Radioland
Radio-Activity Revisited |
Label :
The Leaf Label |
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Il y a quarante ans pile, sortait Radio-Activity de Kraftwerk. On a pratiquement déjà tout dit sur ce disque, ici ou ailleurs, et ce n'est d'ailleurs pas le propos. Pour fêter cet anniversaire d'une manière originale, trois types décident de revisiter ce classique et d'y associer des images, tout du moins de créer une installation visuelle collant avec cette revisite. Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas eu l'occasion de voir à quoi ça ressemblait, on va donc se contenter de parler de la bande son de ce Radioland, mes excuses à Antoine Schmitt, qui se chargea justement de cet aspect de la revisite.
Franck Vigroux & Matthew Bourne ne se contentent pas de rejouer bêtement à l'identique les titres, ils insufflent une certaine idée noise dans ce minimalisme électronique, laissent presque les synthétiseurs s'aventurer vers les versants les plus abruptes du jazz, les vocoders répondent dans la langue de Boris Becker aux oscillations saturés, ne gardant que le squelette de "Geiger Counter", de "Transistor" pour les transmuter à la manière de Manimal en quelque chose de moins froid, de plus organique presque, qui prend vraiment sens même sans l'installation visuelle de Mr Schmitt.
Je n'ai pas envie de vous décrire chaque modification, ni comment nos compères ont dévié les pièces de Kraftwerk de leur trajectoire originelles. Non pas par fainéantise ou quoi que ce soit, je préfère de loin que vous viviez l'expérience par vous même... Sachez juste une chose, on est à mille lieux des reprises aux senteurs brésiliennes de Señor Coconut And His Orchestra, mais les deux sont vraiment représentatives de la palette musicale qui s'inspire des robots allemands, et sans tomber dans la copie conforme. Un bel hommage, une jolie relecture.
Franck Vigroux & Matthew Bourne ne se contentent pas de rejouer bêtement à l'identique les titres, ils insufflent une certaine idée noise dans ce minimalisme électronique, laissent presque les synthétiseurs s'aventurer vers les versants les plus abruptes du jazz, les vocoders répondent dans la langue de Boris Becker aux oscillations saturés, ne gardant que le squelette de "Geiger Counter", de "Transistor" pour les transmuter à la manière de Manimal en quelque chose de moins froid, de plus organique presque, qui prend vraiment sens même sans l'installation visuelle de Mr Schmitt.
Je n'ai pas envie de vous décrire chaque modification, ni comment nos compères ont dévié les pièces de Kraftwerk de leur trajectoire originelles. Non pas par fainéantise ou quoi que ce soit, je préfère de loin que vous viviez l'expérience par vous même... Sachez juste une chose, on est à mille lieux des reprises aux senteurs brésiliennes de Señor Coconut And His Orchestra, mais les deux sont vraiment représentatives de la palette musicale qui s'inspire des robots allemands, et sans tomber dans la copie conforme. Un bel hommage, une jolie relecture.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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