Tame Impala
InnerSpeaker |
Label :
Modular |
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J'avoue que j'ai du mal à comprendre la déception de Sirius, très bon chroniqueur au demeurant. Certes, la mise en bouche offerte par les Australiens de Tame Impala sur leur EP éponyme pouvait sembler plus, je cite, "burnée", tout du moins plus sale, plus crados, plus brute, plus enlevée. Et ne pas remarquer un adoucissement de leur son sur leur premier album InnerSpeaker serait faire preuve de mauvaise foi. Néanmoins, leur empreinte, à savoir la volonté de faire renaître le psyché des 60-70, est toujours présente, ce qui lève toute accusation de malhonnêteté artistique. En gros, ça fonctionne toujours aussi bien.
Cet album est très dense au final. On y trouve du psychédélique donc, du surf pop, de la british pop, un John Lennon vocalement réincarné en la personne de Kevin Parker. On frôle parfois le mauvais goût avec ces riffs psyché-funky sortant tout droit d'un mauvais trip à l'acide. Mais globalement, que du bon son. Mention spéciale à "Why Won't You Make Up Your Mind" si on voulait illustrer l'ambiance de l'opus à l'aide d'un seul morceau. Mais "Solitude Is Bliss" ou "Jeremy's Storm" n'ont pas à rougir de la comparaison. InnerSpeaker demeure une des belles surprises indie de l'année 2010, surprise qui, à l'instar des chansons qui la composent, file à cent à l'heure, sans temps mort, sur les rails des groupes qui compteront sûrement dans les prochaines années, tant le potentiel vocal et musical du groupe semble gigantesque. Et c'est d'autant plus une bonne nouvelle que le rock australien nous apparaissait bien terne depuis quelques années.
Solitude is bliss. Oui, mais avec InnerSpeaker à mes côtés quand même.
Cet album est très dense au final. On y trouve du psychédélique donc, du surf pop, de la british pop, un John Lennon vocalement réincarné en la personne de Kevin Parker. On frôle parfois le mauvais goût avec ces riffs psyché-funky sortant tout droit d'un mauvais trip à l'acide. Mais globalement, que du bon son. Mention spéciale à "Why Won't You Make Up Your Mind" si on voulait illustrer l'ambiance de l'opus à l'aide d'un seul morceau. Mais "Solitude Is Bliss" ou "Jeremy's Storm" n'ont pas à rougir de la comparaison. InnerSpeaker demeure une des belles surprises indie de l'année 2010, surprise qui, à l'instar des chansons qui la composent, file à cent à l'heure, sans temps mort, sur les rails des groupes qui compteront sûrement dans les prochaines années, tant le potentiel vocal et musical du groupe semble gigantesque. Et c'est d'autant plus une bonne nouvelle que le rock australien nous apparaissait bien terne depuis quelques années.
Solitude is bliss. Oui, mais avec InnerSpeaker à mes côtés quand même.
Parfait 17/20 | par GrotesqueAnimal |
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