Biffy Clyro
Bruxelles - Belgique [De Vaartkapoen (VK Club)] - mercredi 16 décembre 2009 |
Il valait mieux ne pas arriver trop en avance au VK Club en ce mercredi 16 décembre. Les portes n'ouvrent en effet qu'à 19h30 et le froid est saisissant sur la capitale belge ce soir.
De l'extérieur, la salle ressemble à une simple maison. On entre d'ailleurs dans un étroit couloir tout ce qu'il y a de plus classique avant de découvrir le hall/bar délabré qui ressemblerait presque à un squat. Des affiches annonçant les concerts à venir sont placardées un peu partout et apparemment, les organisateurs ne semblent pas au courant que Biffy Clyro a sorti un nouveau disque puisque c'est encore la pochette de Puzzle (2007) qui a été utilisée. Chose sympa en revanche, les affiches en surplus sont laissées à la disposition du public qui ne se fait pas prier pour embarquer le stock restant. On découvre ensuite la salle à proprement parler : assez étroite et qui s'étire surtout en longueur, elle peut accueillir environ 400 personnes. La notoriété du combo écossais étant encore limitée en Belgique, une salle d'une telle capacité s'avère largement suffisante, d'ailleurs il restait encore quelques places à vendre ce soir.
Ce sont les Gallois de People In Planes qui sont chargés de la première partie. Ce quintette rock totalement inconnu par ici aura été assez convaincant. Leur répertoire n'a rien de révolutionnaire mais les chansons sont jouées avec conviction et ces dernières se révèlent assez accrocheuses. Le public, encore assez clairsemé, ne s'y trompe pas et réserve un accueil assez chaleureux au groupe. À découvrir donc.
21h30, Biffy Clyro débarque enfin, après maints réglages des roadies. Simon Neil et Ben Johnston arrivent torse nu et "That Golden Rule" commence juste après. D'entrée de jeu, les Ecossais sont fidèles à eux même, ils jouent sans frein à main et se dépensent sans compter. Le batteur n'a pas la musculature de Monsieur Propre pour rien, il frappe fort et il frappe bien. "Living Is A Problem..." enchaine ensuite. Ce titre est définitivement une putain de bonne chanson et le public chantera d'ailleurs "I pray to god that you're right before my eyes" à l'unisson lorsque Simon s'éloignera du micro. "A Whole Child Ago" fonctionne également parfaitement sur scène et reste un des titres les plus enthousiasmants de Puzzle.
À ce propos, on peut quand même être surpris que le groupe joue autant de morceaux de ce disque, ce dernier représentant presque la moitié de la set-list. Certes, Puzzle est taillé pour la scène mais on peut tout de même regretter que cela soit au détriment de Only Revolutions dont on aurait aimé entendre les excellents "Shock Shock", "Know Your Quarry", "Whorses" ou même "Boooom, Blast & Ruin". Et puis "9/15ths" par exemple, est exactement le genre de titre intéressant sur disque mais dont le portage à la scène n'a pas grand intérêt.
En tout cas, quelque soit le morceau, les Biffy se donnent à fond, Simon Neil en tête. En contrepartie, ce dernier peine un peu au chant et on se dit que certains titres ne ressembleraient pas à grand-chose si les frères Johnston ne venaient pas à la rescousse.
De son côté, le public s'avère étonnamment réceptif aussi bien sur les quelques vieux titres interprétés, comme "57", que sur les nouveautés. Ainsi, "Machines" est un joli moment de partage avec Simon Neil (bien que certains préfèrent quand même tailler le bout de gras avec le voisin), et que dire de "Love Has A Diameter", titre pourtant moyen de Puzzle, mais dont les chœurs seront unanimement repris par la foule. D'ailleurs, ces mêmes chœurs seront ensuite repris par la salle au moment du rappel ! Une belle initiative qui a du faire plaisir au groupe !
La fin du premier acte est assez énorme avec le tube "Glitter & Trauma" et les géniaux "Saturday Superhouse" et "The Captain" dont le passage au live est pour le moins réussi.
