Spectrum
Spectrum & Silver Apples - A Lake Of Teardrops |
Label :
Space Age |
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Vous en rêviez? (allez, dites oui, même si ce n'est que pour me faire plaisir...) Spectrum l'a fait! Réunir sur une même galette deux figures emblématiques du psychédélisme à 40ans d'écart, pour six petites orgies compulsives... Laissez-moi vous mettre l'eau à la bouche, comme Mr G.
La pochette en elle-même résume bien la symbiose des deux entités, une pomme fendue en 2, l'intérieur revêtant l'aspect d'une plaque de circuit imprimé. Tout est déjà là, on comprend presque sans écouter.
Ouvrir le carton, poser doucement la galette, positionner le bras, et attendre (im)patiemment qu'il entre en contact avec le premier sillon... Les premières secondes de "Streams Of Sorrow" évoquent "Contact" forcément, retrouver Siméon pour de nouveaux titres a vraiment quelque chose d'inespéré, un plaisir qu'on imaginait perdu, une madeleine a savourer sans aucune honte. Ce bourdonnement incessant, ces vagues sonores nous emportant avec elles, cette batterie encore une fois motörik... on est pas bien là?
"Sixth Sense", interlude.
"The Edge", quant à lui, nous prouve qu'on peut créer un quasi hommage velvetien sans vraiment s'en référer, mais le spoken word de John Cale n'est pas si loin.. .enturbanné de quelques effets déconcertants, mais ô combien addictifs! Une lente & inexorable montée vers... "Second Sight", transition nécessaire pour ce qui va suivre.
"Whirlwind", ses effets kraftwerkien, cette voix, la fusion entre Siméon & Sonic Boom, l'osmose à son apogée, toujours ces oscillations, cette infime partie de rien qui rend dingue & accro, maudissant les dernières secondes qui arrivent vraiment trop vite...
"Never Come-Back" en guise de conclusion bruitiste, rythmique improbable & phrase répétée à outrance, ce morceau, comme tout l'EP, n'a qu'un seul but, véritablement assumé, celui de nous faire croquer la pomme originelle, la bouffer jusqu'au trognon, ne recracher que les restes de potentiomètre coincés entre les dents, et attendre la douce montée de la transe, qui viendra de toute façon, aussi réfractaire qu'on soit.
Ohm Sweet Ohm...
La pochette en elle-même résume bien la symbiose des deux entités, une pomme fendue en 2, l'intérieur revêtant l'aspect d'une plaque de circuit imprimé. Tout est déjà là, on comprend presque sans écouter.
Ouvrir le carton, poser doucement la galette, positionner le bras, et attendre (im)patiemment qu'il entre en contact avec le premier sillon... Les premières secondes de "Streams Of Sorrow" évoquent "Contact" forcément, retrouver Siméon pour de nouveaux titres a vraiment quelque chose d'inespéré, un plaisir qu'on imaginait perdu, une madeleine a savourer sans aucune honte. Ce bourdonnement incessant, ces vagues sonores nous emportant avec elles, cette batterie encore une fois motörik... on est pas bien là?
"Sixth Sense", interlude.
"The Edge", quant à lui, nous prouve qu'on peut créer un quasi hommage velvetien sans vraiment s'en référer, mais le spoken word de John Cale n'est pas si loin.. .enturbanné de quelques effets déconcertants, mais ô combien addictifs! Une lente & inexorable montée vers... "Second Sight", transition nécessaire pour ce qui va suivre.
"Whirlwind", ses effets kraftwerkien, cette voix, la fusion entre Siméon & Sonic Boom, l'osmose à son apogée, toujours ces oscillations, cette infime partie de rien qui rend dingue & accro, maudissant les dernières secondes qui arrivent vraiment trop vite...
"Never Come-Back" en guise de conclusion bruitiste, rythmique improbable & phrase répétée à outrance, ce morceau, comme tout l'EP, n'a qu'un seul but, véritablement assumé, celui de nous faire croquer la pomme originelle, la bouffer jusqu'au trognon, ne recracher que les restes de potentiomètre coincés entre les dents, et attendre la douce montée de la transe, qui viendra de toute façon, aussi réfractaire qu'on soit.
Ohm Sweet Ohm...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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