Polarbird
Buzz |
Label :
Influenza |
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Il y a des groupes comme ça, peu importe qu'ils font leurs influences restent marquées sur leur front à l'encre indé-lébile. Ainsi l'héritage de Polarbird l'accompagne dans tout ce qu'il fait. Dans sa démarche déjà ; signé sur Influenza Records, l'archétype même du label DIY, de la débrouille et du fait-main, avec ses disques à prix libre et sa fan-base dévouée, le groupe se pose déjà comme un modèle indie. Et je ne parle même pas de leur musique ! Comment résister à la tentation d'invoquer, en abordant Polarbird, des Pavement, Sebadoh, Guided By Voices et autres Sonic Youth ? Ces guitares distordues, le crachat familier des amplis, cette fausse nonchalance, ce chant de branleur constipé, ce lo-fi travaillé... What else ? Les gus ont probablement vécu leurs nineties du côté doré du rock, et ne s'en sont pas remis. La question, à mon sens la plus décisive, est de se demander comment Polarbird parvient à exister au delà de ces références encombrantes au sein desquelles nombre de groupes n'ont pas su faire entendre leur propre petite voix unique. Comment alors ? La réponse, digne d'une morale de film Hollywoodien, est simple : grâce à l'amour.
Oui, ça vous surprendra peut-être – ami emo, des sacs en plastique sont disponibles sous ton siège si mon texte t'indispose – mais c'est bien cet amour vibrant des nineties qui suffit à faire vivre Polarbird. Un amour qui ne s'arrête pas à la reproduction à l'identique du style des aînés, un amour qui n'est pas resté fusionnel, un amour qui a su arrêter la têtée lorsqu'est venu le temps de grandir et de se créer une consistance. Un amour sain en quelque sorte (si tant est que telle chose existe). Sur ce Buzz, il ont ce petit "je ne sais quoi" de Sylvie Vartan (sorry) qui les rend immédiatement appréciables, au delà de toute question d'originalité. Ils ont le mérite, en somme, de faire perdurer un état d'esprit particulier qui semblait contagieux à cette époque. Une essence du cool que Polarbird parvient à réactualiser, à faire vivre au long de ces sept sucreries tantôt exaltées, tantôt énervées (mais pas trop).
Là où l'on peut dire sans hésitation " Mission accomplie ", c'est lorsque nous prend à la gorge cet étrange sentiment de nostalgie d'une époque qu'on, euh que je n'ai pas connu. Peu soucieux du qu'en dira-t-on, Polarbird n'a pas l'air de vouloir s'arrêter de sitôt. À l'heure où j'écris ces lignes, la compilation Influenza Records vient de paraître... et je vous laisse deviner lequel des 4 poulains du label a proposé 100% de morceaux inédits. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et surtout n'oubliez pas, seul l'amour peut faire tourner le Monde. Peace out bro !
Oui, ça vous surprendra peut-être – ami emo, des sacs en plastique sont disponibles sous ton siège si mon texte t'indispose – mais c'est bien cet amour vibrant des nineties qui suffit à faire vivre Polarbird. Un amour qui ne s'arrête pas à la reproduction à l'identique du style des aînés, un amour qui n'est pas resté fusionnel, un amour qui a su arrêter la têtée lorsqu'est venu le temps de grandir et de se créer une consistance. Un amour sain en quelque sorte (si tant est que telle chose existe). Sur ce Buzz, il ont ce petit "je ne sais quoi" de Sylvie Vartan (sorry) qui les rend immédiatement appréciables, au delà de toute question d'originalité. Ils ont le mérite, en somme, de faire perdurer un état d'esprit particulier qui semblait contagieux à cette époque. Une essence du cool que Polarbird parvient à réactualiser, à faire vivre au long de ces sept sucreries tantôt exaltées, tantôt énervées (mais pas trop).
Là où l'on peut dire sans hésitation " Mission accomplie ", c'est lorsque nous prend à la gorge cet étrange sentiment de nostalgie d'une époque qu'on, euh que je n'ai pas connu. Peu soucieux du qu'en dira-t-on, Polarbird n'a pas l'air de vouloir s'arrêter de sitôt. À l'heure où j'écris ces lignes, la compilation Influenza Records vient de paraître... et je vous laisse deviner lequel des 4 poulains du label a proposé 100% de morceaux inédits. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et surtout n'oubliez pas, seul l'amour peut faire tourner le Monde. Peace out bro !
Sympa 14/20 | par X_Wazoo |
En écoute : https://polarbird.bandcamp.com/album/buzz
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