M83
Junk |
Label :
Mute |
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Je sais pas vous, mais quand j'étais ado, j'aimais me faire un "livre dont vous être le héros" de temps à autre. On faisait des choix qui nous menaient à d'autres paragraphes plusieurs pages avant ou après, avec une paire de dés & un crayon on se glissait dans la peau d'un aventurier, d'un mercenaire et j'en passe. On mourrait souvent, on se maudissait de ne pas avoir retenu le dernier numéro de page avant d'être mort comme une merde dans un piège à ours ou empoisonné par une aubergine trop appétissante pour être bio. Je suis sûr que vous voyez de quoi je parle.
Et bien aujourd'hui, M83 vous propose un disque dont vous êtes le héros. Fougeux, un peu naïf mais tellement mignon que vous les tombez toutes. Un peu con, un peu branleur, vous roulez des mécaniques et Vous êtes Cole Trickle, vous êtes Pete Mitchell, vous êtes Brian Flanagan, vous êtes Dalton Turner. Ce Junk est la bande son de votre vie.
Vous naviguez à bord de votre décapotable, matant les blondes sur la plage derrière vos lunettes fumées, vous montez le son de l'auto-radio et le saxophone rugit dans vos enceintes, les mélodies d'un synthé hors d'âge résonne et attire l'attention, voire les moqueries. Mais vous vous en foutez, vous souriez de vos dents plus blanches que l'ivoire, et montez le son, avançant votre cd jusqu'à "Road Blaster", les chansons de l'album rythment votre journée. Vous repérez une jolie pépée à l'approche d'un titre "Moon Crystal", vous lui faites votre numéro habituel, à la fois relou et attachant, et ça marche, "For The Kids" arrive à point nommé, vous embarquez la fille, et c'est parti pour le Tirelipimpon.
Vous la laissez épuisée sur le lit de la chambre du motel, vous remontez sur votre monture (de métal cette fois) et vous bouffer des kilomètres, des souvenirs plein la tête, en essayant de vous rappeler de son prénom... "Ludivine".
Le soleil se couche, vous vous hâtez de rentrer dans votre deux pièces avant que le générique vous tombe sur la tête, la porte de votre appartement du troisième claque derrière vous quand "Sunday Night 1987" démarre... Un dimanche comme un autre pour vous, vous passez votre après-rasage au son de George Michael, vous prenez votre Bic jetable (oui je l'ai dit, vous êtes un peu con) et l'image s'obscurcit alors que vous vous coupez la joue...
Voilà comment il faut prendre ce disque, comme une aventure typique des années 80, avec ses qualités et ses défauts, ses sons de keytars et ses saxos dégoulinants, des love songs mièvres en apparence, mais qui, si l'on se prend au jeu, devient un vrai plaisir coupable, comme quand on se vautre dans son canapé pour mater Jour de Tonnerre, Road House... Ou Over The Top, mais là on part dans un délire plus viril.
Et bien aujourd'hui, M83 vous propose un disque dont vous êtes le héros. Fougeux, un peu naïf mais tellement mignon que vous les tombez toutes. Un peu con, un peu branleur, vous roulez des mécaniques et Vous êtes Cole Trickle, vous êtes Pete Mitchell, vous êtes Brian Flanagan, vous êtes Dalton Turner. Ce Junk est la bande son de votre vie.
Vous naviguez à bord de votre décapotable, matant les blondes sur la plage derrière vos lunettes fumées, vous montez le son de l'auto-radio et le saxophone rugit dans vos enceintes, les mélodies d'un synthé hors d'âge résonne et attire l'attention, voire les moqueries. Mais vous vous en foutez, vous souriez de vos dents plus blanches que l'ivoire, et montez le son, avançant votre cd jusqu'à "Road Blaster", les chansons de l'album rythment votre journée. Vous repérez une jolie pépée à l'approche d'un titre "Moon Crystal", vous lui faites votre numéro habituel, à la fois relou et attachant, et ça marche, "For The Kids" arrive à point nommé, vous embarquez la fille, et c'est parti pour le Tirelipimpon.
Vous la laissez épuisée sur le lit de la chambre du motel, vous remontez sur votre monture (de métal cette fois) et vous bouffer des kilomètres, des souvenirs plein la tête, en essayant de vous rappeler de son prénom... "Ludivine".
Le soleil se couche, vous vous hâtez de rentrer dans votre deux pièces avant que le générique vous tombe sur la tête, la porte de votre appartement du troisième claque derrière vous quand "Sunday Night 1987" démarre... Un dimanche comme un autre pour vous, vous passez votre après-rasage au son de George Michael, vous prenez votre Bic jetable (oui je l'ai dit, vous êtes un peu con) et l'image s'obscurcit alors que vous vous coupez la joue...
Voilà comment il faut prendre ce disque, comme une aventure typique des années 80, avec ses qualités et ses défauts, ses sons de keytars et ses saxos dégoulinants, des love songs mièvres en apparence, mais qui, si l'on se prend au jeu, devient un vrai plaisir coupable, comme quand on se vautre dans son canapé pour mater Jour de Tonnerre, Road House... Ou Over The Top, mais là on part dans un délire plus viril.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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