Le Singe Blanc
Aoûtat |
Label :
Whosbrain |
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Un tsunami en pleine poire. Voilà à peu près l'impression qu'on peut ressentir après l'écoute de ce nouvel album du Singe Blanc. In Your Face, comme Georges Eddy aimait à dire en regardant Shaquille O'Neal balancer des dunks à en faire péter les panneaux de plexi. Là c'est un peu la même chose, sauf que le panneaux de plexi, ben c'est toi, qui t'apprêtes à poser Aoutat sur ta platine. Bien fait pour ta pomme.
Le Singe Blanc, être protéiforme, formé de trois excroissances pour n'en faire qu'un, gérant une batterie et deux basses, assommant n'importe qui devant les coups de boule des basses démoniaques ("Ema Stuper" et ses choeurs flippants), une rythmique qui te prend par surprise, t'attaque là où tu t'y attends le moins pour t'achever à grands coups de pompes dans le bide.
Parfois, un sursaut te prend aux tripes, une voix d'outre comics vient te saisir à la façon d'un Les Claypool (les basses sautillantes d'un "Mic Mac" y sont pour beaucoup dans la comparaison), mais ça ne dure pas longtemps, les gémissements (peut on appeler comme ça des hurlements simiesques gutturaux ?), le headbanging forcé par cette batterie accompagnée d'une basse on ne peut plus lourde.
Le Singe Blanc descend de son arbre pour parler un langage unique, bien à lui, réussir à faire tenir une batterie qui va dans un sens, une basse dans l'autre, une rythmique qui enivre par je ne sais quel miracle ("Bühns") à rendre dingue le plus féru des amateurs de math-rock. La cadence change, peut changer toutes les minutes, le Singe Blanc sait s'adapter à son environnement, il fait ce qu'il veut, court-marche-rampe-bouscule, s'adjoint même le violoncelle de Mr Marcaille sur un titre (le génial "Cheuby") et quelques amis pour chuinter avec eux.
Vous l'aurez compris, ce disque est indispensable. Déjà parce que ce n'est pas si courant de tomber nez à nez avec un singe blanc, et qu'en écoutant ce disque, vous pourriez vous dire que c'est la première fois qu'on en redemande après s'être fait latter le coin de la tronche.
Le Singe Blanc, être protéiforme, formé de trois excroissances pour n'en faire qu'un, gérant une batterie et deux basses, assommant n'importe qui devant les coups de boule des basses démoniaques ("Ema Stuper" et ses choeurs flippants), une rythmique qui te prend par surprise, t'attaque là où tu t'y attends le moins pour t'achever à grands coups de pompes dans le bide.
Parfois, un sursaut te prend aux tripes, une voix d'outre comics vient te saisir à la façon d'un Les Claypool (les basses sautillantes d'un "Mic Mac" y sont pour beaucoup dans la comparaison), mais ça ne dure pas longtemps, les gémissements (peut on appeler comme ça des hurlements simiesques gutturaux ?), le headbanging forcé par cette batterie accompagnée d'une basse on ne peut plus lourde.
Le Singe Blanc descend de son arbre pour parler un langage unique, bien à lui, réussir à faire tenir une batterie qui va dans un sens, une basse dans l'autre, une rythmique qui enivre par je ne sais quel miracle ("Bühns") à rendre dingue le plus féru des amateurs de math-rock. La cadence change, peut changer toutes les minutes, le Singe Blanc sait s'adapter à son environnement, il fait ce qu'il veut, court-marche-rampe-bouscule, s'adjoint même le violoncelle de Mr Marcaille sur un titre (le génial "Cheuby") et quelques amis pour chuinter avec eux.
Vous l'aurez compris, ce disque est indispensable. Déjà parce que ce n'est pas si courant de tomber nez à nez avec un singe blanc, et qu'en écoutant ce disque, vous pourriez vous dire que c'est la première fois qu'on en redemande après s'être fait latter le coin de la tronche.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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