The Men
Open Your Heart |
Label :
Sacred Bones |
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Foutre ! Je n'avais rien compris à The Men. L'année dernière, lors de la sortie de leur opus sur Sacred Bones, j'y avais vu un compromis ambivalent entre fougue et maîtrise technique... À vouloir chercher trop loin, j'en étais venu à juger le groupe sur ce qu'il n'était pas. À la sortie de Open Your Heart, mon erreur m'a frappé : The Men n'est qu'un groupe qui envoie du pâté. Rien de plus, rien de moins ! Vouloir leur prêter des arrières pensées de "best-of du rock" à cause de leur éclectisme, c'est se tromper de groupe. Ils se présentent eux-mêmes comme juste une bande de gars sans étiquettes qui s'expriment, avec comme moyen le rock'n'roll.
Et du rock, ils en font ! Après avoir sagement décidé de canaliser leur trop plein de bruit sur Leave Home et avoir recruté un vrai batteur, les Men reviennent avec toujours autant d'influences, mais orientées différemment. Et pour ne rien gâcher, les mecs brouillent les pistes. Parlons-en tiens, des pistes ! "Country Song" n'a rien de country ("Candy", par contre...), "Presence" n'a pas de parenté particulière avec Led Zep ("Turn It Around", en revanche...), Oscillation ne flirte pas avec Silver Apples (mais "Presence", si). "Animal", elle, est bel et bien animale, le parfait échantillon de la spontanéité et du dynamisme du groupe. Flirtant à leurs heures perdues avec Yo La Tengo et Ennio Morricone ("Country Song"), le shoegaze pré-Loveless de MBV ("Please Don't Go Away"), le psychédélisme plombé des Spacemen 3 ("Presence") ou encore le songwriting des Replacements ("Candy"), The Men peut se permettre de peindre des paysages extrêmement variés à coup de duos de guitares. Depuis la prise en main de la batterie par Rich Samis, les jeux de guitare de Mark Perro et Nick Chiericozzi ont pris plus d'ampleur et leur permet d'exploiter à fond les possibilités de leurs deux instruments superposés.
À l'image de la chanson titre très "pan dans ta gueule", Open Your Heart tient toutes ses promesses, The Men nous offrant ici leur coeur, tout frais arraché des tripes qu'ils ne cessent de balancer pendant trois quarts d'heure. Toujours aussi intenses, irrévérencieux et amicaux, ces gars ont encore plus élargis leur catalogue en y ajoutant ce qu'il fallait de fraîcheur. C'est con et c'est bon !
Et du rock, ils en font ! Après avoir sagement décidé de canaliser leur trop plein de bruit sur Leave Home et avoir recruté un vrai batteur, les Men reviennent avec toujours autant d'influences, mais orientées différemment. Et pour ne rien gâcher, les mecs brouillent les pistes. Parlons-en tiens, des pistes ! "Country Song" n'a rien de country ("Candy", par contre...), "Presence" n'a pas de parenté particulière avec Led Zep ("Turn It Around", en revanche...), Oscillation ne flirte pas avec Silver Apples (mais "Presence", si). "Animal", elle, est bel et bien animale, le parfait échantillon de la spontanéité et du dynamisme du groupe. Flirtant à leurs heures perdues avec Yo La Tengo et Ennio Morricone ("Country Song"), le shoegaze pré-Loveless de MBV ("Please Don't Go Away"), le psychédélisme plombé des Spacemen 3 ("Presence") ou encore le songwriting des Replacements ("Candy"), The Men peut se permettre de peindre des paysages extrêmement variés à coup de duos de guitares. Depuis la prise en main de la batterie par Rich Samis, les jeux de guitare de Mark Perro et Nick Chiericozzi ont pris plus d'ampleur et leur permet d'exploiter à fond les possibilités de leurs deux instruments superposés.
À l'image de la chanson titre très "pan dans ta gueule", Open Your Heart tient toutes ses promesses, The Men nous offrant ici leur coeur, tout frais arraché des tripes qu'ils ne cessent de balancer pendant trois quarts d'heure. Toujours aussi intenses, irrévérencieux et amicaux, ces gars ont encore plus élargis leur catalogue en y ajoutant ce qu'il fallait de fraîcheur. C'est con et c'est bon !
Parfait 17/20 | par X_Wazoo |
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