Sic Alps
Napa Asylum |
Label :
Drag City |
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Sic Alps, ses fêlures, ses 'à coté' foutraques et ce sens de la rythmique foutrement bancal reviennent avec ce nouvel album, Napa Asylum. Disons le tout de suite, cet album est une réussite, du début à la fin.
L'ambiance lo-fi des débuts est toujours là, cette caisse claire qu'on croirait rempli de billes tant elle vibre, ces guitares mélancoliquement garage ("Eat Happy"), on tient là un disque qui fait fi de ses références, s'assume, revendique, lorgne parfois du coté des pseudo-plages californiennes ("Cement Surfboard"), les mélodies immédiates, vraiment typique du groupe ("Do You Want to give $$", "Meter Man" par exemple). Le terme lo-fi prend vraiment tout son sens en écoutant Napa Asylum, il suffit pour s'en convaincre d'écouter les courtes pistes "March Of The Skies", Wasted At Church (qui porte tellement bien son nom!) ou même "Ball Of Fame", à chanter son entêtant 'God You Better Play That Game' autour d'un feu, chanson fédératrice au même titre que "Defeated" ou "Nothing" des Fugs.
Ils vont même parfois jusqu'à flirter avec le psychédélisme façon Dead Meadow ("Zeppo Epp", "Turtle Soup"), dépassant rarement les trois minutes et demi. Un disque qui convient à vraiment n'importe quel moment, que ce soit le réveil difficile du dimanche, le premier verre du vendredi, "the First White Man To Touch California Soil" rappellerait presque la première gorgée d'un whisky, la langue brulée qui en redemande encore.; ou bien la mélancolie jouissive d'un après midi d'automne ("Super Max Lament On The Way")...
Un album addictif, qui ne dénature en rien cette scène californienne en totale ébullition depuis une bonne dizaine d'année, bien au contraire, ils en offrent un versant différent, tout aussi garage mais plus...associal, moins enclin à célébrer n'importe quelle chose (ces types sont évidemment des potes de Thee Oh Sees & consorts), une introspection, un trop plein de champis, bref, une expérience.
L'ambiance lo-fi des débuts est toujours là, cette caisse claire qu'on croirait rempli de billes tant elle vibre, ces guitares mélancoliquement garage ("Eat Happy"), on tient là un disque qui fait fi de ses références, s'assume, revendique, lorgne parfois du coté des pseudo-plages californiennes ("Cement Surfboard"), les mélodies immédiates, vraiment typique du groupe ("Do You Want to give $$", "Meter Man" par exemple). Le terme lo-fi prend vraiment tout son sens en écoutant Napa Asylum, il suffit pour s'en convaincre d'écouter les courtes pistes "March Of The Skies", Wasted At Church (qui porte tellement bien son nom!) ou même "Ball Of Fame", à chanter son entêtant 'God You Better Play That Game' autour d'un feu, chanson fédératrice au même titre que "Defeated" ou "Nothing" des Fugs.
Ils vont même parfois jusqu'à flirter avec le psychédélisme façon Dead Meadow ("Zeppo Epp", "Turtle Soup"), dépassant rarement les trois minutes et demi. Un disque qui convient à vraiment n'importe quel moment, que ce soit le réveil difficile du dimanche, le premier verre du vendredi, "the First White Man To Touch California Soil" rappellerait presque la première gorgée d'un whisky, la langue brulée qui en redemande encore.; ou bien la mélancolie jouissive d'un après midi d'automne ("Super Max Lament On The Way")...
Un album addictif, qui ne dénature en rien cette scène californienne en totale ébullition depuis une bonne dizaine d'année, bien au contraire, ils en offrent un versant différent, tout aussi garage mais plus...associal, moins enclin à célébrer n'importe quelle chose (ces types sont évidemment des potes de Thee Oh Sees & consorts), une introspection, un trop plein de champis, bref, une expérience.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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