Josh Rouse
Under Cold Blue Stars |
Label :
Slow River Records |
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Mon histoire avec Josh Rouse débute un soir de février 2002, Porte de la Villette dans le nord de Paris. Un paysage gris béton, gris pluie, gris crasse. Coincé entre les boulevards maréchaux et le périphérique, les locaux de l'ancienne gare routière abritent la petite salle du Glaz'art, un îlot de lumières. C'est à cet endroit que j'ai découvert Josh Rouse accompagné de trois musiciens. J'ignorais son existence une semaine avant. Je suis ressorti enchanté de ce concert et je me suis promptement procuré le dernier album en date : Under Cold Blue Stars.
Le disque démarre par un court instrumental joué à l'orgue et à la trompette qui sert d'introduction au lumineux "Nothing Gives Me Pleasure". La voix, juvénile, un peu trop lisse à mon goût, est bien posée sur une pop agréable, impeccablement écrite, légèrement mélancolique ; un titre idéal en début d'album. "Miracle", potentiel tube, arrive, les arrangements, comme sur tout l'album, sont riches : violoncelle, trompette, boucles et bruits, etc. Le tout interprété avec un bel enthousiasme. Plusieurs titres sont de véritables ritournelles pop qui n'ont à voir avec l'alt-country dans laquelle est souvent situé Josh Rouse. "Under Cold Blue Stars" lorgne carrément vers un funk tranquille, un peu trop cliché parfois.
Malgré tout, cet album est problématique, il manque de relief, d'aspérités. Toutes les chansons sont bonnes, mais toutes se ressemblent. A l'écoute en continu, il s'avère qu'arriver à la fin je n'ai pas entendu grand chose d'autre qu'un fort sympathique bruit de fond après les trois ou quatre premiers morceaux. Alors que si l'on prend chaque titre séparément ça fonctionne bien.
Josh Rouse ce soir-là au Glaz'art, et sur son album sont comme deux personnes différentes, l'un s'amuse et fait plaisir, l'autre fait trop bien et ennuie.
Malheureusement, Josh Rouse persévérera dans cette veine trop lisse, remplie de choses déjà trop entendues ailleurs. La rugosité country-rock de ses deux premiers albums a complètement disparu, et c'est bien dommage. Fin de l'histoire avec lui.
Le disque démarre par un court instrumental joué à l'orgue et à la trompette qui sert d'introduction au lumineux "Nothing Gives Me Pleasure". La voix, juvénile, un peu trop lisse à mon goût, est bien posée sur une pop agréable, impeccablement écrite, légèrement mélancolique ; un titre idéal en début d'album. "Miracle", potentiel tube, arrive, les arrangements, comme sur tout l'album, sont riches : violoncelle, trompette, boucles et bruits, etc. Le tout interprété avec un bel enthousiasme. Plusieurs titres sont de véritables ritournelles pop qui n'ont à voir avec l'alt-country dans laquelle est souvent situé Josh Rouse. "Under Cold Blue Stars" lorgne carrément vers un funk tranquille, un peu trop cliché parfois.
Malgré tout, cet album est problématique, il manque de relief, d'aspérités. Toutes les chansons sont bonnes, mais toutes se ressemblent. A l'écoute en continu, il s'avère qu'arriver à la fin je n'ai pas entendu grand chose d'autre qu'un fort sympathique bruit de fond après les trois ou quatre premiers morceaux. Alors que si l'on prend chaque titre séparément ça fonctionne bien.
Josh Rouse ce soir-là au Glaz'art, et sur son album sont comme deux personnes différentes, l'un s'amuse et fait plaisir, l'autre fait trop bien et ennuie.
Malheureusement, Josh Rouse persévérera dans cette veine trop lisse, remplie de choses déjà trop entendues ailleurs. La rugosité country-rock de ses deux premiers albums a complètement disparu, et c'est bien dommage. Fin de l'histoire avec lui.
Correct 12/20 | par NicoTag |
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