Spectrum
Spectrum & Jessamine - A Pox On You |
Label :
Space Age |
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Spectrum multiplie les collaborations, mais de façon très étrange... Prenons un exemple : en 1998, il sort un ep avec Silver Apples, pour nous offrir des compositions originales. Mais deux ans plus tôt, il collabore avec Jessamine (groupe à synthés de Seattle découvert grâce à "Cheree", reprise de Suicide, pour faire ultra court) pour un Ep contenant.... une reprise de Silver Apples !
"A Pox On You" donc, pièce maîtresse dans l'oeuvre de Simeon & Danny, reprise ici à grand renfort de Theremin, de sinusoïdes sonores omniprésentes, gardant la même rythmique à contre temps, pouvant facilement s'inscrire dans la droite lignée des recherches sonores de Can, ou autres Cluster.
"Satellite" longue plage en apesanteur de plus de dix minutes, rappelant les grandes séances de drone de Spacemen 3, tout en contemplation, en sublimation, une prise de buvard par le canal auditif n'aurait pas un effet différent..."Radiophonique" est un peu le pendant sombre du précédent, avec cette superbre batterie lorgnant définitivement vers le free jazz, qui nous accompagne dans cette fabuleuse montée en puissance, un bad trip mais limite agréable, agressif et paisible à la fois, cette abondance de couche synthétique frôle la perfection, une sorte de "shoegaze synthétique", perturbant et planant à la fois..."Opus 3", petite pièce jouant encore une fois sur les différents mouvements d'une même courbe sonore, 2'33 d'imagerie mentale, toute en retenue, on est plus proche d'E.A.R. que de Soul Kiss [Glide divine] ici.
Pour nous achever, Spectrum & Jessamine se la jouent bouchers de la Villette, ambiance "y'a un peu plus, je laisse?" en nous assénant plusieurs minutes supplémentaires de "Satellite", histoire de parachever ce voyage sensoriel, voire psychotrope. Voyage dans lequel Peter Kember se montre un guide hors du commun, gourou psychédélique de l'ère synthétique...
"A Pox On You" donc, pièce maîtresse dans l'oeuvre de Simeon & Danny, reprise ici à grand renfort de Theremin, de sinusoïdes sonores omniprésentes, gardant la même rythmique à contre temps, pouvant facilement s'inscrire dans la droite lignée des recherches sonores de Can, ou autres Cluster.
"Satellite" longue plage en apesanteur de plus de dix minutes, rappelant les grandes séances de drone de Spacemen 3, tout en contemplation, en sublimation, une prise de buvard par le canal auditif n'aurait pas un effet différent..."Radiophonique" est un peu le pendant sombre du précédent, avec cette superbre batterie lorgnant définitivement vers le free jazz, qui nous accompagne dans cette fabuleuse montée en puissance, un bad trip mais limite agréable, agressif et paisible à la fois, cette abondance de couche synthétique frôle la perfection, une sorte de "shoegaze synthétique", perturbant et planant à la fois..."Opus 3", petite pièce jouant encore une fois sur les différents mouvements d'une même courbe sonore, 2'33 d'imagerie mentale, toute en retenue, on est plus proche d'E.A.R. que de Soul Kiss [Glide divine] ici.
Pour nous achever, Spectrum & Jessamine se la jouent bouchers de la Villette, ambiance "y'a un peu plus, je laisse?" en nous assénant plusieurs minutes supplémentaires de "Satellite", histoire de parachever ce voyage sensoriel, voire psychotrope. Voyage dans lequel Peter Kember se montre un guide hors du commun, gourou psychédélique de l'ère synthétique...
Bon 15/20 | par X_Lok |
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