Mondo Generator
Paris [Glazart] - mardi 22 juin 2010 |
Le mois de juin 2010 marque le retour de Nick Oliveri en France. Quatre ans après son dernier passage, l'ancien bassiste des Queens Of The Stone Age renoue avec son public français dans une tournée regroupant notamment 6 dates françaises. Ayant définitivement tourné la page après son éviction des Queens en 2004, le "divin chauve" (désolé Fabien, je réapproprie ton surnom) est apparu serein et d'excellente humeur, plaisantant avec le public et les groupes de première partie.
Ca commence avec Loading Data, groupe de stoner français, qui a la lourde tâche d'ouvrir les hostilités : "Ca va faire 10 ans que le groupe existe et on se retrouve à faire la première partie de la première partie de la première partie... Niveau évolution on se place là" lâchera le cynique guitariste-chanteur. Ca commence plutôt pas mal avec des morceaux efficaces d'un stoner inspiré. Le groupe jouera une heure alternant les litanies de leurs deux albums. Force est de reconnaître que c'est sympa de voir un groupe français démarrer cette soirée, et ce, malgré le manque d'originalité de leurs compos certainement dû aux influences très ancrées des légendes du stoner (QOTSA en tête), Loading Data livrera une bonne prestation sur scène (un peu moins par la suite). Même Nick a apprécié !
Après une courte pause, on enchaîne avec Die On Monday, une formation regroupant quelques personnalités du métal français (Ben d'AQME, Toni d'Enhancer, Vincent de Végastar). Chacun son look, chacun son univers, à première vue cette union a des faux airs de casting, et on se demande quel genre de brûlot peut découler d'une association aussi improbable. Après une belle entrée en matière, le groupe enchaîne des chansons pauvres, gâchées certainement par chanteur énervant, qui ne réussissent pas à conquérir le public (dont la majorité picole au bar ou à l'extérieur). Dommage !
Troisième band à passer, Hy Test dont l'objectif est simple : électriser la salle avant l'arrivée du groupe phare de la soirée. Composé pour moitié de l'effectif de Mondo Generator, ces américains connaissent bien leur sujet, à savoir un mélange de punk-rock-métal ultra violent qui fait son petit effet : ça réveille la salle et attire les curieux qui avaient déserté pendant le passage précédent. On en prend plein les oreilles : décidemment ils ont décidé de nous en faire baver. Les riffs rapides s'enchaînent et l'originalité des compos laisse à présager un bon avenir pour ce groupe. Une excellente surprise juste avant l'entrée de Mondo Generator.
Quelques balances et c'est parti ! Ca commence fort avec "Fuck Yeah I'm Free" qui donne le tempo pour les spécialistes des pogos. Tout au long du concert, Nick et ses accolytes vont enchaîner reprises de la période QOTSA ("Gonna Leave You", "Millionnaire", "Tension Head"), nouvelles compos ("Love") de l'EP récemment sorti, une surprise avec la reprise de Kyuss ("Green Machine" qui été accueillie en grande trombe par le public) et reprises des anciens brûlots de Mondo Generator. Parmi ces dernières, on prend plaisir à redécouvrir "Shawnette" du premier album et son tempo lent, "Fuck Yeah I'm Free" et "Here We Come", brulôts punk du second opus, et on revit live les meilleurs moments de Dead Planet ("Life Of Sin", "I Never Sleep", "All The Way Down", "Lie Detector", "All Systems Go", etc...). Entre chaque chanson, Nick échange gratifie le public de quelques notes humoristiques (s'offrant même une lapidation de notre "soccer team", comme il l'appellera), plaisante avec ses musiciens, et donne l'impression de s'éclater totalement sur scène. Un régal de le voir ainsi, lui qui revient de loin. Le concert s'achève peu avant minuit après deux rappels. Pas le temps de rester pour saluer le groupe cette fois-ci, le RER n'attendra pas et il faut se lever demain.
Après le live de 2006, le retour en France est réussi et le public semble conquis. On regretera juste que la présence de trois premières parties ait contraint Mondo Generator à livrer un show écourté (une heure environ).
Ca commence avec Loading Data, groupe de stoner français, qui a la lourde tâche d'ouvrir les hostilités : "Ca va faire 10 ans que le groupe existe et on se retrouve à faire la première partie de la première partie de la première partie... Niveau évolution on se place là" lâchera le cynique guitariste-chanteur. Ca commence plutôt pas mal avec des morceaux efficaces d'un stoner inspiré. Le groupe jouera une heure alternant les litanies de leurs deux albums. Force est de reconnaître que c'est sympa de voir un groupe français démarrer cette soirée, et ce, malgré le manque d'originalité de leurs compos certainement dû aux influences très ancrées des légendes du stoner (QOTSA en tête), Loading Data livrera une bonne prestation sur scène (un peu moins par la suite). Même Nick a apprécié !
Après une courte pause, on enchaîne avec Die On Monday, une formation regroupant quelques personnalités du métal français (Ben d'AQME, Toni d'Enhancer, Vincent de Végastar). Chacun son look, chacun son univers, à première vue cette union a des faux airs de casting, et on se demande quel genre de brûlot peut découler d'une association aussi improbable. Après une belle entrée en matière, le groupe enchaîne des chansons pauvres, gâchées certainement par chanteur énervant, qui ne réussissent pas à conquérir le public (dont la majorité picole au bar ou à l'extérieur). Dommage !
Troisième band à passer, Hy Test dont l'objectif est simple : électriser la salle avant l'arrivée du groupe phare de la soirée. Composé pour moitié de l'effectif de Mondo Generator, ces américains connaissent bien leur sujet, à savoir un mélange de punk-rock-métal ultra violent qui fait son petit effet : ça réveille la salle et attire les curieux qui avaient déserté pendant le passage précédent. On en prend plein les oreilles : décidemment ils ont décidé de nous en faire baver. Les riffs rapides s'enchaînent et l'originalité des compos laisse à présager un bon avenir pour ce groupe. Une excellente surprise juste avant l'entrée de Mondo Generator.
Quelques balances et c'est parti ! Ca commence fort avec "Fuck Yeah I'm Free" qui donne le tempo pour les spécialistes des pogos. Tout au long du concert, Nick et ses accolytes vont enchaîner reprises de la période QOTSA ("Gonna Leave You", "Millionnaire", "Tension Head"), nouvelles compos ("Love") de l'EP récemment sorti, une surprise avec la reprise de Kyuss ("Green Machine" qui été accueillie en grande trombe par le public) et reprises des anciens brûlots de Mondo Generator. Parmi ces dernières, on prend plaisir à redécouvrir "Shawnette" du premier album et son tempo lent, "Fuck Yeah I'm Free" et "Here We Come", brulôts punk du second opus, et on revit live les meilleurs moments de Dead Planet ("Life Of Sin", "I Never Sleep", "All The Way Down", "Lie Detector", "All Systems Go", etc...). Entre chaque chanson, Nick échange gratifie le public de quelques notes humoristiques (s'offrant même une lapidation de notre "soccer team", comme il l'appellera), plaisante avec ses musiciens, et donne l'impression de s'éclater totalement sur scène. Un régal de le voir ainsi, lui qui revient de loin. Le concert s'achève peu avant minuit après deux rappels. Pas le temps de rester pour saluer le groupe cette fois-ci, le RER n'attendra pas et il faut se lever demain.
Après le live de 2006, le retour en France est réussi et le public semble conquis. On regretera juste que la présence de trois premières parties ait contraint Mondo Generator à livrer un show écourté (une heure environ).
Excellent ! 18/20 | par Boys24 |
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