Tokyo/Overtones
The Underground Karaoke |
Label :
Microcultures |
||||
Depuis une petite douzaine d'années, Tokyo/Overtones représente le coté artisanale du rock, démarchage avec petite démo de quatres titres, puis un premier album éponyme sorti en 2005 grâce aux souscriptions. Ils remettent ça en 2012, après presque quatre ans de travail, par le biais du label Microcultures, chantre du commerce écoutable (uh,uh), petite boîte de prod' qui marchent avec les préventes & les souscriptions, une fameuse idée à notre époque....
Ce disque donc, nommé The Underground Karaoke, est encore une fois un parfait mélange de jolies popsongs ( "Citizens Of The World" & ses cordes feutrées), de fulgurances électroniques (un "Haziel Killer" que n'aurait pas renié le Radiohead de Kid A), un joyeux fourre tout qui ne pêche pas par trop de papillonnage, alternant avec audace les ballades minimales au piano (avec un clavier sonnant parfois comme dans un tube de 10CC, excusez du peu), et les tubes en puissance ("Jane Dollar", "(Bipolar) Girl" a faire lever des stades entier) pour un tout extrêmement cohérent, porté entièrement par la voix de Laurent Ambroggianni (pas très local pour un type du Havre, je vous l'accorde).
Avec une facilité déconcertante ces types du Havre te font un road movie passant de la tristesse du port au club le plus estival (oui, oui, il y a un été au Havre) (l'étonnant "Everything Happens In July"), on se retrouve autour d'un feu de camp entonner "The Red-Eyed Rabbit", avant de repartir chacun vers ses occupations, se disant 'C'est (p)Havrais, c'est déjà fini....'
J'aurai pu en faire de bien pire, mais si quelque chose devait sortir de cette chronique, que ce soit l'image d'un bon album, pas une mauvaise blague régionaliste !
Ce disque donc, nommé The Underground Karaoke, est encore une fois un parfait mélange de jolies popsongs ( "Citizens Of The World" & ses cordes feutrées), de fulgurances électroniques (un "Haziel Killer" que n'aurait pas renié le Radiohead de Kid A), un joyeux fourre tout qui ne pêche pas par trop de papillonnage, alternant avec audace les ballades minimales au piano (avec un clavier sonnant parfois comme dans un tube de 10CC, excusez du peu), et les tubes en puissance ("Jane Dollar", "(Bipolar) Girl" a faire lever des stades entier) pour un tout extrêmement cohérent, porté entièrement par la voix de Laurent Ambroggianni (pas très local pour un type du Havre, je vous l'accorde).
Avec une facilité déconcertante ces types du Havre te font un road movie passant de la tristesse du port au club le plus estival (oui, oui, il y a un été au Havre) (l'étonnant "Everything Happens In July"), on se retrouve autour d'un feu de camp entonner "The Red-Eyed Rabbit", avant de repartir chacun vers ses occupations, se disant 'C'est (p)Havrais, c'est déjà fini....'
J'aurai pu en faire de bien pire, mais si quelque chose devait sortir de cette chronique, que ce soit l'image d'un bon album, pas une mauvaise blague régionaliste !
Bon 15/20 | par X_Lok |
En ligne
285 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages