Nada Surf
The Stars Are Indifferent To Astronomy |
Label :
City Slang |
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Il n'y a pas d'illusions à se faire concernant Nada Surf. Voilà dix ans que sa plume assagie met du power-pop sucré à notre disposition : autant dire que le style est rentré dans ses gênes.
Pour ce qui est de son sixième album, on est toujours aussi loin de High/Low mais ça se réveille un peu. Possible qu'aller jusqu'au bout de sa connerie sur If I Had A Hi-Fi lui a permis de repartir du bon panard. "Clear Eye Clouded Mind" envoie bien la sauce, introduit un album guimauvement monochrome que les amateurs de chansons hyper-mélodiques avec bons murs de guitares et arpèges soignés se feront un plaisir coupable de grignoter. Dix titres se conformant à un trajet riffcool-couplet-refrain sans risque ou presque, retrouvant quelques bribes de la magie acidulée qui a forgée les meilleurs titres de son répertoire depuis 2002. L'unique moment de suspension acoustique "When I Was Young" a presque de quoi être hypnotique... Cela nous fait réaliser que l'un des problèmes de Nada Surf réside, tout comme sur son album de reprises et même celui qui le précède, dans son manque d'imagination sonore chronique. Souvent les mélodies sont attachantes, même si elles ont toujours tendance à chercher le traitement radiophonique, mais se noient les unes dans les autres par un arrangement guitare-basse-batterie identique. Quelques indices épars, comme les guitares nostalgiques de "Teenage Dreams", font comprendre qu'un travail sur les ambiances sonores, qu'une ligne blanche sur les harmonies vocales trop systématiques, qu'un peu plus de nerfs aideraient à s'intéresser individuellement aux compositions. La vitesse de croisière est ici très agréable à subir mais la tracklist reste anecdotique...
Pour ce qui est de son sixième album, on est toujours aussi loin de High/Low mais ça se réveille un peu. Possible qu'aller jusqu'au bout de sa connerie sur If I Had A Hi-Fi lui a permis de repartir du bon panard. "Clear Eye Clouded Mind" envoie bien la sauce, introduit un album guimauvement monochrome que les amateurs de chansons hyper-mélodiques avec bons murs de guitares et arpèges soignés se feront un plaisir coupable de grignoter. Dix titres se conformant à un trajet riffcool-couplet-refrain sans risque ou presque, retrouvant quelques bribes de la magie acidulée qui a forgée les meilleurs titres de son répertoire depuis 2002. L'unique moment de suspension acoustique "When I Was Young" a presque de quoi être hypnotique... Cela nous fait réaliser que l'un des problèmes de Nada Surf réside, tout comme sur son album de reprises et même celui qui le précède, dans son manque d'imagination sonore chronique. Souvent les mélodies sont attachantes, même si elles ont toujours tendance à chercher le traitement radiophonique, mais se noient les unes dans les autres par un arrangement guitare-basse-batterie identique. Quelques indices épars, comme les guitares nostalgiques de "Teenage Dreams", font comprendre qu'un travail sur les ambiances sonores, qu'une ligne blanche sur les harmonies vocales trop systématiques, qu'un peu plus de nerfs aideraient à s'intéresser individuellement aux compositions. La vitesse de croisière est ici très agréable à subir mais la tracklist reste anecdotique...
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
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