Overhead
Silent Witness |
Label :
Naïve |
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... Assis sur mon petit nuage, j'observe le monde. Je flotte doucement emporté par les rafales successives des vents. Je m'écarte de tout territoire connu. Je n'ai pas peur, loin de là. Je renais plutot.
Encore tout cendré de la poussière de la ville, je m'ébroue doucement. Je fais tomber au sol, quelques 300 mètres en contrebas, les restes cramoisis de mes problèmes. Je suis pur comme un ange. Je peux désormais converser en toute quiétude avec le firmament. Je flotte dans l'entre deux. Entre le paradis et la terre, plus bas, qui a désormais disparue. Je peux désormais me sonder, plonger en moi sans craintes...
Ce disque d'Overhead est probablement ce qui est arrivé de mieux au rock francais cette année 2002. Un moment d'introspection, d'une douceur cotonneuse. On y parle le langage du jazz, à la ligne claire et pure, perturbée par instants par les décharges du rock'n'roll. Lentement, Overhead crée la beauté, la construisant amoureusement comme un sculpteur faconne sa glaise, comme un peintre promène avec toucher son pinceau sur la toile, précautionneusement. On emplit ses oreilles de leur musique comme on emplit ses poumons d'un air pur recherché haut sur les montagnes. On ressent l'ivresse de cet air trop propre, de cet air dont on n'a plus l'habitude. Nicolas Leroux nous renvoie aux temps de Jeff Buckley. Nicolas Leroux nous offre onze morceaux de son coeur, sans rien demander en retour. Nicolas Leroux est l'un de ses artisans de la beauté, un don si riche qu'on est parfois génés de l'accepter. Il n'est pas seul. La session rythmique et le clavier Rhodes sont là pour parachever notre bascule. Mais celle-ci sera sans heurt. Nous sommes en apesanteur.
Encore tout cendré de la poussière de la ville, je m'ébroue doucement. Je fais tomber au sol, quelques 300 mètres en contrebas, les restes cramoisis de mes problèmes. Je suis pur comme un ange. Je peux désormais converser en toute quiétude avec le firmament. Je flotte dans l'entre deux. Entre le paradis et la terre, plus bas, qui a désormais disparue. Je peux désormais me sonder, plonger en moi sans craintes...
Ce disque d'Overhead est probablement ce qui est arrivé de mieux au rock francais cette année 2002. Un moment d'introspection, d'une douceur cotonneuse. On y parle le langage du jazz, à la ligne claire et pure, perturbée par instants par les décharges du rock'n'roll. Lentement, Overhead crée la beauté, la construisant amoureusement comme un sculpteur faconne sa glaise, comme un peintre promène avec toucher son pinceau sur la toile, précautionneusement. On emplit ses oreilles de leur musique comme on emplit ses poumons d'un air pur recherché haut sur les montagnes. On ressent l'ivresse de cet air trop propre, de cet air dont on n'a plus l'habitude. Nicolas Leroux nous renvoie aux temps de Jeff Buckley. Nicolas Leroux nous offre onze morceaux de son coeur, sans rien demander en retour. Nicolas Leroux est l'un de ses artisans de la beauté, un don si riche qu'on est parfois génés de l'accepter. Il n'est pas seul. La session rythmique et le clavier Rhodes sont là pour parachever notre bascule. Mais celle-ci sera sans heurt. Nous sommes en apesanteur.
Excellent ! 18/20 | par Oneair |
Posté le 13 décembre 2003 à 14 h 15 |
Le premier sentiment que m'a laissé Silent Witness est l'ennui, puis assez vite l'indifférence...puis enfin l'agacement, cela après des écoutes plus attentives. Pauvreté mélodique, chant pseudo lyrique qui pompe Buckley (sans jamais atteindre la meme profondeur de voix), aggravé par un accent anglais pas folichon...non, vraiment rien de bien reluisant. Une grande sensation de vide ressort de ces chansons hantées par une sorte de préciosité, de fragilité de supermarché. On distingue de ci de là des accents jazzy, ou rock, mais jamais prononcés, qui ne surprennent jamais l'oreille, et nous enfoncent dans une sacrée léthargie: un des albums "spécial aéroport" de l'année 2002!
