Brendan Perry
Ark |
Label :
Cooking Vinyl |
||||
Onze ans après son premier opus intitulé Eye Of The Hunter paraît l'album Ark. La déception, voire la stupeur peut être au rendez-vous! Effectivement, plus (ou presque!) de guitares folk, d'ambiances au delà d'un blues urbain de bonne facture... Non, c'est du côté de l'électronique (synthétiseurs, samplers, séquenceurs, boites à rythmes) que Brendan Perry s'est tourné.
Alors évidemment, l'album n'est pas particulièrement gai (excepté l'électro-top "Inferno"), mais l'on retrouve cette fois l'âme du grand Dead Can Dance avec les morceaux "Babylon" et "Crescent" qui ouvrent et clôturent l'album (2 titres enregistrés lors de la reformation de Dead Can Dance en 2005). Quant au menu du disque, après le hors-d'oeuvre (chef-d'oeuvre!) "Babylon" (autrefois appelé "Saffron"), on poursuit avec l'insidieux "The Bogus Man"(dont les cuivres vont vous prendre la tête pendant un moment!) et les deux titres plus intimistes que sont "Wintersun" et "Utopia"(single potentiel de l'album dont il existe une version meilleure et moins arrangée sur le myspace de Brendan). S'ensuit "Inferno", qui après une intro toute en douceur dérive vers une electronica de bonne facture avec un rythme dansant proprement renversant. La suite de l'album est dans la lignée du précédent avec les ambiances feutrées de "This Boy" et de "The Devil And The Deep Blue Sea"(la perle de ce disque!). Ark s'achève avec le fabuleux "Crescent", d'une durée avoisinant les 10 minutes.L'album est déconcertant à la 1ère écoute, mais comme le bon vin qui vieillit bien, il se révèle au fur et à mesure des écoutes. 8 titres, 55 minutes de bonheur intense, excellent.
Alors évidemment, l'album n'est pas particulièrement gai (excepté l'électro-top "Inferno"), mais l'on retrouve cette fois l'âme du grand Dead Can Dance avec les morceaux "Babylon" et "Crescent" qui ouvrent et clôturent l'album (2 titres enregistrés lors de la reformation de Dead Can Dance en 2005). Quant au menu du disque, après le hors-d'oeuvre (chef-d'oeuvre!) "Babylon" (autrefois appelé "Saffron"), on poursuit avec l'insidieux "The Bogus Man"(dont les cuivres vont vous prendre la tête pendant un moment!) et les deux titres plus intimistes que sont "Wintersun" et "Utopia"(single potentiel de l'album dont il existe une version meilleure et moins arrangée sur le myspace de Brendan). S'ensuit "Inferno", qui après une intro toute en douceur dérive vers une electronica de bonne facture avec un rythme dansant proprement renversant. La suite de l'album est dans la lignée du précédent avec les ambiances feutrées de "This Boy" et de "The Devil And The Deep Blue Sea"(la perle de ce disque!). Ark s'achève avec le fabuleux "Crescent", d'une durée avoisinant les 10 minutes.L'album est déconcertant à la 1ère écoute, mais comme le bon vin qui vieillit bien, il se révèle au fur et à mesure des écoutes. 8 titres, 55 minutes de bonheur intense, excellent.
Excellent ! 18/20 | par PETER PAN |
Posté le 19 novembre 2014 à 11 h 33 |
Bien sûr, Je connais DCD, mais j'étais peu amène de dire ce qu'avaient fait Lisa Gerrard et Brendan Perry après Spiritchaser. Et là sur une critique du disque de DCD Anastasis, je vois que l'on conseille d'écouter ce disque. A mon tour donc de vous en donner l'envie.
Dur d'être original mais c'est un disque qui m'a frappé en plein coeur. Par ses ambiances à la fois électro et "world music" voire moyen-âgeux comme à la grande époque de "Within The Realm Of Dying Sun" du groupe précité, il nous offre même, au cours des 55 minutes qui le composent, l'évasion vers un autre univers où tout serait en lévitation.
Je n'ai pas en mémoire d'autres disques qui font autant oublier que nous ne sommes que de misérables êtres humains.
