The Psychedelic Furs
Talk Talk Talk |
Label :
Columbia |
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Après le succès de leur premier album, notamment dans leur mère-patrie où il atteint le top 20, les Psychedelic Furs repartent en studio en compagnie toujours de Steve Lillywhite. Celui-ci éclaire légèrement leur son, rendant de fait leur post-punk moins agressif qu'auparavant.
Pour autant, "Dumb Waiters" et son atmosphère pesante vous fait entrer brutalement dans ce Talk Talk Talk. Atmosphère qui se décharge très vite avec la très Roxy Music "Pretty In Pink". Chanson qui raconte les déboires d'une groupie et qui inspirera un teenage-movie d'Howard Deutch du même nom (Rose-Bonbon en France). Par la force des choses, "Pretty In Pink" est probablement la chanson la plus connue de l'album mais pas forcément la meilleure. La formule unique de punk-rock et de pop arty qui caractérise les Psychedelic Furs, atteint des sommets avec les enragées "Mr Jones" et "I Wanna Sleep With You" ou la plus posée "No Tears".
Cette dernière chanson c'est le rock à la sauce cold-wave d'Interpol... mais avec 20 ans d'avance ! Dans le même ordre d'idée, on peut supposer que Paul Banks s'est fortement inspiré du chant bowiesque de Richard Butler, tant la ressemblance est frappante. Pour être complet, on ne peut passer sous silence la merveilleuse "Into You Like A Train" qui annonce plus ou moins le futur wall of sound de Forever Now, même si la chanson évoque plus un titre tiré de Low ou Heroes de Bowie (écouter pour cela le saxo) qu'on aurait accéléré sur un tempo punk-rock.
Le deuxième album des Psychedelic Furs bénéficie d'une manière générale d'un meilleur songwriting que sur le premier. La production de Steve Lillywhite s'est également amélioré et ajoute à Talk Talk Talk une plus grande accessibilité. Les Psychedelic Furs ont donc su affiner leur post-punk martial avec ce deuxième album qui constitue certainement la meilleure porte d'entrée dans l'univers crépusculaire de ces londoniens.
Pour autant, "Dumb Waiters" et son atmosphère pesante vous fait entrer brutalement dans ce Talk Talk Talk. Atmosphère qui se décharge très vite avec la très Roxy Music "Pretty In Pink". Chanson qui raconte les déboires d'une groupie et qui inspirera un teenage-movie d'Howard Deutch du même nom (Rose-Bonbon en France). Par la force des choses, "Pretty In Pink" est probablement la chanson la plus connue de l'album mais pas forcément la meilleure. La formule unique de punk-rock et de pop arty qui caractérise les Psychedelic Furs, atteint des sommets avec les enragées "Mr Jones" et "I Wanna Sleep With You" ou la plus posée "No Tears".
Cette dernière chanson c'est le rock à la sauce cold-wave d'Interpol... mais avec 20 ans d'avance ! Dans le même ordre d'idée, on peut supposer que Paul Banks s'est fortement inspiré du chant bowiesque de Richard Butler, tant la ressemblance est frappante. Pour être complet, on ne peut passer sous silence la merveilleuse "Into You Like A Train" qui annonce plus ou moins le futur wall of sound de Forever Now, même si la chanson évoque plus un titre tiré de Low ou Heroes de Bowie (écouter pour cela le saxo) qu'on aurait accéléré sur un tempo punk-rock.
Le deuxième album des Psychedelic Furs bénéficie d'une manière générale d'un meilleur songwriting que sur le premier. La production de Steve Lillywhite s'est également amélioré et ajoute à Talk Talk Talk une plus grande accessibilité. Les Psychedelic Furs ont donc su affiner leur post-punk martial avec ce deuxième album qui constitue certainement la meilleure porte d'entrée dans l'univers crépusculaire de ces londoniens.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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