Brendan Benson
The Alternative To Love |
Label :
V2 |
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Un vétéran de l'ombre, ce Brendan. Révélé au grand public par une certaine collaboration avec Jack White en 2006, le bonhomme possède pourtant déjà à ce moment là un CV fourni, et vient de sortir son troisième album, que voilà.
Entrée en la matière classique, efficace, carrée, "Spit It Out" pose les bases d'une pop-rock soignée et directe, une marque de fabrique qui semble innée. "Feel Like Myself" et "Alternative To Love" ne démentent pas à la règle, Benson nous faisant part de sa surprenante maîtrise de la mélodie, loin des affres d'une facilité power-pop qu'on serait en droit de redouter. Cuomo si tu nous écoute... En seul maître à bord, il s'essaie à des arrangements orchestraux éhontés ("The Pledge", "Feel Like Myself") entre deux ballades fredonnées par-ci par-là, d'une simplicité à faire pâlir un Evan Dando dans la force de l'âge ("What I'm Looking For", simplement effarante). Le tout est agrémenté de caustiques solos qui prouve que derrière le songwriter de talent se cache également un technicien aguerri dont le timbre fragile et attachant apportera beaucoup aux futurs Raconteurs. Perfectionniste et touche-à-tout, il mise sur des ambiances travaillées, avec un recourt presque grisant aux claviers, qui aboutiront sur les rares moments un peu longs de l'album (notamment "Biggest Fan"), mais jamais dispensables.
Ainsi, loin de révolutionner quoi que ce soit, Brendan Benson trace sa route et se fend d'un opus chatoyant et rondement mené.
Entrée en la matière classique, efficace, carrée, "Spit It Out" pose les bases d'une pop-rock soignée et directe, une marque de fabrique qui semble innée. "Feel Like Myself" et "Alternative To Love" ne démentent pas à la règle, Benson nous faisant part de sa surprenante maîtrise de la mélodie, loin des affres d'une facilité power-pop qu'on serait en droit de redouter. Cuomo si tu nous écoute... En seul maître à bord, il s'essaie à des arrangements orchestraux éhontés ("The Pledge", "Feel Like Myself") entre deux ballades fredonnées par-ci par-là, d'une simplicité à faire pâlir un Evan Dando dans la force de l'âge ("What I'm Looking For", simplement effarante). Le tout est agrémenté de caustiques solos qui prouve que derrière le songwriter de talent se cache également un technicien aguerri dont le timbre fragile et attachant apportera beaucoup aux futurs Raconteurs. Perfectionniste et touche-à-tout, il mise sur des ambiances travaillées, avec un recourt presque grisant aux claviers, qui aboutiront sur les rares moments un peu longs de l'album (notamment "Biggest Fan"), mais jamais dispensables.
Ainsi, loin de révolutionner quoi que ce soit, Brendan Benson trace sa route et se fend d'un opus chatoyant et rondement mené.
Parfait 17/20 | par Lulum |
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