King Buzzo
This Machine Kills Artists |
Label :
Ipecac |
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Le roi Buzz n'avait, à ma connaissance, jamais tenté l'expérience acoustique.
Il compose certes la majorité des titres des Melvins à la guitare sèche, mais ils sont bien vite amplifiés & modifiés par le truchement du groupe.
Ici, pas de copains derrière pour faire du bruit quand il faut, Buzz est seul avec sa guitare et nous offre presque une vingtaine de titres à la fois bruts & très produits. La comparaison avec un autre guitariste grisonnant est plus qu'évidente mais, à l'instar de J. Mascis, King Osborne nous livre ici des titres qui aurait presque tous leur place sur un disque des Melvins. C'est là que la magie opère, il nous tient en haleine tout au long de ce disque, sans jamais baisser de régime. Les quelques morceaux pop (si j'ose ce terme quand on connait l'animal) tels "How I Became Offensive" ou "Vaulting Over A Microphone" marchent très bien, et l'on prend un réel plaisir à écouter Buzz s'acharner sur sa six cordes ("Instrument Of God", Laid Back Walking")
Sa voix reconnaissable entre mille s'acoquine à merveille avec l'acoustique, de vraies pépites surgissent de nulle part ("The Spoiled Brat", "Illegal Mona"). Que les plus sceptiques se rassurent, il ne s'agit pas là d'une vulgaire compile de titres inutilisés par The Melvins, plus ou moins mis en forme histoire de. On est vraiment en présence de morceaux faits pour être présentés dans le plus simple appareil, même si forcément, on attend parfois le déluge sonore de Melvins (l'intro de "Good & Hostile" par exemple & sa géniale suite directe "The Bithering Idiot").
Je ne vois pas vraiment ce que l'on pourrait reprocher à ce disque rempli de petits plaisirs instantanés, de comptines diaboliquement addictives , et une fois encore King Buzzo impressionne (moins d'un an après Los Tres Cabrones) et offre, avec ce This Machine Kills Artists, une parfaite porte d'entrée à ceux qui n'ont pas encore goûté aux albums des Melvins.
Il compose certes la majorité des titres des Melvins à la guitare sèche, mais ils sont bien vite amplifiés & modifiés par le truchement du groupe.
Ici, pas de copains derrière pour faire du bruit quand il faut, Buzz est seul avec sa guitare et nous offre presque une vingtaine de titres à la fois bruts & très produits. La comparaison avec un autre guitariste grisonnant est plus qu'évidente mais, à l'instar de J. Mascis, King Osborne nous livre ici des titres qui aurait presque tous leur place sur un disque des Melvins. C'est là que la magie opère, il nous tient en haleine tout au long de ce disque, sans jamais baisser de régime. Les quelques morceaux pop (si j'ose ce terme quand on connait l'animal) tels "How I Became Offensive" ou "Vaulting Over A Microphone" marchent très bien, et l'on prend un réel plaisir à écouter Buzz s'acharner sur sa six cordes ("Instrument Of God", Laid Back Walking")
Sa voix reconnaissable entre mille s'acoquine à merveille avec l'acoustique, de vraies pépites surgissent de nulle part ("The Spoiled Brat", "Illegal Mona"). Que les plus sceptiques se rassurent, il ne s'agit pas là d'une vulgaire compile de titres inutilisés par The Melvins, plus ou moins mis en forme histoire de. On est vraiment en présence de morceaux faits pour être présentés dans le plus simple appareil, même si forcément, on attend parfois le déluge sonore de Melvins (l'intro de "Good & Hostile" par exemple & sa géniale suite directe "The Bithering Idiot").
Je ne vois pas vraiment ce que l'on pourrait reprocher à ce disque rempli de petits plaisirs instantanés, de comptines diaboliquement addictives , et une fois encore King Buzzo impressionne (moins d'un an après Los Tres Cabrones) et offre, avec ce This Machine Kills Artists, une parfaite porte d'entrée à ceux qui n'ont pas encore goûté aux albums des Melvins.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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