Coalesce
Functioning On Impatience |
Label :
Second Nature |
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Functioning On Impatience: rarement titre aura été mieux choisi ! Abrasif, urgent, l'album de Coalesce, est un veritable concentré de bile. Le bouillonement interne traverse tout le disque, se materialisant notamment dans les constantes ruptures de rythme, les contretemps incessants.
Dans cette agitation le groupe n'en oublie pas pour autant son caractère hardcore: le son est dense, lourd, presque épais, et vous donne une irrepressible envie de vous plier en deux. Le chant reste aussi très typé, se rapprochant un peu de celui d'un Dennys Lyxzen (période feu Refused), mais qui aurait mué... Même si celui-ci reste encore audible, on a parfois l'impression d'entendre un ours qui aurait suçoté un tampon jex... On ne peut en revanche qu'etre impressionné par la capacité pulmonaire de Sean Ingram, particulièrement sur l'intro du disque, toute en voix gutturale, ou encore par la fin splendide de "A New Language", rappelant un peu Tool, pour l'aspect syncopé et puissant.
Pas de place ici pour la répétition ou les passages contemplatifs, chers aux nouveaux groupes de hardcore (Isis and consorts): dans le rouge d'un bout à l'autre de l'album, Coalesce ne lève pas le pied mais accélere, droit dans le mur. Seul "Reoccuring Ache Of", second morceau, offre un semblant d'accalmie, si tant est qu'on se contente d'un field recording destructuré et malsain pour accalmie...
En définitive, l'album s'apprécie à genoux, la joue collée à un billot. Lourd et acéré il vous fendra en deux... Précaution d'usage: dans les rares cas de survie, la vaccination contre le tétanos peut s'averer essentielle...
Dans cette agitation le groupe n'en oublie pas pour autant son caractère hardcore: le son est dense, lourd, presque épais, et vous donne une irrepressible envie de vous plier en deux. Le chant reste aussi très typé, se rapprochant un peu de celui d'un Dennys Lyxzen (période feu Refused), mais qui aurait mué... Même si celui-ci reste encore audible, on a parfois l'impression d'entendre un ours qui aurait suçoté un tampon jex... On ne peut en revanche qu'etre impressionné par la capacité pulmonaire de Sean Ingram, particulièrement sur l'intro du disque, toute en voix gutturale, ou encore par la fin splendide de "A New Language", rappelant un peu Tool, pour l'aspect syncopé et puissant.
Pas de place ici pour la répétition ou les passages contemplatifs, chers aux nouveaux groupes de hardcore (Isis and consorts): dans le rouge d'un bout à l'autre de l'album, Coalesce ne lève pas le pied mais accélere, droit dans le mur. Seul "Reoccuring Ache Of", second morceau, offre un semblant d'accalmie, si tant est qu'on se contente d'un field recording destructuré et malsain pour accalmie...
En définitive, l'album s'apprécie à genoux, la joue collée à un billot. Lourd et acéré il vous fendra en deux... Précaution d'usage: dans les rares cas de survie, la vaccination contre le tétanos peut s'averer essentielle...
Excellent ! 18/20 | par William bla(k)e |
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