Tess Parks & Anton Newcombe
I Declare Nothing |
Label :
A |
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Anton Newcombe se la jouerait il Gainsbourg ? La comparaison est sans doute un peu forte, mais les similitudes des dernières années laissent songeur... Surtout en regardant les deux derniers albums, une musique de film (imaginée certes), il fait chanter les belles (au sens propre hein) Soko & Asia Argento, et rencontre Tess Parks, jeune protégée d'Alan McGee originaire de Toronto. Début 2014, ils se mettent à composer, à écrire ensemble, un premier 7" nous arrive pour le Record Store Day (avec "Cocaine Cat" et "Mama"), et finalement avec les premiers jours d'été l'album I Declare Nothing vient se glisser dans nos oreilles.
Sans surprise, Anton nous fait du Brian Jonestown, pas le versant expérimental des dernières années mais plutôt celui qui sent le psychédélisme doux, guitare acoustique en avant et multitude de petits riens en arrière plan qui font un tout savamment arrangé. C'est à la fois agréable et un peu lisse, le petit tambourin qui s'agite dès le second couplet de "Cocaine Cat" reflète bien le côté limite easy-listening de ces chansons mais ça marche plutôt bien, les ambiances ne tombent jamais dans la caricature, l'album est jonché de titres bien troussés ("Peace Defrost", "Mellorist") qui parfois sentent tout de même les fonds de tiroirs d'Anton ("Gone" en est l'exemple le plus flagrant, l'un des deux titres sur lesquels il chante, avec "Mellorist" justement). Non ils savent y faire, depuis 25 piges qu'il fait ça Anton sait écrire des chansons psychés plus ou moins faciles, soyons honnêtes. même si l'apport de Tess Parks à ce niveau n'est pas flagrant.
Tess justement, avec sa voix maniérée genre j'ai-attaqué-les-Gitanes-Maïs-avant-la-sixième peut agacer. On a quelque peu l'impression qu'elle surjoue en permanence, sur un titre ou deux ça peut presque devenir érotique, mais elle peut aussi lasser sur la dizaine de titres que compte l'album. Trop en avant, surmixée par rapport aux démos qu'Anton poste méthodiquement sur Youtube avant ses sorties, il n'y a guère que sur "Friendlies" qu'elle se retrouve au même niveau que les instruments. Pas de bol, c'est le dernier titre.
I Declare Nothing a tout de même le mérite de mettre en avant Tess Parks, on demande à écouter ses précédents projets (Tess Parks & The Good People par exemple) pour ne pas rester sur une première impression en demi teinte, et prouve une nouvelle fois qu'Anton compose de façon maladive, il a d'ailleurs sans doute déjà repris le chemin de son studio, rendez vous dans quelques mois pour le prochain disque !
Sans surprise, Anton nous fait du Brian Jonestown, pas le versant expérimental des dernières années mais plutôt celui qui sent le psychédélisme doux, guitare acoustique en avant et multitude de petits riens en arrière plan qui font un tout savamment arrangé. C'est à la fois agréable et un peu lisse, le petit tambourin qui s'agite dès le second couplet de "Cocaine Cat" reflète bien le côté limite easy-listening de ces chansons mais ça marche plutôt bien, les ambiances ne tombent jamais dans la caricature, l'album est jonché de titres bien troussés ("Peace Defrost", "Mellorist") qui parfois sentent tout de même les fonds de tiroirs d'Anton ("Gone" en est l'exemple le plus flagrant, l'un des deux titres sur lesquels il chante, avec "Mellorist" justement). Non ils savent y faire, depuis 25 piges qu'il fait ça Anton sait écrire des chansons psychés plus ou moins faciles, soyons honnêtes. même si l'apport de Tess Parks à ce niveau n'est pas flagrant.
Tess justement, avec sa voix maniérée genre j'ai-attaqué-les-Gitanes-Maïs-avant-la-sixième peut agacer. On a quelque peu l'impression qu'elle surjoue en permanence, sur un titre ou deux ça peut presque devenir érotique, mais elle peut aussi lasser sur la dizaine de titres que compte l'album. Trop en avant, surmixée par rapport aux démos qu'Anton poste méthodiquement sur Youtube avant ses sorties, il n'y a guère que sur "Friendlies" qu'elle se retrouve au même niveau que les instruments. Pas de bol, c'est le dernier titre.
I Declare Nothing a tout de même le mérite de mettre en avant Tess Parks, on demande à écouter ses précédents projets (Tess Parks & The Good People par exemple) pour ne pas rester sur une première impression en demi teinte, et prouve une nouvelle fois qu'Anton compose de façon maladive, il a d'ailleurs sans doute déjà repris le chemin de son studio, rendez vous dans quelques mois pour le prochain disque !
Pas mal 13/20 | par X_Lok |
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