Primus
Primus & The Chocolate Factory With The Fungi Ensemble |
Label :
Prawn Song, ATO |
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Après son petit voyage au pays du Twang, Les Claypool revient avec Primus pour une nouvelle balade dans l'univers fabuleux de Roald Dahl, à la rencontre du malicieux Willy Wonka & sa chocolaterie.
Album concept, tribute, peu importe le nom que l'on peut donner à un tel projet, et entrons sans manière dans ce conte musical, qui rappelle un peu les livres-disques, quand une petite cloche nous annonçait le moment où tourner la page...
Outre le fait qu'il s'agisse d'un album thématique, il est aussi à noter que c'est le grand retour de Tim "Herb" Alexander derrière la batterie, absent depuis Tales From the Punchbowl (sorti en 95, avec le génial clip de "Wynona's Big Brown Beaver"). C'est donc le line-up original qui nous invite à ce voyage en Chocolaterie, bien accompagné par The Fungi Ensemble, compagnons de longue date de Les.
L'aventure commencerait presque de manière flippante, le "Candy Man" du second titre serait plus proche de l'être qu'on appelle cinq fois face à un miroir que de Willy Wonka, l'atmosphère se détend lorsque l'on fait la connaissance de Charlie Bucket, et l'on rentre vraiment dedans lors de l'ouverture de la barre chocolatée, avec le génial "Golden Ticket" & sa ligne de basse tellement...Claypoolienne, ce style unique & inimitable, véritable charnière entre Roald Dahl & Primus, on est plongé dans cette histoire mise en musique, qui va ensuite couler toute seule. Le thème des OompaLoompas va revenir à intervalle régulier, thème qui va à coup sûr vous rester dans le crâne tant il est magiquement simple. Quelques courts titres à plus expérimentaux que le reste viennent compléter le tableau, l'interprétation faite par le cerveau malade de Les Claypool prend vraiment sens une fois le disque terminé, comme si on venait de terminer le livre.
Malgré tout, certains resteront sur leur faim, car c'est davantage un hommage à la Chocolaterie qu'un véritable album de Primus, un objet à part dans la discographie du groupe en quelque sorte. D'un autre côté, il peut permettre aux amateurs de Tim Burton (l'adaptation de Mel Stuart en 71 est moins connue, mais non dénuée d'intérêt) de découvrir un nouveau groupe, car on peut vraiment trouver des liens entre Burton & Claypool sans chercher trop loin.
Avec ce disque, on peut dire que Primus vient de signer son premier album grand public.
Album concept, tribute, peu importe le nom que l'on peut donner à un tel projet, et entrons sans manière dans ce conte musical, qui rappelle un peu les livres-disques, quand une petite cloche nous annonçait le moment où tourner la page...
Outre le fait qu'il s'agisse d'un album thématique, il est aussi à noter que c'est le grand retour de Tim "Herb" Alexander derrière la batterie, absent depuis Tales From the Punchbowl (sorti en 95, avec le génial clip de "Wynona's Big Brown Beaver"). C'est donc le line-up original qui nous invite à ce voyage en Chocolaterie, bien accompagné par The Fungi Ensemble, compagnons de longue date de Les.
L'aventure commencerait presque de manière flippante, le "Candy Man" du second titre serait plus proche de l'être qu'on appelle cinq fois face à un miroir que de Willy Wonka, l'atmosphère se détend lorsque l'on fait la connaissance de Charlie Bucket, et l'on rentre vraiment dedans lors de l'ouverture de la barre chocolatée, avec le génial "Golden Ticket" & sa ligne de basse tellement...Claypoolienne, ce style unique & inimitable, véritable charnière entre Roald Dahl & Primus, on est plongé dans cette histoire mise en musique, qui va ensuite couler toute seule. Le thème des OompaLoompas va revenir à intervalle régulier, thème qui va à coup sûr vous rester dans le crâne tant il est magiquement simple. Quelques courts titres à plus expérimentaux que le reste viennent compléter le tableau, l'interprétation faite par le cerveau malade de Les Claypool prend vraiment sens une fois le disque terminé, comme si on venait de terminer le livre.
Malgré tout, certains resteront sur leur faim, car c'est davantage un hommage à la Chocolaterie qu'un véritable album de Primus, un objet à part dans la discographie du groupe en quelque sorte. D'un autre côté, il peut permettre aux amateurs de Tim Burton (l'adaptation de Mel Stuart en 71 est moins connue, mais non dénuée d'intérêt) de découvrir un nouveau groupe, car on peut vraiment trouver des liens entre Burton & Claypool sans chercher trop loin.
Avec ce disque, on peut dire que Primus vient de signer son premier album grand public.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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