Big Black
The Hammer Party |
Label :
Touch And Go |
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A ceux qui ne se sont pas encore faits une idée de ce qu'ést l'avant-Shellac, on conseillerait à des auditeurs hémophiles de se couvrir les oreilles avec des cottes de maille. The Hammer Party compile les trois minis albums de Big Black parus entre 1982 et 1984 que sont Lungs, Bulldozer et Racer X. Trois EP de six titres, faites le compte. Dix huit titres contondants comme des marteaux, perçants comme des forets, tranchants comme des couteaux de bouchers.
Ca commence sournoisement avec "Steelworker". Non, il ne s'agit pas d'un moustique qui menace, c'est le son très aigu d'une guitare qui est là pour empêcher de dormir. Une boîte à rythme, en froid métronome industriel, ajoute au cadencement cauchemardesque. "Live In A Hole" est la première secousse violente et "Dead Billy" témoigne d'un chant acéré d'un Steve Albini aussi malsain que possible. Entretemps, le chicagoan solitaire est joint par des membres du groupe Naked Raygun et "Cables" gifle méchamment à la gueule. "Texas" assène d'un tempo rapide rappelant l'appartenance punk du groupe et attaque comme une nuée de taons agressifs.
Dès qu'on arrive à "Racer X", le son est plus hardcore et plus pénétrant, si bien que l'on pourrait s'attendre à se faire extirper les viscères de l'abdomen d'un coup sec. L'enclenchement de la scie circulaire "Shotgun" n'arrange pas la situation. L'ultra rapide et très agressif "The Ugly American" quant à lui, ponctué par ses souffles d'un saxophone bilieux, nous achève! Au bout du dernier tiers de cette compilation qui se termine par un un peu funk et pince sans rire "The Big Payback", on finit de franchir un tunnel chronologique reliant Suicide ou Métal Urbain à d'autres groupes influencés dont certains épanderont un genre appelé indus.
Big Black se classe dans la catégorie des groupes dangereux parce que dérangeant par une musique et des textes aux contenus durs et violents. Des contenus exprimés d'une tournure telle que de se cogner de plein fouet contre un pilier en béton! La musique de Big Black devait faire forcément peur.
Ca commence sournoisement avec "Steelworker". Non, il ne s'agit pas d'un moustique qui menace, c'est le son très aigu d'une guitare qui est là pour empêcher de dormir. Une boîte à rythme, en froid métronome industriel, ajoute au cadencement cauchemardesque. "Live In A Hole" est la première secousse violente et "Dead Billy" témoigne d'un chant acéré d'un Steve Albini aussi malsain que possible. Entretemps, le chicagoan solitaire est joint par des membres du groupe Naked Raygun et "Cables" gifle méchamment à la gueule. "Texas" assène d'un tempo rapide rappelant l'appartenance punk du groupe et attaque comme une nuée de taons agressifs.
Dès qu'on arrive à "Racer X", le son est plus hardcore et plus pénétrant, si bien que l'on pourrait s'attendre à se faire extirper les viscères de l'abdomen d'un coup sec. L'enclenchement de la scie circulaire "Shotgun" n'arrange pas la situation. L'ultra rapide et très agressif "The Ugly American" quant à lui, ponctué par ses souffles d'un saxophone bilieux, nous achève! Au bout du dernier tiers de cette compilation qui se termine par un un peu funk et pince sans rire "The Big Payback", on finit de franchir un tunnel chronologique reliant Suicide ou Métal Urbain à d'autres groupes influencés dont certains épanderont un genre appelé indus.
Big Black se classe dans la catégorie des groupes dangereux parce que dérangeant par une musique et des textes aux contenus durs et violents. Des contenus exprimés d'une tournure telle que de se cogner de plein fouet contre un pilier en béton! La musique de Big Black devait faire forcément peur.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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