Brendan Perry
Eye Of The Hunter |
Label :
4AD |
||||
Moitié masculine des célèbres Dead Can Dance, Brendan Perry est bien moins connu pour son travail effectué en solo. Il faut savoir qu'à l'inverse de son acolyte Lisa Gerrard, prolifique en terme d'albums, la carrière en solitaire du chanteur ne se résume qu'à un seul opus (mais sait-on jamais ce que le futur peut nous réserver comme surprises...).
Il s'agit d'un disque intimiste, un folk très aérien, où la voix de Perry peut prendre toute son ampleur. Baignée dans le même écho qui la rendait si typique par le passé, c'est un vrai bonheur que d'en retrouver les nuances qui nous ont fait vibrer.
A première vue, cet album est plutôt éloigné du son de Dead Can Dance, car moins marqué par l'exotisme musical du groupe et surtout exempt de la voix de Lisa. On y retrouvera tout de même un sens de la composition parfois proche des contributions de Perry au sein de Dead Can Dance.
Huit titres confidentiels donc. Emplis, comme on pouvait s'en douter, d'une délicieuse noirceur qui réjouira les adeptes d'une musique introspective, sans délaisser les influences folk au parfum d'Amérique ("Sloth"). L'oeuvre tente de jouer sur plusieurs tableaux. Tantôt lumineuse ("Saturday's Child") voire conquérante ("The Captive Heart"), tantôt mélancolique ("Medusa"), elle se voit de plus agrémentée d'une excellente reprise de Tim Buckley ("I Must Have Been Blind"), qui ne dépareille absolument pas dans le paysage musical de Perry.
Un océan de tranquilité à la saveur intemporelle, voilà comment résumer en quelques mots cet opus fort respectable. Pour les fans de Dead Can Dance qui auraient par mégarde manqué cet épisode, il est peut être temps de combler une lacune !
Il s'agit d'un disque intimiste, un folk très aérien, où la voix de Perry peut prendre toute son ampleur. Baignée dans le même écho qui la rendait si typique par le passé, c'est un vrai bonheur que d'en retrouver les nuances qui nous ont fait vibrer.
A première vue, cet album est plutôt éloigné du son de Dead Can Dance, car moins marqué par l'exotisme musical du groupe et surtout exempt de la voix de Lisa. On y retrouvera tout de même un sens de la composition parfois proche des contributions de Perry au sein de Dead Can Dance.
Huit titres confidentiels donc. Emplis, comme on pouvait s'en douter, d'une délicieuse noirceur qui réjouira les adeptes d'une musique introspective, sans délaisser les influences folk au parfum d'Amérique ("Sloth"). L'oeuvre tente de jouer sur plusieurs tableaux. Tantôt lumineuse ("Saturday's Child") voire conquérante ("The Captive Heart"), tantôt mélancolique ("Medusa"), elle se voit de plus agrémentée d'une excellente reprise de Tim Buckley ("I Must Have Been Blind"), qui ne dépareille absolument pas dans le paysage musical de Perry.
Un océan de tranquilité à la saveur intemporelle, voilà comment résumer en quelques mots cet opus fort respectable. Pour les fans de Dead Can Dance qui auraient par mégarde manqué cet épisode, il est peut être temps de combler une lacune !
Très bon 16/20 | par Head |
En ligne
337 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages