M83
Digital Shades Vol. 1 |
Label :
Junior Reset |
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Il serait facile de descendre cet essai d'Anthony Gonzales aka M 83 ; facile de prendre ce Digital Shades vol 1. pour ce qu'il n'est pas, c'est à dire un sous produit d'ambient pour adeptes de yoga transcendantal (vers un nouvel âge réminiscent). Voire même un vulgaire reflux de Vangelis mal digéré.
Mais soyons francs aussi, le français fait d'abord tout le nécessaire pour s'attirer les foudres de ses auditeurs : bruitages marins, nappes de synthé ultra eighties et redondantes sur la plage d'introduction "Waves, Waves, Waves"... On se demande alors dans quel pétrin il est allé se fourrer !
Car sans que le morceau soit mauvais, il surprend d'abord par une trop grande évidence (tant dans le son que la mélodie) et un côté new age affirmé un peu limite.
Mais c'est aussi et justement parce que l'on sait que M 83 frôle le gouffre du mauvais goût depuis ses débuts (sans toutefois jamais y sombrer, par la grâce de Dieu !!!), que l'on ne peut pas se limiter à ses premières impressions concernant ces Digital Shades Vol 1.. On le sait, souvent, la puissance est à la frontière de l'emphase, le lyrique aux portes du pompier. Le tout est de ne pas tomber du mauvais côté...
Et si "Waves, Waves, Waves", pris isolément, ne présente aucun intérêt intrinsèque, il constitue en revanche une introduction correcte à un exercice de style finalement brillant. Si brillant que l'exercice de style en question (car c'est bien ainsi que l'a présenté son auteur, avant la parution d'un nouveau "vrai" album de M 83 en 2008), s'efface pour devenir une œuvre à part entière.
D'ailleurs, dès "Coloring The Void", le projet prend tout son sens : il n'y aura pas de batterie, parfois des voix, mais avant tout des sons, simples et beaux, desservant des mélodies oniriques, voire spatiales. Si si. Et donc, pour tous ceux qui s'attendaient avant tout à un travail sur la texture du son etc., il convient de préciser que Digital Shades Vol 1. est avant tout un album d'ambient mélodique. Rien d'autre.
Mais un album qui va crescendo en terme de qualité. Et c'est bien ce qui donne un sens aux premières compositions, plus légères, et certainement destinées à nous amener progressivement vers les ambiances plus inquiétantes, voire désanchantées des dernières plages, "The Highest Journey" en tête.
Une belle émancipation donc, et qui offre de nouvelles perspectives pour un prochain album certainement plus "classique" de l'antibois.
Mais soyons francs aussi, le français fait d'abord tout le nécessaire pour s'attirer les foudres de ses auditeurs : bruitages marins, nappes de synthé ultra eighties et redondantes sur la plage d'introduction "Waves, Waves, Waves"... On se demande alors dans quel pétrin il est allé se fourrer !
Car sans que le morceau soit mauvais, il surprend d'abord par une trop grande évidence (tant dans le son que la mélodie) et un côté new age affirmé un peu limite.
Mais c'est aussi et justement parce que l'on sait que M 83 frôle le gouffre du mauvais goût depuis ses débuts (sans toutefois jamais y sombrer, par la grâce de Dieu !!!), que l'on ne peut pas se limiter à ses premières impressions concernant ces Digital Shades Vol 1.. On le sait, souvent, la puissance est à la frontière de l'emphase, le lyrique aux portes du pompier. Le tout est de ne pas tomber du mauvais côté...
Et si "Waves, Waves, Waves", pris isolément, ne présente aucun intérêt intrinsèque, il constitue en revanche une introduction correcte à un exercice de style finalement brillant. Si brillant que l'exercice de style en question (car c'est bien ainsi que l'a présenté son auteur, avant la parution d'un nouveau "vrai" album de M 83 en 2008), s'efface pour devenir une œuvre à part entière.
D'ailleurs, dès "Coloring The Void", le projet prend tout son sens : il n'y aura pas de batterie, parfois des voix, mais avant tout des sons, simples et beaux, desservant des mélodies oniriques, voire spatiales. Si si. Et donc, pour tous ceux qui s'attendaient avant tout à un travail sur la texture du son etc., il convient de préciser que Digital Shades Vol 1. est avant tout un album d'ambient mélodique. Rien d'autre.
Mais un album qui va crescendo en terme de qualité. Et c'est bien ce qui donne un sens aux premières compositions, plus légères, et certainement destinées à nous amener progressivement vers les ambiances plus inquiétantes, voire désanchantées des dernières plages, "The Highest Journey" en tête.
Une belle émancipation donc, et qui offre de nouvelles perspectives pour un prochain album certainement plus "classique" de l'antibois.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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