Etienne Jaumet
La Visite |
Label :
Versatile |
||||
Esprit cuivré des Married Monk, tête pensante synthétique de Zombie Zombie, Etienne Jaumet revient en solo en cette fin d'année avec La Visite, trip organique dans le subconscient de notre myope préféré, ou voyage subconscient dans les organes d'Etienne, à vous de voir.
Son saxo hantait les playlists de Bernard Lenoir, il le délaissa un moment pour son péché mignon, les machines & autres synthés analogiques. Ces escapades solitaires lui permettent d'allier les deux, et ce second disque (après Night Music en 2009) montre une nouvelle fois son talent mélodique et sa science du loop hypnotique. À l'image du morceau titre dans lequel Etienne se prend pour Dennis Quaid façon Aventure Intérieur, mais plutôt façon visite guidée, avec ce saxophone qui nous balise le chemin, beaucoup plus addicif qu'il n'y paraît. L'album entier est à l'image de ce titre, on traverse les titres comme les recoins de la psyché de son auteur, reliant le contemplatif intimiste à l'EBM (ou IDM peut être) faisant parfois penser aux travaux solitaires de Romain Turzi, et forcément aux titres de Zombie Zombie. Plus on l'écoute, plus on découvre des petits sons discrets, on se plaît à disséquer mentalement les titres complexes un par un pour tenter d'en révéler la construction, ou simplement se laisser porter par ces titres au BPM changeant, imaginant un Etienne Jaumet mutant, mi homme mi machine, ne faisant plus qu'un avec ses synthétiseurs, chaque jack étant un prolongement de son corps, de ses organes.
On pourrait facilement qualifier cet album d'introspectif, et l'on aurait pas tout à fait tort, mais ce serait plus judicieux & moins pompeux de dire qu'on tient là un album personnel, qui se découvre forcément au gré des écoutes, et devient vraiment meilleur avec le temps... Le beau Jaumet nouveau est arrivé en quelque sorte.
Son saxo hantait les playlists de Bernard Lenoir, il le délaissa un moment pour son péché mignon, les machines & autres synthés analogiques. Ces escapades solitaires lui permettent d'allier les deux, et ce second disque (après Night Music en 2009) montre une nouvelle fois son talent mélodique et sa science du loop hypnotique. À l'image du morceau titre dans lequel Etienne se prend pour Dennis Quaid façon Aventure Intérieur, mais plutôt façon visite guidée, avec ce saxophone qui nous balise le chemin, beaucoup plus addicif qu'il n'y paraît. L'album entier est à l'image de ce titre, on traverse les titres comme les recoins de la psyché de son auteur, reliant le contemplatif intimiste à l'EBM (ou IDM peut être) faisant parfois penser aux travaux solitaires de Romain Turzi, et forcément aux titres de Zombie Zombie. Plus on l'écoute, plus on découvre des petits sons discrets, on se plaît à disséquer mentalement les titres complexes un par un pour tenter d'en révéler la construction, ou simplement se laisser porter par ces titres au BPM changeant, imaginant un Etienne Jaumet mutant, mi homme mi machine, ne faisant plus qu'un avec ses synthétiseurs, chaque jack étant un prolongement de son corps, de ses organes.
On pourrait facilement qualifier cet album d'introspectif, et l'on aurait pas tout à fait tort, mais ce serait plus judicieux & moins pompeux de dire qu'on tient là un album personnel, qui se découvre forcément au gré des écoutes, et devient vraiment meilleur avec le temps... Le beau Jaumet nouveau est arrivé en quelque sorte.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
En ligne
334 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages