Abra
Princess |
Label :
True Panther Sounds |
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Attention, ce petit disque va bouleverser vos aprioris.
J'ai découvert ce disque un peu au hasard, et surtout sur un malentendu. Tout d'abord, il faut savoir qu'Abra s'est auto-surnommée The Darkwave Duchess. En bon fan de new wave que je suis, j'ai immédiatement pensé que cette jeune fille faisait une sorte de cold wave, qu'il fallait à tout prix que j'écoute ça.
Le disque est en écoute sur le net, et c'est en découvrant l'artwork que je me dis que j'ai peut être fait fausse route, ça fait pas très new wave une telle photo. Mais bon, celle du Posthuman d'Ashcode non plus, et pourtant...
"Come 4 Me", courte intro de ce Princess met tout de suite les choses au clair. Il n'est pas question de Cold Wave ici, mais plutôt d'un mélange de hip hop, d'electro, de r'n'b, pour un rendu résolument addictif.
Il faut savoir qu'Abra n'est pas comme la majorité de ces chanteuses r'n'b qui ne font que chanter sur les beats d'un producteur et remuer leurs courbes dans des clips. Elle fait tout toute seule, sur le laptop de sa chambre. Elle a sorti deux Eps en autoprod (en écoute sur son bandcamp) avant la consécration avec celui ci, distribué par Beggars, excusez du peu. Ceci explique sans doute la grande couverture médiatique, et sa présence au Pitchfork festival il y a quelques semaines.
Avec ses instrus chiadées, des sons rappelant parfois les prods des grandes heures de Michael Jackson, Abra maitrise, n'abuse de rien. Absence d'autotune, elle préfère doubler sa voix par moment plutôt que la planquer sous des effets. Les titres sont carrés, les rythmiques sont calées, même les breaks arrivent pile quand il faut avant de repartir sur des mélodies synthétiques avec sa voix d'ingénue. S'aventurant même sur du hip hop aux beats presque badass ("Big Boi"), elle se risque au spoken words avec succès. Sans s'en rendre compte, elle balance un vrai tube au milieu du disque, le génial "Pull Up" avec sa mélodie faite avec un semblant de steel drum, c'est accrocheur, et surtout très bien foutu.
Le rythme rebondissant de "Thinking Of U" nous achève, très dark & lumineux à la fois, intelligent & euphorisant.
"Sur un malentendu, ça peut marcher" nous disait ce bon vieux Jean Claude D., ce disque en est un bel exemple. Je ne vais pas dire qu'un nouveau monde s'ouvre à moi étant déjà habitué et amateur de ce genre de sons, mais Princess peut plaire à la fois à ceux & celles qui aiment le hip hop, les sonorités 80/90's, et surtout aux curieux.
J'ai découvert ce disque un peu au hasard, et surtout sur un malentendu. Tout d'abord, il faut savoir qu'Abra s'est auto-surnommée The Darkwave Duchess. En bon fan de new wave que je suis, j'ai immédiatement pensé que cette jeune fille faisait une sorte de cold wave, qu'il fallait à tout prix que j'écoute ça.
Le disque est en écoute sur le net, et c'est en découvrant l'artwork que je me dis que j'ai peut être fait fausse route, ça fait pas très new wave une telle photo. Mais bon, celle du Posthuman d'Ashcode non plus, et pourtant...
"Come 4 Me", courte intro de ce Princess met tout de suite les choses au clair. Il n'est pas question de Cold Wave ici, mais plutôt d'un mélange de hip hop, d'electro, de r'n'b, pour un rendu résolument addictif.
Il faut savoir qu'Abra n'est pas comme la majorité de ces chanteuses r'n'b qui ne font que chanter sur les beats d'un producteur et remuer leurs courbes dans des clips. Elle fait tout toute seule, sur le laptop de sa chambre. Elle a sorti deux Eps en autoprod (en écoute sur son bandcamp) avant la consécration avec celui ci, distribué par Beggars, excusez du peu. Ceci explique sans doute la grande couverture médiatique, et sa présence au Pitchfork festival il y a quelques semaines.
Avec ses instrus chiadées, des sons rappelant parfois les prods des grandes heures de Michael Jackson, Abra maitrise, n'abuse de rien. Absence d'autotune, elle préfère doubler sa voix par moment plutôt que la planquer sous des effets. Les titres sont carrés, les rythmiques sont calées, même les breaks arrivent pile quand il faut avant de repartir sur des mélodies synthétiques avec sa voix d'ingénue. S'aventurant même sur du hip hop aux beats presque badass ("Big Boi"), elle se risque au spoken words avec succès. Sans s'en rendre compte, elle balance un vrai tube au milieu du disque, le génial "Pull Up" avec sa mélodie faite avec un semblant de steel drum, c'est accrocheur, et surtout très bien foutu.
Le rythme rebondissant de "Thinking Of U" nous achève, très dark & lumineux à la fois, intelligent & euphorisant.
"Sur un malentendu, ça peut marcher" nous disait ce bon vieux Jean Claude D., ce disque en est un bel exemple. Je ne vais pas dire qu'un nouveau monde s'ouvre à moi étant déjà habitué et amateur de ce genre de sons, mais Princess peut plaire à la fois à ceux & celles qui aiment le hip hop, les sonorités 80/90's, et surtout aux curieux.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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