No Shangsa
Blind-Driving |
Label :
Gigors Electric |
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Pendant pas mal de temps, et encore aujourd'hui me direz vous, une bonne partie de la population snobait le rock français. Je dis rock au sens large, pas forcément Téléphone ou Noir Désir, ni Zaz ou encore Bénabar. Quoique là on navigue plus vers la variété, mais bref, vous voyez ce que je veux dire. Depuis quelques années, des petits malins ont compris comment dévier ce rejet, et se faire accepter par ces snobs musicaux, rejetant d'un bloc le chant en français. La solution, elle leur pendait au nez. Exclure la voix, ne faire qu'un avec son instrument, et le faire résonner jusqu'à ce que mort s'en suive. Oui j'exagère à peine. Mais No Shangsa est de ceux là. Remy Bricka aussi, mais ça, c'est une autre histoire.
Pied au plancher, ces mecs attaquent très fort avec "O Sole Mio". Rassurez vous, ce titre n'a pas grand chose à voir avec l'hymne des gondoliers vénitiens, les riffs qu'on pourrait qualifier d'heavy sans en rougir se mêlent au clavier, la batterie se fait sauvage, nerveuse, sans jamais faiblir tout au long de la dizaine de titres de cet album. Alternant moments de bravoure ("La croisière abuse", machine de guerre construite pour le live) et mélodies entêtantes, les nappes synthétiques avec les riffs puissants, le groupe déborde d'imagination sans jamais tomber dans la démonstration, maîtrisant les montées comme les (rares) passages un tantinet plus calmes ("Hooker With A Cigar" & sa caisse claire tellement 90's), le groupe gère à merveille les variations sur un même thème, un peu comme s'ils voulaient nous prouver qu'on peut hocher la tête d'au moins dix manières différentes. Vos cervicales leur diront merci un jour.
Alors forcément, un trio qui fricote avec le noise & le math-rock, qui noie sa guitare dans les notes synthétique pour vous faire remuer, ça vous rappelle Marvin. Et vous n'auriez pas totalement tort. Mais même si les groupes sont comparables en de nombreux points, il n'est pas question de préférer un à l'autre. Cela n'avancerait pas à grand chose. Autant ne pas bouder son plaisir et écouter Blind-Driving en hochant comme des benêts, tels Wayne & Garth lors de leur première émission avec Benjamin.
Pied au plancher, ces mecs attaquent très fort avec "O Sole Mio". Rassurez vous, ce titre n'a pas grand chose à voir avec l'hymne des gondoliers vénitiens, les riffs qu'on pourrait qualifier d'heavy sans en rougir se mêlent au clavier, la batterie se fait sauvage, nerveuse, sans jamais faiblir tout au long de la dizaine de titres de cet album. Alternant moments de bravoure ("La croisière abuse", machine de guerre construite pour le live) et mélodies entêtantes, les nappes synthétiques avec les riffs puissants, le groupe déborde d'imagination sans jamais tomber dans la démonstration, maîtrisant les montées comme les (rares) passages un tantinet plus calmes ("Hooker With A Cigar" & sa caisse claire tellement 90's), le groupe gère à merveille les variations sur un même thème, un peu comme s'ils voulaient nous prouver qu'on peut hocher la tête d'au moins dix manières différentes. Vos cervicales leur diront merci un jour.
Alors forcément, un trio qui fricote avec le noise & le math-rock, qui noie sa guitare dans les notes synthétique pour vous faire remuer, ça vous rappelle Marvin. Et vous n'auriez pas totalement tort. Mais même si les groupes sont comparables en de nombreux points, il n'est pas question de préférer un à l'autre. Cela n'avancerait pas à grand chose. Autant ne pas bouder son plaisir et écouter Blind-Driving en hochant comme des benêts, tels Wayne & Garth lors de leur première émission avec Benjamin.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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