Mansfield.TYA
Corpo Inferno |
Label :
Vicious Circle |
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Le truc de bien avec Julia Lanoë et Carla Pallone, c'est que leurs ressources créatives semblent inépuisables. Depuis 2002, de concerts épiques en albums grandioses, avec au passage quelques morceaux parmi les plus grands enregistrés sur cette planète ces 15 dernières années, elles n'ont jamais laissé transparaitre la moindre baisse de régime ou envie de sombrer dans la facilité. Et le tout avec une décontraction et une ironie assez déstabilisante.
Corpo Inferno quatrième effort studio du duo est d'une beauté renversante. 14 titres, 14 histoires, 14 univers, 14 voyages, 14 chefs d'œuvres, 14 raisons de les aimer toujours plus, d'acheter leurs disques et d'aller les voir en concert. 42 minutes loin de ce monde parfois si moche durant lesquelles on s'échappe transporté par le violon de Carla et les machines de Julia. Enregistré pendant l'hiver 2014/2015, dans leur studio Sylvestre & Maucote à Saint-Brévin avec la collaboration d'autres artistes comme les plasticiens Julie Redon et Jérémie Grandsenne devenus paroliers pour l'occasion, car comme elles le diront "On aime bien exploiter les gens pour d'autres choses que ce qu'ils font habituellement", Corpo Inferno se distingue d'abord par une pochette magnifique. Une photo où le duo se statufie pour enlacer la figure mythologique Hygie, déesse de la santé et de l'hygiène. Côté musique, on s'arrêtera en particulier sur le premier titre "Bleu Lagon" assez electro dance qui captive d'entrée par ses paroles énigmatiques et son refrain conçu de voix trafiquées : "Bleu lagon, rouge sang, Il n'y a plus que des fonds d'écran, je n'ai nulle part où me barrer, je vais faire la fête à en crever". S'ensuit le titre "BB" avec sa rythmique tribal et ses chants sublimement anxiogènes. Tout aussi énigmatique, il y a cette chanson apocalyptique "La fin des temps" où les deux femmes se muent en créatures célestes pour nous annoncer que "c'est la fin du monde, on attend". "Loup Noir" seul titre chanté en anglais avec Shannon Wright est le passage le plus introspectif, avec seulement une boucle de clavier et un solo de violon. Le résultat est stupéfiant de beauté épurée. "La nuit tombe" et "les contemplations" (dont les clips habités reprennent l'artwork de la pochette, ont accompagné le lancement de l'album), résument à eux seuls l'univers du groupe ; un mélange de plein d'influences musicales et littéraires porté par une envie d'évasion et de voyages imaginaires. Illustration parfaite de cela "Gilbert de Clerc" et son chant "moyenâgeux" ou encore l'étrange "Jamais, Jamais" complètent le tableau parfait d'un groupe définitivement majeur.
Pourvu que l'histoire continue encore...au moins jusqu'à la fin des temps...
Corpo Inferno quatrième effort studio du duo est d'une beauté renversante. 14 titres, 14 histoires, 14 univers, 14 voyages, 14 chefs d'œuvres, 14 raisons de les aimer toujours plus, d'acheter leurs disques et d'aller les voir en concert. 42 minutes loin de ce monde parfois si moche durant lesquelles on s'échappe transporté par le violon de Carla et les machines de Julia. Enregistré pendant l'hiver 2014/2015, dans leur studio Sylvestre & Maucote à Saint-Brévin avec la collaboration d'autres artistes comme les plasticiens Julie Redon et Jérémie Grandsenne devenus paroliers pour l'occasion, car comme elles le diront "On aime bien exploiter les gens pour d'autres choses que ce qu'ils font habituellement", Corpo Inferno se distingue d'abord par une pochette magnifique. Une photo où le duo se statufie pour enlacer la figure mythologique Hygie, déesse de la santé et de l'hygiène. Côté musique, on s'arrêtera en particulier sur le premier titre "Bleu Lagon" assez electro dance qui captive d'entrée par ses paroles énigmatiques et son refrain conçu de voix trafiquées : "Bleu lagon, rouge sang, Il n'y a plus que des fonds d'écran, je n'ai nulle part où me barrer, je vais faire la fête à en crever". S'ensuit le titre "BB" avec sa rythmique tribal et ses chants sublimement anxiogènes. Tout aussi énigmatique, il y a cette chanson apocalyptique "La fin des temps" où les deux femmes se muent en créatures célestes pour nous annoncer que "c'est la fin du monde, on attend". "Loup Noir" seul titre chanté en anglais avec Shannon Wright est le passage le plus introspectif, avec seulement une boucle de clavier et un solo de violon. Le résultat est stupéfiant de beauté épurée. "La nuit tombe" et "les contemplations" (dont les clips habités reprennent l'artwork de la pochette, ont accompagné le lancement de l'album), résument à eux seuls l'univers du groupe ; un mélange de plein d'influences musicales et littéraires porté par une envie d'évasion et de voyages imaginaires. Illustration parfaite de cela "Gilbert de Clerc" et son chant "moyenâgeux" ou encore l'étrange "Jamais, Jamais" complètent le tableau parfait d'un groupe définitivement majeur.
Pourvu que l'histoire continue encore...au moins jusqu'à la fin des temps...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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