbirds
Happiness
Sing Along
Drag
It's The Life
America Snoring
Fuzzy
>>>>>>>
Homespun
Mighty Joe Moon
The Hook
Lone Star Song
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