Band Of Horses
Cease To Begin |
Label :
Sub Pop |
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Après un premier album remarqué paru en 2006, qui contenait quelques bijoux, tels "The Great Salt Lake", "Monsters" et bien sûr "The Funeral", devenu le titre le plus connu du groupe, Band Of Horses, mené par Ben Bridwell, revient un peu plus d'un an plus tard avec un nouveau disque. Après avoir quitté Seattle et s'être relocalisé en Caroline du Sud, région de naissance de Bridwell, le groupe, qui n'avait cessé de tourner un peu partout et de voir ses membres le quitter les uns après les autres depuis la sortie de son premier effort (particulièrement Mat Brooke, parti fonder Grand Archives pour deux albums ouvragés en 2008 et 2009), se stabilisa sous la forme d'un trio (Ben Bridwell au chant et à la guitare, Creighton Barrett à la batterie et Rob Hampton à la basse et à la guitare). Pour enregistrer ce nouvel opus, les trois hommes étant rapidement rejoint par Ryan Monroe aux claviers, qui ne devint néanmoins un membre officiel du groupe qu'après la sortie du disque, bien qu'il participa à celui-ci.
S'associant de nouveau à Phil Ek, producteur renommé de Seattle (qui a travaillé, entre autres, avec Jack Endino, Built to Spill, Earth, The Halo Benders, The Shins, Mudhoney ou encore les Fleet Foxes), Band Of Horses retrouve sur Cease To Begin le son ample de son premier disque, qui se voit ici encore davantage développé. Ce disque se situe dans la parfaite continuité de son prédécesseur, alliant des morceaux rock fougueux à des titres plus apaisés. Certes point de "The Funeral" à l'horizon, mais dix chansons qui nous dévoilent tout le talent des membres de la formation. Et ce talent jaillit dès les premières mesures de "Is There A Ghost", morceau bien catchy et efficace en diable, idéal pour débuter la présente galette, vite suivi du meilleur titre de l'album à mon sens, "Ode To LRC", indéniablement une des plus grandes réussites tous albums confondus de la formation, morceau entraînant où la batterie de Creighton Barrett ressort particulièrement bien, tout comme la saisissante voix de Ben Bridwell, l'ensemble étant dominé par un riff de guitare qui s'immiscera dans votre esprit pour ne plus en sortir. Après ces deux brillantes chevauchées initiales, le tempo ralentit quelque peu avec "No One's Gonna Love You" et "Detlef Schrempf", toutes en retenue et en sobriété, la voix de Bridwell faisant de nouveau des merveilles. L'enjouée "The General Specific" et son piano bondissant leur succède, avant que le court instrumental "Lamb On The Lam (In The City)" ne prépare parfaitement la ruade qu'est "Islands On The Coast", où les guitares scintillent et rugissent en même temps, soutenues par une section rythmique irréprochable et littéralement en feu. La délicate "Marry Song" suit avant le dernier assaut guitaristique du disque, "Cigarettes, Wedding Bands", où la voix rageuse de Bridwell impressionne. "Window Blues" clôt l'album sur une note tranquille et apaisée, un discret banjo se faisant notamment entendre.
Avec ce disque, Band Of Horses passe avec brio l'écueil du fameux deuxième album. Sans se réinventer profondément et en poursuivant dans le sillon de leur première œuvre, et tout en évitant la bête redite, le groupe de Ben Bridwell nous prouve ici, et en un peu plus de trente minutes, son indéniable talent et ses possibilités pour construire une musique ouvragée, parfois tentée d'une certaine mélancolie, parfois fougueuse et très accrocheuse, mais toujours passionnante. La superbe voix de Bridwell, bien soutenu par ses comparses au moyen d'habiles harmonies vocales, la production ample du disque et des partitions de guitares délicatement entrelacées et puissantes, ainsi qu'une batterie très présente, font de cet album une réussite en tous points. La bride a été détachée, les chevaux sont définitivement lancés !
S'associant de nouveau à Phil Ek, producteur renommé de Seattle (qui a travaillé, entre autres, avec Jack Endino, Built to Spill, Earth, The Halo Benders, The Shins, Mudhoney ou encore les Fleet Foxes), Band Of Horses retrouve sur Cease To Begin le son ample de son premier disque, qui se voit ici encore davantage développé. Ce disque se situe dans la parfaite continuité de son prédécesseur, alliant des morceaux rock fougueux à des titres plus apaisés. Certes point de "The Funeral" à l'horizon, mais dix chansons qui nous dévoilent tout le talent des membres de la formation. Et ce talent jaillit dès les premières mesures de "Is There A Ghost", morceau bien catchy et efficace en diable, idéal pour débuter la présente galette, vite suivi du meilleur titre de l'album à mon sens, "Ode To LRC", indéniablement une des plus grandes réussites tous albums confondus de la formation, morceau entraînant où la batterie de Creighton Barrett ressort particulièrement bien, tout comme la saisissante voix de Ben Bridwell, l'ensemble étant dominé par un riff de guitare qui s'immiscera dans votre esprit pour ne plus en sortir. Après ces deux brillantes chevauchées initiales, le tempo ralentit quelque peu avec "No One's Gonna Love You" et "Detlef Schrempf", toutes en retenue et en sobriété, la voix de Bridwell faisant de nouveau des merveilles. L'enjouée "The General Specific" et son piano bondissant leur succède, avant que le court instrumental "Lamb On The Lam (In The City)" ne prépare parfaitement la ruade qu'est "Islands On The Coast", où les guitares scintillent et rugissent en même temps, soutenues par une section rythmique irréprochable et littéralement en feu. La délicate "Marry Song" suit avant le dernier assaut guitaristique du disque, "Cigarettes, Wedding Bands", où la voix rageuse de Bridwell impressionne. "Window Blues" clôt l'album sur une note tranquille et apaisée, un discret banjo se faisant notamment entendre.
Avec ce disque, Band Of Horses passe avec brio l'écueil du fameux deuxième album. Sans se réinventer profondément et en poursuivant dans le sillon de leur première œuvre, et tout en évitant la bête redite, le groupe de Ben Bridwell nous prouve ici, et en un peu plus de trente minutes, son indéniable talent et ses possibilités pour construire une musique ouvragée, parfois tentée d'une certaine mélancolie, parfois fougueuse et très accrocheuse, mais toujours passionnante. La superbe voix de Bridwell, bien soutenu par ses comparses au moyen d'habiles harmonies vocales, la production ample du disque et des partitions de guitares délicatement entrelacées et puissantes, ainsi qu'une batterie très présente, font de cet album une réussite en tous points. La bride a été détachée, les chevaux sont définitivement lancés !
Parfait 17/20 | par Poukram |
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