31 Knots
Paris [Café De La Danse] - vendredi 20 février 2009 |
Ayant loupé leur concert de septembre 2008 aux Mains d'œuvres, je m'étais bien juré d'être présent au prochain, en l'occurrence l'objet de cette chronique.
Je passe sur la prestation bordélique des branleurs de Jordan en première partie, plus agaçante qu'autre chose. Question professionnalisme, ces trois-là ont tout à apprendre de leurs aînés de Portland.
C'est un Joe Haege passablement bourré qui a assuré le gros de la prestation visuelle du concert, tandis que les deux Jay (Winebrenner et Pellici à la basse et à la batterie respectivement), garantissaient un semblant de stabilité dans la tourmente. Discrets mais toujours efficaces, ces deux là.
Bien sûr, on pourrait argüer que se pointer bourré sur scène n'est pas le meilleur exemple de professionnalisme. Soit, mais assurer une prestation de cette qualité alors qu'on titube par ailleurs n'est pas donné à tout le monde.
Car des erreurs, il y en a eu très peu. Quant à l'énergie dégagée, elle n'avait rien à envier à celle des albums du groupe. C'est même sur scène que la musique de 31 Knots prend toute son ampleur.
La set list, sans surprise, accorde une belle part au petit dernier Worried Well (2008), sans pour autant négliger certains anciens morceaux que les fans attendent, en particulier le magnifique "Chain Reaction" et le puissant "Man Become Me".
Joe Haege est partout. Il lance les samples, assure les parties guitares, chante aussi bien que sur les prises studio, et trouve encore le moyen de changer de tenue quatre ou cinq fois pendant le concert, et de repousser un fan encore plus bourré que lui, qui voulait l'étrangler ou l'embrasser (allez savoir).
Si le côté très théâtral du chanteur de 31 Knots me semble parfois contreproductif, j'ai adoré leur prestation musicale, le trio étant aussi impressionnant sur scène que sur album.
Pour ne rien gâcher, le Café de la Danse est une salle très sympa à taille humaine (même assis au dernier rang on voit encore très bien la scène) et au son très correct.
Bref, un très bon concert.
Je passe sur la prestation bordélique des branleurs de Jordan en première partie, plus agaçante qu'autre chose. Question professionnalisme, ces trois-là ont tout à apprendre de leurs aînés de Portland.
C'est un Joe Haege passablement bourré qui a assuré le gros de la prestation visuelle du concert, tandis que les deux Jay (Winebrenner et Pellici à la basse et à la batterie respectivement), garantissaient un semblant de stabilité dans la tourmente. Discrets mais toujours efficaces, ces deux là.
Bien sûr, on pourrait argüer que se pointer bourré sur scène n'est pas le meilleur exemple de professionnalisme. Soit, mais assurer une prestation de cette qualité alors qu'on titube par ailleurs n'est pas donné à tout le monde.
Car des erreurs, il y en a eu très peu. Quant à l'énergie dégagée, elle n'avait rien à envier à celle des albums du groupe. C'est même sur scène que la musique de 31 Knots prend toute son ampleur.
La set list, sans surprise, accorde une belle part au petit dernier Worried Well (2008), sans pour autant négliger certains anciens morceaux que les fans attendent, en particulier le magnifique "Chain Reaction" et le puissant "Man Become Me".
Joe Haege est partout. Il lance les samples, assure les parties guitares, chante aussi bien que sur les prises studio, et trouve encore le moyen de changer de tenue quatre ou cinq fois pendant le concert, et de repousser un fan encore plus bourré que lui, qui voulait l'étrangler ou l'embrasser (allez savoir).
Si le côté très théâtral du chanteur de 31 Knots me semble parfois contreproductif, j'ai adoré leur prestation musicale, le trio étant aussi impressionnant sur scène que sur album.
Pour ne rien gâcher, le Café de la Danse est une salle très sympa à taille humaine (même assis au dernier rang on voit encore très bien la scène) et au son très correct.
Bref, un très bon concert.
Très bon 16/20 | par DeathKills |
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