Coalesce

There is Nothing New Under The Sun, c'est le disque que je voulais aimer et adorer avant même de l'avoir écouté, celui dont je pensais, "c'te maxi, il va être monumental et pis c'est tout !". J'en étais convaincu. J'aurais même pu en écrire les éloges sans même y avoir jeter la moindre oreille tant cette certitude me semblait évidente. La raison de ce jugement hâtif : ici Coalesce reprend Led Zep ! Sept morceaux revus et corrigés selon Coalesce et pas les plus dégueulasses ! Voilà donc un disuqe qui sent la récréation, une vraie p'tite gâterie au soleil; Coalesce a décidé de se faire plaisir et tant qu'à faire, de faire plaisir à ses fans, en les prenant à contrepied, se positionnant dans un créneau où l'on ne les attendait absolument pas. On ne les blamera pas, et on les félicitera même de cette audace.

Et puis, voilà, ce qui devait arriver arriva : j'ai écouté le maxi. Et puisqu'il s'agit ici de tout confesser: There is Nothing New Under The Sun ne m'a pas donné la claque escomptée. Non pas que ce soit mauvais (essayez de faire un album mauvais avec des titres de l'envergure de "Heartbreaker", "Black Dog" ou "Whole Lotta Love" !), juste que je m'en faisais certainement tout un monde. Etonnament, les versions de Coalesce sont extrêmement fidèles à celles de Page & Plant. Et peut-être trop, (même si Sean Ingram est à l'opposé de Robert Plant, ce "Whole Lotta Love" est en le meilleur exemple).
Moi qui m'attendait à quelque chose le côté féroce et brutal façon Coalesce avec les compositions classieuses du Zeppelin, il manque quelque chose plus brut de décoffrage. Comme si Coalesce ne voulait finalement pas entâcher l'une ses idôles et dénaturer ces chansons. Bel objet forcément mais peut-être un peu trop scolaire à l'image de "That's The Way" et "Thank You" chanté par le chanteur des Get Up Kids (dont le nom m'échappe) cloturant le disque de manière calme mais surtout un peu trop mielleuse et surtout très mièvre.

Sur ce j'en m'en vais réécouter le second album de Led Zep'...