Monomyth
Exo |
Label :
Suburban |
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Si vous regardez Le Retour Du Jedi sans avoir vu L'Empire Contre Attaque, il peut vous manquer quelques clés pour comprendre des trucs, mais le plaisir est quand même là. Idem si vous commencez par La Dernière Croisade, ça reste un super film, quand bien même vous n'avez jamais vu L'Arche Perdu. Il y a des dizaines d'exemples de ce type vous en conviendrez.
Là où je veux en venir, c'est qu'il n'est pas toujours indispensable de connaître la base d'une trilogie (oui, oui, Indiana Jones est une trilogie) pour apprécier son dernier volet comme un film à part entière. C'est exactement le cas pour cet Exo, qui clôt un tryptique entamé avec Monomyth (2013) et poursuivi avec Further (2014).
L'album se partage en cinq parties, cinq longues pistes alternant les univers musicaux chers à André Manoukian, passant allègrement d'un krautrock à tendance synthétique à un space rock épique flirtant avec le hard rock à grand renfort de solo, sans jamais en abuser rassurez vous. Les morceaux sont longs, construits minutieusement couche par couche et se révèlent au fur et à mesure des écoutes. On prend plaisir à disséquer chaque piste, à se suivre un instrument, puis l'autre, pour au final se laisser perdre dans le tout, les cinq musiciens formant une véritable unité musicale et répétitive.
Le dernier titre porte bien son nom, "Moebius Trip" (sans doute en hommage à Dieter Moebius), véritable apothéose aux frontières du jazz, du prog et du krautrock, à la fois condensé en moins de six minutes (le titre le plus court de l'album") et malicieusement composé et se concluant dans des limbes atmosphériques, se terminant presque comme débute l'album, à croire qu'on doive l'écouter en boucle pour en saisir toute l'essence. Expérience assez convaincante, croyez moi.
Si, comme je le disais en haut de cette page, on savoure l'album de bout en bout, je me dis qu'il doit être encore meilleur en connaissant le début de la trilogie, imaginez que Exo soit en quelque sorte Retour Vers Le Futur 3, et que l'album de 2013 nous décrive la rencontre entre Marty & le Doc... On louperait quand même un grand truc non ?
Là où je veux en venir, c'est qu'il n'est pas toujours indispensable de connaître la base d'une trilogie (oui, oui, Indiana Jones est une trilogie) pour apprécier son dernier volet comme un film à part entière. C'est exactement le cas pour cet Exo, qui clôt un tryptique entamé avec Monomyth (2013) et poursuivi avec Further (2014).
L'album se partage en cinq parties, cinq longues pistes alternant les univers musicaux chers à André Manoukian, passant allègrement d'un krautrock à tendance synthétique à un space rock épique flirtant avec le hard rock à grand renfort de solo, sans jamais en abuser rassurez vous. Les morceaux sont longs, construits minutieusement couche par couche et se révèlent au fur et à mesure des écoutes. On prend plaisir à disséquer chaque piste, à se suivre un instrument, puis l'autre, pour au final se laisser perdre dans le tout, les cinq musiciens formant une véritable unité musicale et répétitive.
Le dernier titre porte bien son nom, "Moebius Trip" (sans doute en hommage à Dieter Moebius), véritable apothéose aux frontières du jazz, du prog et du krautrock, à la fois condensé en moins de six minutes (le titre le plus court de l'album") et malicieusement composé et se concluant dans des limbes atmosphériques, se terminant presque comme débute l'album, à croire qu'on doive l'écouter en boucle pour en saisir toute l'essence. Expérience assez convaincante, croyez moi.
Si, comme je le disais en haut de cette page, on savoure l'album de bout en bout, je me dis qu'il doit être encore meilleur en connaissant le début de la trilogie, imaginez que Exo soit en quelque sorte Retour Vers Le Futur 3, et que l'album de 2013 nous décrive la rencontre entre Marty & le Doc... On louperait quand même un grand truc non ?
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute : https://monomyththeband.bandcamp.com/album/exo
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