In Cauda Venenum
G.O.H.E. |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Les Lyonnais de In Cauda Venenum se sont notamment faits connaître en 2015 avec leur premier album éponyme. Une peinture étrange comme illustration, deux titres de respectivement une vingtaine de minutes, on se disait déjà que la formation ne ferait rien totalement comme les autres.
Aujourd'hui, le trio nous revient avec G.O.H.E. et notre pressentiment se trouve confirmé car le format est à l'identique : cette même patte dans l'artwork (encore une fois, vraiment sublime dès lors que l'on possède le support physique) et cette même façon de composer, l'album présentant donc "Malediction" puis "Delivrance", pour une durée totale de quarante-quatre minutes.
En général, on trouve ce genre de concept plutôt dans le doom, plus rarement dans le black, aussi post soit-il. Il semblerait donc que ce soit la façon qu'In Cauda Venenum ait trouvé pour s'exprimer et nous faire partager sa vision musicale : des titres inhabituellement longs, des structures à tiroirs et l'excellente initiative d'avoir intégré Raphaël Verguin, violoncelliste chez Psygnosis.
Je préfère préciser de suite, le mec ne met pas des cordes partout et la musique du duo Ictus (guitare, chant) - N.K.L.S. (basse, batterie, chant) est principalement axée sur les aspects les plus rageurs du style, avec une grosse dominante purement instrumentale du fait de la longueur des titres. Quant au chant, lorsqu'il se fait entendre, il est brut, hurlé sans fioritures et renforce ce climat de perdition qui se dégage de la musique.
Encore une fois, si l'on me demandait où l'avenir du black metal se joue, j'aurais tendance à répondre ici, en France, avec des formations telles que In Cauda Venenum. C'est riche, varié, intelligent, jamais démonstratif et toujours efficace, original sans pourtant donner l'impression de chercher à l'être par tous les moyens. Pour moi, la très belle découverte de cette fin d'année !
Aujourd'hui, le trio nous revient avec G.O.H.E. et notre pressentiment se trouve confirmé car le format est à l'identique : cette même patte dans l'artwork (encore une fois, vraiment sublime dès lors que l'on possède le support physique) et cette même façon de composer, l'album présentant donc "Malediction" puis "Delivrance", pour une durée totale de quarante-quatre minutes.
En général, on trouve ce genre de concept plutôt dans le doom, plus rarement dans le black, aussi post soit-il. Il semblerait donc que ce soit la façon qu'In Cauda Venenum ait trouvé pour s'exprimer et nous faire partager sa vision musicale : des titres inhabituellement longs, des structures à tiroirs et l'excellente initiative d'avoir intégré Raphaël Verguin, violoncelliste chez Psygnosis.
Je préfère préciser de suite, le mec ne met pas des cordes partout et la musique du duo Ictus (guitare, chant) - N.K.L.S. (basse, batterie, chant) est principalement axée sur les aspects les plus rageurs du style, avec une grosse dominante purement instrumentale du fait de la longueur des titres. Quant au chant, lorsqu'il se fait entendre, il est brut, hurlé sans fioritures et renforce ce climat de perdition qui se dégage de la musique.
Encore une fois, si l'on me demandait où l'avenir du black metal se joue, j'aurais tendance à répondre ici, en France, avec des formations telles que In Cauda Venenum. C'est riche, varié, intelligent, jamais démonstratif et toujours efficace, original sans pourtant donner l'impression de chercher à l'être par tous les moyens. Pour moi, la très belle découverte de cette fin d'année !
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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