The Alarm
Strength |
Label :
IRS |
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Si l'on a pu gloser (gentiment) sur la posture romantico-engagée de The Alarm, force était de constater que leur précédent album était très recommandable avec de nombreux morceaux particulièrement réjouissants, comme le hargneux "Where Were You Hiding When The Storm Broke" ou le 'célèbre' "68 Guns". Un album dont l'engagement faisait sourire tandis que la bande à Westerberg sortait son joyau adolescent dans une veine pourtant similaire. Mais alors que les Replacements perdent (relativement, il est vrai) un peu de leur superbe avec le surestimé Tim, The Alarm décide de se focaliser sur le sentiment et délaisse un peu son côté engagé au ras des pâquerettes. Et bien leur en a pris, car leur second album Strength est une boule d'énergie romantique pure.
Disque qui comme son prédécesseur porte son nom à la perfection, l'album enfile une suite de perles toutes aussi réjouissantes les unes que les autres, scandant l'espoir juvénile dans un monde qui n'en laisse pourtant aucun. Dans une Galles qui leur ferme de plus en plus de perspectives, les jeunes reçoivent cet album comme un véritable appel, encore plus que le premier album du groupe. Car les cris politiques puérils sont mis de côté pour simplement donner au monde un message d'espoir, de tenir-bon. Plus qu'un appel aux armes, c'est un appel à la solidité.
Le morceau éponyme "Strength" est l'exemple parfait de la chanson de The Alarm sur cet album. Le simple cri "Gimme love" est suffisant pour sonder les simples aspirations de la jeunesse galloise qui se retrouve confrontée à des problèmes de plus en plus prégnants en grandissant. On parlait de perspectives qui se refermaient : "Spirit of 76" énumère des destins brisés de jeunes pourtant pleins de projets. Pièce maîtresse de l'album, coeur névralgique de l'oeuvre, cette chanson est probablement une des plus grandes réussites du groupe. Les petites attaques plus punks sont aussi présentes et toujours réussies ("Deeside") et si l'album n'a pas engendré de morceaux ayant eu autant de succès que "68 Guns", certains en ont néanmoins le potentiel ("Absolute Reality", "Only the Thunder").
Et lorsque le groupe revient à ses aspirations politiques, il le fait de façon plus aboutie comme sur le sombre "The Day The Ravens Left The Tower". Finir sur une note aussi romantique que le tendre "Walk Forever By My Side" prouve enfin que le terme de College Rock n'a jamais si bien porté son nom. Un album immature, bancal par moment, mais qui touchera toute personne ayant un tant soit peu de jeunesse encore en elle ...
Disque qui comme son prédécesseur porte son nom à la perfection, l'album enfile une suite de perles toutes aussi réjouissantes les unes que les autres, scandant l'espoir juvénile dans un monde qui n'en laisse pourtant aucun. Dans une Galles qui leur ferme de plus en plus de perspectives, les jeunes reçoivent cet album comme un véritable appel, encore plus que le premier album du groupe. Car les cris politiques puérils sont mis de côté pour simplement donner au monde un message d'espoir, de tenir-bon. Plus qu'un appel aux armes, c'est un appel à la solidité.
Le morceau éponyme "Strength" est l'exemple parfait de la chanson de The Alarm sur cet album. Le simple cri "Gimme love" est suffisant pour sonder les simples aspirations de la jeunesse galloise qui se retrouve confrontée à des problèmes de plus en plus prégnants en grandissant. On parlait de perspectives qui se refermaient : "Spirit of 76" énumère des destins brisés de jeunes pourtant pleins de projets. Pièce maîtresse de l'album, coeur névralgique de l'oeuvre, cette chanson est probablement une des plus grandes réussites du groupe. Les petites attaques plus punks sont aussi présentes et toujours réussies ("Deeside") et si l'album n'a pas engendré de morceaux ayant eu autant de succès que "68 Guns", certains en ont néanmoins le potentiel ("Absolute Reality", "Only the Thunder").
Et lorsque le groupe revient à ses aspirations politiques, il le fait de façon plus aboutie comme sur le sombre "The Day The Ravens Left The Tower". Finir sur une note aussi romantique que le tendre "Walk Forever By My Side" prouve enfin que le terme de College Rock n'a jamais si bien porté son nom. Un album immature, bancal par moment, mais qui touchera toute personne ayant un tant soit peu de jeunesse encore en elle ...
Très bon 16/20 | par Bona |
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