Nonstop
Toulouse [Vent Du Sud] - mardi 07 mars 2006 |
Arrivé en retard au concert, comme d'hab me direz vous, j'ai raté une bonne partie de Carrécube, groupe toulousain avec des membres de Téléfax. Sympa au premier abord, surtout le dernier morceau, même si le peu que j'en ai vu m'a semblé un peu convenu.
Celui que nombreux sont venus voir arrive enfin sur scène: Nonstop, et notamment son conteur, Fred Roman. La salle semble être remplie de connaissances, l'homme est acclamé, les vannes sont nombreuses. On sent le bonhomme pas trop à l'aise, avec son sourire nerveux, tirant sur sa clope comme un malade, dans l'espoir de la faire griller d'un coup... Sa tête donne l'impression de vouloir rentrer dans ses épaules, comme les tortues en danger...
Le set démarre, mais on sent tout le monde mal à l'aise: le son des samples est extrêmement fort, et Fred ne parvient pas à se caler correctement sur les bandes. Le groupe, lui aussi derangé, peine à se sortir de ce marasme sonique... Au beau milieu du génial ''Devant Ma Nuque'', Fred ne parvient plus du tout à suivre, s'agace et tout s'arrête. La tension est à son comble dans la salle, ça crie, les musiciens demandent des retours, recommencent puis s'arrêtent à nouveau... Ça commence à être tendu là... Le bassiste (frêre de Fred, ex-Diabologum ) semble le plus agacé... Le set reprend enfin, chargé d'éléctricité. On se demande si ce n'est pas de cette tension qu'a besoin Nonstop pour avancer, de cette crispation qui figurait souvent aux concerts de son parrain, Arnaud Michniak, lors des concerts de feu-Programme.
Malgré les reglages, le son peine à prendre ses marques, les samples cachant encore trop le jeu des guitares et basses et donnant l'impression que le batteur joue sur une batterie électronique... Fred Roman s'en sort quand à lui de manière plus qu'honorable, trouvant le même flow incisif et sec que sur l'album. L'homme qui gère les scratchs est quand à lui carrément impressionant, seul et assis au fond, armés d'une seule platine.
Même si la fin du set est moins catastrophique que le début, on est un peu peiné que celui-ci n'ait pas réussi à décoller. On peut quand même dédouaner en partie le groupe, dans la mesure ou retranscrire sur scène un projet aussi ambitieux que l'album n'est pas chose aisée... Encore trop imprégné de l'album mais sans réussir parfaitement à en retranscrire la fougue, Nonstop devra roder son hip-hop hors classe: le road movie fut encore ce soir en béquilles, en esperant un retablissement total pour la prochaine date...
Celui que nombreux sont venus voir arrive enfin sur scène: Nonstop, et notamment son conteur, Fred Roman. La salle semble être remplie de connaissances, l'homme est acclamé, les vannes sont nombreuses. On sent le bonhomme pas trop à l'aise, avec son sourire nerveux, tirant sur sa clope comme un malade, dans l'espoir de la faire griller d'un coup... Sa tête donne l'impression de vouloir rentrer dans ses épaules, comme les tortues en danger...
Le set démarre, mais on sent tout le monde mal à l'aise: le son des samples est extrêmement fort, et Fred ne parvient pas à se caler correctement sur les bandes. Le groupe, lui aussi derangé, peine à se sortir de ce marasme sonique... Au beau milieu du génial ''Devant Ma Nuque'', Fred ne parvient plus du tout à suivre, s'agace et tout s'arrête. La tension est à son comble dans la salle, ça crie, les musiciens demandent des retours, recommencent puis s'arrêtent à nouveau... Ça commence à être tendu là... Le bassiste (frêre de Fred, ex-Diabologum ) semble le plus agacé... Le set reprend enfin, chargé d'éléctricité. On se demande si ce n'est pas de cette tension qu'a besoin Nonstop pour avancer, de cette crispation qui figurait souvent aux concerts de son parrain, Arnaud Michniak, lors des concerts de feu-Programme.
Malgré les reglages, le son peine à prendre ses marques, les samples cachant encore trop le jeu des guitares et basses et donnant l'impression que le batteur joue sur une batterie électronique... Fred Roman s'en sort quand à lui de manière plus qu'honorable, trouvant le même flow incisif et sec que sur l'album. L'homme qui gère les scratchs est quand à lui carrément impressionant, seul et assis au fond, armés d'une seule platine.
Même si la fin du set est moins catastrophique que le début, on est un peu peiné que celui-ci n'ait pas réussi à décoller. On peut quand même dédouaner en partie le groupe, dans la mesure ou retranscrire sur scène un projet aussi ambitieux que l'album n'est pas chose aisée... Encore trop imprégné de l'album mais sans réussir parfaitement à en retranscrire la fougue, Nonstop devra roder son hip-hop hors classe: le road movie fut encore ce soir en béquilles, en esperant un retablissement total pour la prochaine date...
Sympa 14/20 | par William bla(k)e |
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