Si l'on entre dans le détail de ces 8 morceaux, il y a bien sûr un moment un peu moins fort dans cet album (la perfection n'est pas encore de ce monde) qui est pour moi le début de "The Bogus Man". C'est disons un peu laborieux. Mais heureusement les 4 minutes suivantes rattrapent largement l'affaire et permettent à cet album de ne pas laisser un goût d'inachevé, propre à de nombreux autres disques.
Parce que pour le reste, c'est du grand art ! "Babylon" avec sa cornemuse et son ambiance d'un autre monde, "Wintersun" et "Utopia" avec leur savant dosage d'instruments électroniques et d'instruments classiques (pas mal de violon) donnent du frisson. "Inferno" quant à lui commence par une tension palpable pour mieux laisser échapper la musicalité des claviers au milieu du morceau.
"This Boy" est de la même veine que le titre précédent. Même tension mais la structure est cette fois plus classique : couplet - refrain, le refrain étant l'occasion de lâcher un peu les chevaux.
Tout cela nous conduit vers les 2 derniers morceaux de l'album. Et autant dire qu'ils font passer les 2 précédents pour tout au plus de sympathiques moments. "The Devil And The Deep Blue Sea est à l'électro ce que "Crescent" est à l'ambiant music : des invitations au voyage et de tels moments intenses qu'on n'a qu'une envie après l'écoute de ces 2 titres... Recommencer illico à écouter l'album avec "Babylon". Quelle idée géniale d'avoir terminé avec ces 2 morceaux ! On a en effet en 2 titres un résumé assez exhaustif de ce que propose cet album dans son ensemble : des envolées lyriques, des moments de tensions, des passages electro et surtout l'essentiel une musicalité évidente.
Last but not least, le pressage de cet album est exemplaire et devrait inspirer tous les artistes en herbe.
Je vous souhaite autant d'émotions en écoutant cet album qu'il ne m'en a procuré.
Dur d'être original mais c'est un disque qui m'a frappé en plein coeur. Par ses ambiances à la fois électro et "world music" voire moyen-âgeux comme à la grande époque de "Within The Realm Of Dying Sun" du groupe précité, il nous offre même, au cours des 55 minutes qui le composent, l'évasion vers un autre univers où tout serait en lévitation.
Je n'ai pas en mémoire d'autres disques qui font autant oublier que nous ne sommes que de misérables êtres humains.
Si l'on entre dans le détail de ces 8 morceaux, il y a bien sûr un moment un peu moins fort dans cet album (la perfection n'est pas encore de ce monde) qui est pour moi le début de "The Bogus Man". C'est disons un peu laborieux. Mais heureusement les 4 minutes suivantes rattrapent largement l'affaire et permettent à cet album de ne pas laisser un goût d'inachevé, propre à de nombreux autres disques.
Parce que pour le reste, c'est du grand art ! "Babylon" avec sa cornemuse et son ambiance d'un autre monde, "Wintersun" et "Utopia" avec leur savant dosage d'instruments électroniques et d'instruments classiques (pas mal de violon) donnent du frisson. "Inferno" quant à lui commence par une tension palpable pour mieux laisser échapper la musicalité des claviers au milieu du morceau.
"This Boy" est de la même veine que le titre précédent. Même tension mais la structure est cette fois plus classique : couplet - refrain, le refrain étant l'occasion de lâcher un peu les chevaux.
Tout cela nous conduit vers les 2 derniers morceaux de l'album. Et autant dire qu'ils font passer les 2 précédents pour tout au plus de sympathiques moments. "The Devil And The Deep Blue Sea est à l'électro ce que "Crescent" est à l'ambiant music : des invitations au voyage et de tels moments intenses qu'on n'a qu'une envie après l'écoute de ces 2 titres... Recommencer illico à écouter l'album avec "Babylon". Quelle idée géniale d'avoir terminé avec ces 2 morceaux ! On a en effet en 2 titres un résumé assez exhaustif de ce que propose cet album dans son ensemble : des envolées lyriques, des moments de tensions, des passages electro et surtout l'essentiel une musicalité évidente.
Last but not least, le pressage de cet album est exemplaire et devrait inspirer tous les artistes en herbe.
Je vous souhaite autant d'émotions en écoutant cet album qu'il ne m'en a procuré.
Exceptionnel ! ! 19/20
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