Le rappel repart ensuite sur les chapeaux de roue avec un "Semi-Mental" nerveux. A l'image d'une set-list qui joue un peu aux montagnes russes, c'est ensuite le nouveau single "Many Of Horrors" qui est interprété, suscitant évidemment moins de pogos mais qui semble tout de même apprécié. Après quelques brefs remerciements, le groupe se lâche une dernière fois sur "Mountains" qui là encore, est un sacré bon titre, surtout quand le trio y met autant de conviction.
La formation quitte finalement la scène non sans avoir salué la foule une dernière fois, notamment le batteur qui semble conscient que son groupe a franchit un cap ici en Belgique.
Après s'être produit devant une centaine de personnes à la Rotonde en 2007 et devant un public clairsemé et amorphe au Pukkelpop cette même année, Biffy Clyro peut se réjouir d'avoir joué devant une audience un peu plus nombreuse cette fois, et surtout bien plus réceptive. Le groupe s'est en effet constitué une petite base de fans qui a bien fait son boulot ce soir. Alors espérons pour les Ecossais que cette bonne dynamique va perdurer. Après tout, ils sont loin d'être radins en sortie de disques (la qualité étant toujours au rendez-vous), en dates de concerts et en nombre de titres joués (23 ce soir, et ce en 1h35 !) et méritent donc ce début de reconnaissance en dehors des frontières britanniques.
Ces gars-là sont des passionnés, pas besoin de les regarder pendants 3 heures pour s'en rendre compte. Ce soir, il a manqué une setlist un peu mieux pensée et un chant plus appliqué pour nous combler. Mais quoiqu'il en soit, après 5 albums, il est temps que le groupe laisse tomber les premières parties de Muse, QOTSA et autres Bloc Party, il a bien assez d'arguments pour voler de ses propres ailes.
De l'extérieur, la salle ressemble à une simple maison. On entre d'ailleurs dans un étroit couloir tout ce qu'il y a de plus classique avant de découvrir le hall/bar délabré qui ressemblerait presque à un squat. Des affiches annonçant les concerts à venir sont placardées un peu partout et apparemment, les organisateurs ne semblent pas au courant que Biffy Clyro a sorti un nouveau disque puisque c'est encore la pochette de Puzzle (2007) qui a été utilisée. Chose sympa en revanche, les affiches en surplus sont laissées à la disposition du public qui ne se fait pas prier pour embarquer le stock restant. On découvre ensuite la salle à proprement parler : assez étroite et qui s'étire surtout en longueur, elle peut accueillir environ 400 personnes. La notoriété du combo écossais étant encore limitée en Belgique, une salle d'une telle capacité s'avère largement suffisante, d'ailleurs il restait encore quelques places à vendre ce soir.
Ce sont les Gallois de People In Planes qui sont chargés de la première partie. Ce quintette rock totalement inconnu par ici aura été assez convaincant. Leur répertoire n'a rien de révolutionnaire mais les chansons sont jouées avec conviction et ces dernières se révèlent assez accrocheuses. Le public, encore assez clairsemé, ne s'y trompe pas et réserve un accueil assez chaleureux au groupe. À découvrir donc.
21h30, Biffy Clyro débarque enfin, après maints réglages des roadies. Simon Neil et Ben Johnston arrivent torse nu et "That Golden Rule" commence juste après. D'entrée de jeu, les Ecossais sont fidèles à eux même, ils jouent sans frein à main et se dépensent sans compter. Le batteur n'a pas la musculature de Monsieur Propre pour rien, il frappe fort et il frappe bien. "Living Is A Problem..." enchaine ensuite. Ce titre est définitivement une putain de bonne chanson et le public chantera d'ailleurs "I pray to god that you're right before my eyes" à l'unisson lorsque Simon s'éloignera du micro. "A Whole Child Ago" fonctionne également parfaitement sur scène et reste un des titres les plus enthousiasmants de Puzzle.
À ce propos, on peut quand même être surpris que le groupe joue autant de morceaux de ce disque, ce dernier représentant presque la moitié de la set-list. Certes, Puzzle est taillé pour la scène mais on peut tout de même regretter que cela soit au détriment de Only Revolutions dont on aurait aimé entendre les excellents "Shock Shock", "Know Your Quarry", "Whorses" ou même "Boooom, Blast & Ruin". Et puis "9/15ths" par exemple, est exactement le genre de titre intéressant sur disque mais dont le portage à la scène n'a pas grand intérêt.
