The Patriotic Sunday
Actual Fiction |
Label :
Effervescence |
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Après Lay Your Soul Bare en 2005 et Characters en 2009, The Patriotic Sunday revient nous offrir cet Actual Fiction, accompagné cette fois (en studio & sur scène) par l'excellent trio Rennais La Terre Tremble !!!, pour une quête bien particulière...
En effet, on sent en écoutant cet album qu'Eric Pasquereau (l'homme qui se cache derrière Patriotic Sunday) cherche dans plusieurs directions, changeant son mode opératoire à chaque titre, on sent l'homme en quête de mélodie, pas la mélodie pop définitive non, mais la plus immédiate,la plus attractive, l'orner des arrangements les plus judicieux, sans pour autant carresser l'auditeur dans le sens du poil, mais sans l'effrayer non plus par une pop trop mielleuse (comprendre par là remplie de "paaa pa pa pa pa" ou "hey hey hey na na na"...) Voyons un peu le cheminement de cette recherche.
"Grey Hair", parfaite ouverture à cet album automnale, qui après une attaque somme toute classique, surprend par ses moments de fièvre presque tropicale, une incantation estivale au temps qui passe, joussive, rock'n'roll, qui monte en puissance pendant plus de quatres minutes. La suite nous convie dans un univers empli de références, mais tellement bien digérées, on est content d'avoir la même vision des 60-70's qu'Eric Pasquereau (Nantais qui a grandit à Tulsa, ville chère à Calexico). Il enchaîne les petits bijoux ciselés, alternant donc les purs moments pop ("Self Employment", "Wet Blanket" ) , avec des futurs tubes en puissances ("Coathanger in Party Room","Grey Hair"), sans oublier "Everyman's Voice", sa rythmique doucement électronique, son vocoder tellement bien placé (et tellement préférable à l'auto-tune que l'on entend partout dès qu'il s'agit de faire du tube au kilomètre...)
On imaginerait bien un vieux morceau d'Ali Farka Touré en écoutant "The Fire", avec cette façon tellement particulière d'égrener les notes, revu & corrigé d'une façon presque math-rock, parfait cheminement pour atteindre "Pigeonholed" conclusion magique de cet album, vaporeuse, acoustique, une quasi-berceuse, accompagné vers le sommeil par quelques volutes électroniques qu'on dirait échappées d'un theremin...
Après cette promenade dans les pas de Patriotic Sunday, on a qu'une envie, qu'une attente, le voir sur scène, (bien) accompagné de La Terre Tremble!!!, se faire absorber par cette Actual Fiction, devenir nous aussi, acteur à part entière de cette quête, pour au moins lui signifier qu'il est dans la bonne direction, et que pour nous comme pour les Taoïstes, l'important n'est pas la destination, mais bien le chemin emprunté...
En effet, on sent en écoutant cet album qu'Eric Pasquereau (l'homme qui se cache derrière Patriotic Sunday) cherche dans plusieurs directions, changeant son mode opératoire à chaque titre, on sent l'homme en quête de mélodie, pas la mélodie pop définitive non, mais la plus immédiate,la plus attractive, l'orner des arrangements les plus judicieux, sans pour autant carresser l'auditeur dans le sens du poil, mais sans l'effrayer non plus par une pop trop mielleuse (comprendre par là remplie de "paaa pa pa pa pa" ou "hey hey hey na na na"...) Voyons un peu le cheminement de cette recherche.
"Grey Hair", parfaite ouverture à cet album automnale, qui après une attaque somme toute classique, surprend par ses moments de fièvre presque tropicale, une incantation estivale au temps qui passe, joussive, rock'n'roll, qui monte en puissance pendant plus de quatres minutes. La suite nous convie dans un univers empli de références, mais tellement bien digérées, on est content d'avoir la même vision des 60-70's qu'Eric Pasquereau (Nantais qui a grandit à Tulsa, ville chère à Calexico). Il enchaîne les petits bijoux ciselés, alternant donc les purs moments pop ("Self Employment", "Wet Blanket" ) , avec des futurs tubes en puissances ("Coathanger in Party Room","Grey Hair"), sans oublier "Everyman's Voice", sa rythmique doucement électronique, son vocoder tellement bien placé (et tellement préférable à l'auto-tune que l'on entend partout dès qu'il s'agit de faire du tube au kilomètre...)
On imaginerait bien un vieux morceau d'Ali Farka Touré en écoutant "The Fire", avec cette façon tellement particulière d'égrener les notes, revu & corrigé d'une façon presque math-rock, parfait cheminement pour atteindre "Pigeonholed" conclusion magique de cet album, vaporeuse, acoustique, une quasi-berceuse, accompagné vers le sommeil par quelques volutes électroniques qu'on dirait échappées d'un theremin...
Après cette promenade dans les pas de Patriotic Sunday, on a qu'une envie, qu'une attente, le voir sur scène, (bien) accompagné de La Terre Tremble!!!, se faire absorber par cette Actual Fiction, devenir nous aussi, acteur à part entière de cette quête, pour au moins lui signifier qu'il est dans la bonne direction, et que pour nous comme pour les Taoïstes, l'important n'est pas la destination, mais bien le chemin emprunté...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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