Insipide 7/20
Posté le 24 juillet 2004 à 06 h 19 |
Que dire de cet album après une chronique si joliment écrite et décrivant à la perfection l'atmosphère de cet album ?
J'ai particulièrement apprécié la différence des compositions d'une part, et d'autre part la qualité mélodique de celles-ci ! Tout d'abord, surpris par l'ouverture de l'album et son morceau "Innerself" joliment jazzy, sur d'autres morceaux plus particulièrement "Let Us Be" (et dans un etat un peu second...), je me suis réellement demandé si Jeff Buckley n'était pas de retour parmis nous.
Une petite touche à la Chris Martin de Coldplay sur le morceau "Air" (on croirait vraiment que c'est lui !). Silent Whitness c'est tout simplement du pur bonheur, et en plus c'est français!
Avis aux amateurs...
J'ai particulièrement apprécié la différence des compositions d'une part, et d'autre part la qualité mélodique de celles-ci ! Tout d'abord, surpris par l'ouverture de l'album et son morceau "Innerself" joliment jazzy, sur d'autres morceaux plus particulièrement "Let Us Be" (et dans un etat un peu second...), je me suis réellement demandé si Jeff Buckley n'était pas de retour parmis nous.
Une petite touche à la Chris Martin de Coldplay sur le morceau "Air" (on croirait vraiment que c'est lui !). Silent Whitness c'est tout simplement du pur bonheur, et en plus c'est français!
Avis aux amateurs...
Excellent ! 18/20
Posté le 31 mars 2007 à 11 h 33 |
Silence Witness fait partie des albums atmosphériques auquel s'ajoute le songwriting. Cet album chanté en anglais par des français est plutôt une réussite. Certains l'ont comparé à une pâle copie de Jeff Buckley. On peut certes trouver une parenté mais il est normal qu'un génie donne des idées à d'autres groupes. En tout cas je trouve qu'il existe des différences car cet album est assez jazzy avec une batterie et le piano qui rappelle les groupes de jazz dans la chanson "Air". La voix peut aussi être amputée à Jeff Buckley passant de l'aigue au grave mais je trouve la voix du chanteur d'Overhead très particulière et élégante. La force de cet album réside dans le caractère atmosphérique avec une simplicité émouvante de la musique qui se compose surtout d'un piano, d'une basse très simple et d'une guitare quelque fois utilisée ainsi que des violons. Cette simplicité est utilisé pour mettre en avant la voix du chanteur d'Overhead ce qui confère à cet album ce caractère atmosphérique. On éprouve alors une sensation de légèreté en écoutant cet album qui n'est pas mélancolique pour moi d'ou cette réussite qui est de faire des chansons lentes appuyées sur une magnifique voix sans pour autant être mélancolique comme par exemple "As Stolen" qui est très simple et légère.
En revanche ce qui peut être imputé à cet album est son manque d'originalité d'une chanson à l'autre car les structures des chansons sont toujours les même avec la sur-utilisation du piano/voix. Un autre déception quand j'ai écouté l'album pour la première fois est qu'il soit chanté en anglais car pour un groupe français, chanté dans notre aurait langue aurait pu s'avérer judicieux.
En résumé un album planant sans être mélancolique d'ou cette réussite mais une routine dans les chansons qui gâche ce plaisir.
En revanche ce qui peut être imputé à cet album est son manque d'originalité d'une chanson à l'autre car les structures des chansons sont toujours les même avec la sur-utilisation du piano/voix. Un autre déception quand j'ai écouté l'album pour la première fois est qu'il soit chanté en anglais car pour un groupe français, chanté dans notre aurait langue aurait pu s'avérer judicieux.
En résumé un album planant sans être mélancolique d'ou cette réussite mais une routine dans les chansons qui gâche ce plaisir.
Bon 15/20
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