Four Tet
There Is Love In You |
Label :
Domino |
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Bim bada bim. Ouch. *]!!§*¤¤{/*!?!. Aïe. A chaque fois la tête part du côté gauche, loin. On a mal au cou mais bon, on savait. En bon masochistes, nous redressons avec courage la boîte crânienne, doucement, puis tendons l'autre joue. Boum. Encore!
Four Tet est comme ça. Il ne vous prend jamais par surprise, mais à chaque fois, oui, à chaque fois, après vous être pris une grosse claque, vous vous interrogez sur la capacité de ce garçon à jouer avec la musique et vos sentiments. Four Tet n'est surement pas le Baudelaire de la musique électronique, il ne se complaît absolument pas dans cette moelleuse mélancolie qu'il est bon d'entretenir, non, bien au contraire. Le garçon sublime tout ; des mains en or touchant des objets d'argent. There Is Love In You ne déroge pas à cette règle. Il la confirme avec brio. Pourtant, comme le nom de l'album l'indique, tout ça parlera d'amour. On ne peut être surpris. Et pourtant...
Dès "Angel Echoes", nous sommes confrontés à un rythme entêtant. L'album s'ouvre sur une voix féminine, tournée en une boucle "fourtetienne". Le rythme et la voix s'entremêlent pour ne former plus qu'une texture sur laquelle s'ajoute des éléments mélodiques. L'album a commencé il y a un peu plus de deux minutes et nous sommes déjà ébahis. Il nous a embarqué, encore, sans volonté (bonne ou mauvaise) de notre part. C'est comme ça ; Four Tet ne nous demande pas notre avis. Il nous donne jamais ce que l'on veut entendre. Paradoxalement, il ne nous prend jamais par surprise (ses sons sont reconnaissables entre mille) mais nous ne pouvons nous empêcher d'être étonnés. Contrairement au talentueux Bonobo (pour ne citer que lui) ou au très médiocre Wax Tailor (bien qu'ils ne jouent pas (du tout) dans la même catégorie de musique électronique), quand Four Tet inclus un nouveau type de son dans sa musique, ça coule tout seul. Quand Bonobo fait intervenir la voix pour la première fois sur Days To Come, nous sommes surpris et à moitié convaincu. Quand Tailor s'essaye à l'exercice (nous parlons toujours de chant, et non pas de sample), il nous sert une soupe-soul-pop mièvre aux accents 70's qui ne passe pas. Four Tet déshumanise la voix pour la rendre plus vivante, pour l'intégrer à son système sonore, à son système de construction, et pour inventer, à son échelle, une nouvelle forme de musique. Rien que pour cette révolution de poche, There Is Love In You se doit d'être écouté par les amateurs de musique électronique. Rien que pour ses voix, Kieran Hebden mérite d'être béni.
Four Tet est comme ça. Il ne vous prend jamais par surprise, mais à chaque fois, oui, à chaque fois, après vous être pris une grosse claque, vous vous interrogez sur la capacité de ce garçon à jouer avec la musique et vos sentiments. Four Tet n'est surement pas le Baudelaire de la musique électronique, il ne se complaît absolument pas dans cette moelleuse mélancolie qu'il est bon d'entretenir, non, bien au contraire. Le garçon sublime tout ; des mains en or touchant des objets d'argent. There Is Love In You ne déroge pas à cette règle. Il la confirme avec brio. Pourtant, comme le nom de l'album l'indique, tout ça parlera d'amour. On ne peut être surpris. Et pourtant...
Dès "Angel Echoes", nous sommes confrontés à un rythme entêtant. L'album s'ouvre sur une voix féminine, tournée en une boucle "fourtetienne". Le rythme et la voix s'entremêlent pour ne former plus qu'une texture sur laquelle s'ajoute des éléments mélodiques. L'album a commencé il y a un peu plus de deux minutes et nous sommes déjà ébahis. Il nous a embarqué, encore, sans volonté (bonne ou mauvaise) de notre part. C'est comme ça ; Four Tet ne nous demande pas notre avis. Il nous donne jamais ce que l'on veut entendre. Paradoxalement, il ne nous prend jamais par surprise (ses sons sont reconnaissables entre mille) mais nous ne pouvons nous empêcher d'être étonnés. Contrairement au talentueux Bonobo (pour ne citer que lui) ou au très médiocre Wax Tailor (bien qu'ils ne jouent pas (du tout) dans la même catégorie de musique électronique), quand Four Tet inclus un nouveau type de son dans sa musique, ça coule tout seul. Quand Bonobo fait intervenir la voix pour la première fois sur Days To Come, nous sommes surpris et à moitié convaincu. Quand Tailor s'essaye à l'exercice (nous parlons toujours de chant, et non pas de sample), il nous sert une soupe-soul-pop mièvre aux accents 70's qui ne passe pas. Four Tet déshumanise la voix pour la rendre plus vivante, pour l'intégrer à son système sonore, à son système de construction, et pour inventer, à son échelle, une nouvelle forme de musique. Rien que pour cette révolution de poche, There Is Love In You se doit d'être écouté par les amateurs de musique électronique. Rien que pour ses voix, Kieran Hebden mérite d'être béni.
Parfait 17/20 | par Reznor |
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