En tout cas, quelque soit le morceau, les Biffy se donnent à fond, Simon Neil en tête. En contrepartie, ce dernier peine un peu au chant et on se dit que certains titres ne ressembleraient pas à grand-chose si les frères Johnston ne venaient pas à la rescousse.
De son côté, le public s'avère étonnamment réceptif aussi bien sur les quelques vieux titres interprétés, comme "57", que sur les nouveautés. Ainsi, "Machines" est un joli moment de partage avec Simon Neil (bien que certains préfèrent quand même tailler le bout de gras avec le voisin), et que dire de "Love Has A Diameter", titre pourtant moyen de Puzzle, mais dont les chœurs seront unanimement repris par la foule. D'ailleurs, ces mêmes chœurs seront ensuite repris par la salle au moment du rappel ! Une belle initiative qui a du faire plaisir au groupe !
La fin du premier acte est assez énorme avec le tube "Glitter & Trauma" et les géniaux "Saturday Superhouse" et "The Captain" dont le passage au live est pour le moins réussi.
Le rappel repart ensuite sur les chapeaux de roue avec un "Semi-Mental" nerveux. A l'image d'une set-list qui joue un peu aux montagnes russes, c'est ensuite le nouveau single "Many Of Horrors" qui est interprété, suscitant évidemment moins de pogos mais qui semble tout de même apprécié. Après quelques brefs remerciements, le groupe se lâche une dernière fois sur "Mountains" qui là encore, est un sacré bon titre, surtout quand le trio y met autant de conviction.
La formation quitte finalement la scène non sans avoir salué la foule une dernière fois, notamment le batteur qui semble conscient que son groupe a franchit un cap ici en Belgique.
Après s'être produit devant une centaine de personnes à la Rotonde en 2007 et devant un public clairsemé et amorphe au Pukkelpop cette même année, Biffy Clyro peut se réjouir d'avoir joué devant une audience un peu plus nombreuse cette fois, et surtout bien plus réceptive. Le groupe s'est en effet constitué une petite base de fans qui a bien fait son boulot ce soir. Alors espérons pour les Ecossais que cette bonne dynamique va perdurer. Après tout, ils sont loin d'être radins en sortie de disques (la qualité étant toujours au rendez-vous), en dates de concerts et en nombre de titres joués (23 ce soir, et ce en 1h35 !) et méritent donc ce début de reconnaissance en dehors des frontières britanniques.
Ces gars-là sont des passionnés, pas besoin de les regarder pendants 3 heures pour s'en rendre compte. Ce soir, il a manqué une setlist un peu mieux pensée et un chant plus appliqué pour nous combler. Mais quoiqu'il en soit, après 5 albums, il est temps que le groupe laisse tomber les premières parties de Muse, QOTSA et autres Bloc Party, il a bien assez d'arguments pour voler de ses propres ailes.
Bon 15/20 | par Billyjoe |
Setlist:
That Golden Rule
Living Is A Problem Because Everything Dies
A Whole Child Ago
Bubbles
Who's Got A Match?
9/15ths
57
Born On A Horse
Get Fucked Stud
Machines
Now I'm Everyone
Cloud Of Stink
Justboy
Love Has A Diameter
There's No Such Thing As A Jaggy Snake
God And Satan
Glitter & Trauma
Liberate The Illiterate
Saturday Superhouse
The Captain
>>>
Semi-Mental
Many Of Horror
Mountains
That Golden Rule
Living Is A Problem Because Everything Dies
A Whole Child Ago
Bubbles
Who's Got A Match?
9/15ths
57
Born On A Horse
Get Fucked Stud
Machines
Now I'm Everyone
Cloud Of Stink
Justboy
Love Has A Diameter
There's No Such Thing As A Jaggy Snake
God And Satan
Glitter & Trauma
Liberate The Illiterate
Saturday Superhouse
The Captain
>>>
Semi-Mental
Many Of Horror
Mountains
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