Esmerine
Dalmak |
Label :
Constellation |
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Un petit aller-simple Montréal-Istanbul ça vous tente ?
C'est un peu ce que propose Esmerine avec ce nouveau disque, Dalmak qui, soit dit en passant, veut dire en turc Contempler, Se faire absorber..., en un mot, c'est l'idée de l'immersion totale dans la culture & la musique de la ville, un peu à la manière de Crossing The Bridge, le film de Fatih Akin qui suit Alexander Hacke (bassiste d'Einsturzende Neubaten de son état) dans ses rencontres dans les méandres de la ville.
Cet album est né au cours d'une résidence du groupe à Istanbul, où ils ont collaboré avec des musiciens turcs (dont je vous épargne les noms presque imprononçables) pour un album empli d'images, à écouter les yeux grands fermés. Les morceaux s'enchaînent, tels des bribes, des instants figés toujours en mouvement. On suit un enfant, le déballage d'un marché, une dispute, les instruments se font conteurs, marionnettistes des images mentales qui se forment & se déforment au gré des Darbukas, des violons & violoncelles, percussions en tout genre. Sans oublier ces sons troublants, venant d'instruments dont je ne connais même pas le nom.
Pour autant, on n'est pas vraiment en terrain inconnu avec ce disque. On peut retrouver quelques constructions chères à Godspeed par exemple, en remplaçant les guitares par d'autres cordes méditerranéennes, le frisson est partout, les images qui viennent seront différentes à chaque écoute... On peut aussi se focaliser sur les photographies qui ornent Dalmak, se perdent dans les détails, dans l'immensité de la ville.
Etre absorbé, Contempler... Dalmak vous mènera plus loin que bien des disques, l'invitation est trop plaisante pour refuser un tel voyage immobile, et vous ne serez pas déçus, croyez moi.
C'est un peu ce que propose Esmerine avec ce nouveau disque, Dalmak qui, soit dit en passant, veut dire en turc Contempler, Se faire absorber..., en un mot, c'est l'idée de l'immersion totale dans la culture & la musique de la ville, un peu à la manière de Crossing The Bridge, le film de Fatih Akin qui suit Alexander Hacke (bassiste d'Einsturzende Neubaten de son état) dans ses rencontres dans les méandres de la ville.
Cet album est né au cours d'une résidence du groupe à Istanbul, où ils ont collaboré avec des musiciens turcs (dont je vous épargne les noms presque imprononçables) pour un album empli d'images, à écouter les yeux grands fermés. Les morceaux s'enchaînent, tels des bribes, des instants figés toujours en mouvement. On suit un enfant, le déballage d'un marché, une dispute, les instruments se font conteurs, marionnettistes des images mentales qui se forment & se déforment au gré des Darbukas, des violons & violoncelles, percussions en tout genre. Sans oublier ces sons troublants, venant d'instruments dont je ne connais même pas le nom.
Pour autant, on n'est pas vraiment en terrain inconnu avec ce disque. On peut retrouver quelques constructions chères à Godspeed par exemple, en remplaçant les guitares par d'autres cordes méditerranéennes, le frisson est partout, les images qui viennent seront différentes à chaque écoute... On peut aussi se focaliser sur les photographies qui ornent Dalmak, se perdent dans les détails, dans l'immensité de la ville.
Etre absorbé, Contempler... Dalmak vous mènera plus loin que bien des disques, l'invitation est trop plaisante pour refuser un tel voyage immobile, et vous ne serez pas déçus, croyez moi.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute : https://esmerine.bandcamp.com/album/dalmak
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