Thousand
Au Paradis |
Label :
Talitres |
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Stéphane Milochevitch dort, rêve, se réveille et enregistre un disque sur ce qu'il a vu et ressenti les yeux fermés dans les bras de Morphée. Au Paradis, troisième album enregistré sous son pseudo Thousand pourrait se résumer ainsi. La douceur ouatée qui ressort des morceaux proposés ici vous plonge dans un de ces rêves agréables dont on se souvient uniquement de bribes au petit matin...
Musicalement, les 10 titres exclusivement chantés en français sont un mix assez difficile à décrire dans lequel plein de choses familières s'entrechoquent. Un mélange de folk américain, variété française, new wave...On pourrait citer Bashung par facilité car le phrasé de Stéphane peut l'évoquer...oui mais non. Trop facile.
Au-delà de tout cela, si les chansons sont mélodiquement extrêmement accrocheuses, la touche qui rend accroc ici tient beaucoup à des petits détails. Comme les paroles particulièrement modernes dans la forme. Thousand n'hésitant pas à alterner langage soutenu et plus argotique comme dans le meilleur du rap français actuel. Autre détail qui n'en est plus un à la fin, cette voix féminine qui fait écho aux pensées de notre narrateur. Emma Broughton excelle dans les chœurs telle une voix angélique irréelle. Irrésistible sur le fabuleux "Jeune femme à l'ibis" la voix légèrement passée au filtre de l'autotune, incroyable de mélancolie sur "Mon dernier voyage", évanescente sur "Merle agard". Et puis il y a ces petits gimmicks de guitares, ces sons de claviers dans lesquels on retrouve des similitudes avec le formidable premier album d'Olivier Marguerit "Un torrent, la boue" qui a du reste participé activement à l'enregistrement de l'album.
Au même titre également que le "Piano Ombre" de François and the Atlas Mountain, ce "Au paradis" est un halo de douceur indie pop et moderne de très haut niveau, chanté dans une langue de Molière qui s'avère décidément bien plus mélodique que ce qu'on voudrait bien nous faire croire.
Musicalement, les 10 titres exclusivement chantés en français sont un mix assez difficile à décrire dans lequel plein de choses familières s'entrechoquent. Un mélange de folk américain, variété française, new wave...On pourrait citer Bashung par facilité car le phrasé de Stéphane peut l'évoquer...oui mais non. Trop facile.
Au-delà de tout cela, si les chansons sont mélodiquement extrêmement accrocheuses, la touche qui rend accroc ici tient beaucoup à des petits détails. Comme les paroles particulièrement modernes dans la forme. Thousand n'hésitant pas à alterner langage soutenu et plus argotique comme dans le meilleur du rap français actuel. Autre détail qui n'en est plus un à la fin, cette voix féminine qui fait écho aux pensées de notre narrateur. Emma Broughton excelle dans les chœurs telle une voix angélique irréelle. Irrésistible sur le fabuleux "Jeune femme à l'ibis" la voix légèrement passée au filtre de l'autotune, incroyable de mélancolie sur "Mon dernier voyage", évanescente sur "Merle agard". Et puis il y a ces petits gimmicks de guitares, ces sons de claviers dans lesquels on retrouve des similitudes avec le formidable premier album d'Olivier Marguerit "Un torrent, la boue" qui a du reste participé activement à l'enregistrement de l'album.
Au même titre également que le "Piano Ombre" de François and the Atlas Mountain, ce "Au paradis" est un halo de douceur indie pop et moderne de très haut niveau, chanté dans une langue de Molière qui s'avère décidément bien plus mélodique que ce qu'on voudrait bien nous faire croire.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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