The Psychedelic Furs
Mirror Moves |
Label :
Columbia |
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Les Psychedelic Furs sont des néo-romantiques qui sont parvenus à caser un lyrisme à la fois ample et austère, dans un format pop rigide et il faut le dire,quelque peu " putassier " au détour de certains morceaux. Mais sans qu'on puisse pour autant dire qu'ils ont fondamentalement renié leur identité à plusieurs facettes au fil du temps.
Mirror Moves , comme tous leurs albums sonne très typé années 80, avec cette rythmique ultra carré et aux sonorités lorgnant parfois ouvertement sur le synthétique mais aussi avec ces cuivres criards qui surgissent, non sans à propos toutefois, aux entournures de quelques morceaux.
L'atmosphère reste, quant à elle, relativement entachée de cette mélancolie retenue, typique du groupe, et qui les rapproche globalement des autres fleurons de la new-wave de cette époque.
Leur musique renvoie donc dans l'ensemble à un quotidien assez grisâtre tout en portant un regard à la fois lumineux et désespéré vers le lointain, en tension entre rêve et réalité.
A cela vient parfois s'ajouter, au détour de quelques morceaux, une touche légèrement dansante qui, en plus d'un sens mélodique affirmé, ne sera sans doute pas étrangère à quelques coups de langue donnés aux charts et qui se concrétisera assez nettement 2 ans plus tard avec le morceau "Pretty In Pink" et par l'entremise d'un son qui aura fini par délaisser sa sécheresse originelle pour devenir plus ouvertement FM. On ne saurait en effet cantonner les Psychedelic Furs dans la tristesse car ce ne sont pas les velléités dansantes qui firent défaut au détour de leur carrière. Disons juste que ce n'est pas dans ce genre qu'ils signèrent leurs morceaux les plus inoubliables.
Mais on ne saurait parler des Psychedelic Furs sans faire allusion au chant de Richard Butler, avec ce grain de voix si particuliers, à la fois grave, râpeux et sensuel et à cette dualité entre précision chirurgicale et variations d'intonations bien senties qui apportent à la fois rebondissements et saveur,, profondeur et dimension mais aussi chaleur et humanité aux morceaux. Un chant qui se prête donc à merveille à ce qui reste selon moi la substantifique moelle de ce groupe, c'est-à-dire un lyrisme à la fois puissant et pudique, le reste n'étant qu'apparat qui participe finalement à faire de ce groupe un groupe discret mais pourtant indispensable.
Et sans être le plus indispensable de leur album, Mirror Moves n'en reste pas moins très agréable voire parfois même addictif au détour de morceaux tels que "The Ghost In You" ou encore "Heaven".
Nul doute que leur aura si particulière saura résister au temps et les laisser figurer parmi les références discrètes mais incontournables de la new-wave.
Mirror Moves , comme tous leurs albums sonne très typé années 80, avec cette rythmique ultra carré et aux sonorités lorgnant parfois ouvertement sur le synthétique mais aussi avec ces cuivres criards qui surgissent, non sans à propos toutefois, aux entournures de quelques morceaux.
L'atmosphère reste, quant à elle, relativement entachée de cette mélancolie retenue, typique du groupe, et qui les rapproche globalement des autres fleurons de la new-wave de cette époque.
Leur musique renvoie donc dans l'ensemble à un quotidien assez grisâtre tout en portant un regard à la fois lumineux et désespéré vers le lointain, en tension entre rêve et réalité.
A cela vient parfois s'ajouter, au détour de quelques morceaux, une touche légèrement dansante qui, en plus d'un sens mélodique affirmé, ne sera sans doute pas étrangère à quelques coups de langue donnés aux charts et qui se concrétisera assez nettement 2 ans plus tard avec le morceau "Pretty In Pink" et par l'entremise d'un son qui aura fini par délaisser sa sécheresse originelle pour devenir plus ouvertement FM. On ne saurait en effet cantonner les Psychedelic Furs dans la tristesse car ce ne sont pas les velléités dansantes qui firent défaut au détour de leur carrière. Disons juste que ce n'est pas dans ce genre qu'ils signèrent leurs morceaux les plus inoubliables.
Mais on ne saurait parler des Psychedelic Furs sans faire allusion au chant de Richard Butler, avec ce grain de voix si particuliers, à la fois grave, râpeux et sensuel et à cette dualité entre précision chirurgicale et variations d'intonations bien senties qui apportent à la fois rebondissements et saveur,, profondeur et dimension mais aussi chaleur et humanité aux morceaux. Un chant qui se prête donc à merveille à ce qui reste selon moi la substantifique moelle de ce groupe, c'est-à-dire un lyrisme à la fois puissant et pudique, le reste n'étant qu'apparat qui participe finalement à faire de ce groupe un groupe discret mais pourtant indispensable.
Et sans être le plus indispensable de leur album, Mirror Moves n'en reste pas moins très agréable voire parfois même addictif au détour de morceaux tels que "The Ghost In You" ou encore "Heaven".
Nul doute que leur aura si particulière saura résister au temps et les laisser figurer parmi les références discrètes mais incontournables de la new-wave.
Sympa 14/20 | par Slowdown |
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