Overhead
No Time Between |
Label :
Naïve |
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Overhead... Quel groupe, quel premier disque ! Un rock voluptueux, sublime qui m'aura fait planer durant des heures entières d'écoute. Combien de fois me suis-je laissé transporter par ces chansons? Et, subjugué par leur pureté j'attendais tout simplement que le temps passe.
Mais faites le vide dans votre esprit... Car pour ce deuxième opus, le groupe s'est métamorphosé.
La formation, tout d'abord, a changé. Nicolas Leroux, créateur et compositeur du groupe a complètement changé sa line-up. Il s'est entouré d'un nouveau guitariste, Chakib Chambi, ayant déjà joué sur scène avec lui, et d'un nouveau bassiste, Richard Cousin. Les trois compères partagent des influences plus rock ce qui entraîne le groupe vers de nouveaux horizons.
No Time Between commence pourtant doucement. Aérien, calme... Je dirai presque une impression de déjà vu et tant mieux. Mais la guitare initiale sature au bout de quelques minutes, la batterie (enregistrée par Leroux) s'emporte également. "Talk Real" est la parfaite transition avec Silent Witness. Alternant phases puissantes et douces, elle nous dépose sur un deuxième titre qui se détache du passé jazz du groupe.
Cet album dégage alors des compositions plus incisives, plus rocks, les influences anglo-saxonnes y sont nombreuses. "Uprising" est sûrement la meilleure illustration, entraînante et puissante. Finies les envolées lyriques et les guitares jazzy. Finies les chansons planantes et atmosphériques. Enfin, pas tout a fait. Overhead a plutôt changé d'atmosphère, mais une atmosphère tout aussi raffinée que celle de Silent Witness. Si on doit comparer ce disque à son prédécesseur, on pourrait dire qu'il a l'énergie de "Monkey For The People" ou de "Air" et que le chanteur a toujours cette voix douce et divine - et il nous le rappelle sur "The Handsome Machine".
Il reste, cependant et heureusement, quelques morceaux fragiles qui auraient pu sortir de l'album précédent. Ainsi "Tight And Turned" ou "Slow Dive" sont des résidus, minimalistes et beaux. De même, on décèle l'air de "As Stolen" qui fait une rapide apparition sur le dernier titre. Mais ces titres, peut-être décalés, arrivent tout de même à trouver leur place au sein de cette mosaïque musicale, entre des inspirations de The Cure ou Sonic Youth.
Vous l'aurez compris, No Time Between, écrit et enregistré en quelques mois, est surprenant mais pas moins décevant. Il fallait avoir l'audace de changer de style alors que le premier disque a été couvert d'éloges par les critiques. Mais Overhead l'a fait et a plutôt bien réussi sa reconversion. En treize morceaux, le trio nous offre une musique subtile, tantôt brutale, tantôt paisible. Un rock sensible et épuré...
On ne demandait pas mieux.
Mais faites le vide dans votre esprit... Car pour ce deuxième opus, le groupe s'est métamorphosé.
La formation, tout d'abord, a changé. Nicolas Leroux, créateur et compositeur du groupe a complètement changé sa line-up. Il s'est entouré d'un nouveau guitariste, Chakib Chambi, ayant déjà joué sur scène avec lui, et d'un nouveau bassiste, Richard Cousin. Les trois compères partagent des influences plus rock ce qui entraîne le groupe vers de nouveaux horizons.
No Time Between commence pourtant doucement. Aérien, calme... Je dirai presque une impression de déjà vu et tant mieux. Mais la guitare initiale sature au bout de quelques minutes, la batterie (enregistrée par Leroux) s'emporte également. "Talk Real" est la parfaite transition avec Silent Witness. Alternant phases puissantes et douces, elle nous dépose sur un deuxième titre qui se détache du passé jazz du groupe.
Cet album dégage alors des compositions plus incisives, plus rocks, les influences anglo-saxonnes y sont nombreuses. "Uprising" est sûrement la meilleure illustration, entraînante et puissante. Finies les envolées lyriques et les guitares jazzy. Finies les chansons planantes et atmosphériques. Enfin, pas tout a fait. Overhead a plutôt changé d'atmosphère, mais une atmosphère tout aussi raffinée que celle de Silent Witness. Si on doit comparer ce disque à son prédécesseur, on pourrait dire qu'il a l'énergie de "Monkey For The People" ou de "Air" et que le chanteur a toujours cette voix douce et divine - et il nous le rappelle sur "The Handsome Machine".
Il reste, cependant et heureusement, quelques morceaux fragiles qui auraient pu sortir de l'album précédent. Ainsi "Tight And Turned" ou "Slow Dive" sont des résidus, minimalistes et beaux. De même, on décèle l'air de "As Stolen" qui fait une rapide apparition sur le dernier titre. Mais ces titres, peut-être décalés, arrivent tout de même à trouver leur place au sein de cette mosaïque musicale, entre des inspirations de The Cure ou Sonic Youth.
Vous l'aurez compris, No Time Between, écrit et enregistré en quelques mois, est surprenant mais pas moins décevant. Il fallait avoir l'audace de changer de style alors que le premier disque a été couvert d'éloges par les critiques. Mais Overhead l'a fait et a plutôt bien réussi sa reconversion. En treize morceaux, le trio nous offre une musique subtile, tantôt brutale, tantôt paisible. Un rock sensible et épuré...
On ne demandait pas mieux.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
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