Lower Dens
Twin-Hand Movement |
Label :
Gnomonsong |
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J'ai découvert Lower Dens en live, en première partie de Deerhunter en 2011. Son médiocre, faible présence scénique, je n'ai pas insisté. Ce n'est qu'un an plus tard, en les voyant annoncés à la Route du Rock, que je me suis penché sur leur discographie. Et là, j'ai découvert les pépites cachées derrière les grosses lunettes de Jana Hunter et la mèche de hipster pitchforkien du bassiste Geoff Graham : une pop-rock atmosphérique subtilement construite, qui prend sa source entre Stereolab et Television.
Ce premier essai est encore un peu flottant, par rapport à son successeur Nootropics. Mais les principes sont déjà en place : une voix aérienne et androgyne entre Bradford Cox et Laetitia Sadier ; des lignes claires de guitares et de basse qui s'entrelacent en flirtant parfois avec la dissonance, parfois avec le psychédélisme, parfois avec le garage-rock furieux ; une rythmique rudimentaire mais inventive et variée ; des passages instrumentaux qui installent un univers onirique.
Malgré quelques longueurs (les 6'26 au ralenti de "Plastic & Powder"), cet album installe discrètement Lower Dens entre le post-garage d'Electrelane et le post-shoegaze de Deerhunter.
Ce premier essai est encore un peu flottant, par rapport à son successeur Nootropics. Mais les principes sont déjà en place : une voix aérienne et androgyne entre Bradford Cox et Laetitia Sadier ; des lignes claires de guitares et de basse qui s'entrelacent en flirtant parfois avec la dissonance, parfois avec le psychédélisme, parfois avec le garage-rock furieux ; une rythmique rudimentaire mais inventive et variée ; des passages instrumentaux qui installent un univers onirique.
Malgré quelques longueurs (les 6'26 au ralenti de "Plastic & Powder"), cet album installe discrètement Lower Dens entre le post-garage d'Electrelane et le post-shoegaze de Deerhunter.
Très bon 16/20 | par Myfriendgoo |
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