Junetile
Work |
Label :
Ocean Music |
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Allongé sur le lit, seul ou accompagné, la chambre plongée dans le noir, cet album -à la saveur d'un doudou-, est la BO idéale pour plonger dans le trouble de la rêvasserie.
A dominante acoustique, la musique de Junetile, se prend des airs de berceuse, surtout lorsqu'elle distille ses notes lentement et qu'elle les enveloppe soigneusement de violons ... ou de larsens électriques très lointains. Des petits bidouillages électroniques à effet sonar ou des chœurs fantomatiques, brouillent les frontières entre l'éveil et le sommeil.
L'ambiance est étrange, sans être froide, mais est difficile à cerner. On sent bien qu'on est loin, très loin de choses concrètes. On prend le temps ici de faire durer les choses, les plaisirs ou les douleurs, comme une réminiscence de réalités qui auraient été déformées. C'est doux, extrêmement doux, saisissant aussi. Une certaine sensualité se dégage de Jonathan Relph, dont la voix suave se rapproche d'un Tom Yorke ou d'un Alan Sparhaw, le chanteur de Low. C'est d'ailleurs toujours la même sensibilité exacerbée qu'on retrouve chez Junetile, accentuant la beauté mais aussi la gravité de leur propos.
Petit à petit, de manière aussi discrète que ses concepteurs (Work est passé quasiment inaperçu à sa sortie), l'intensité augmente et gagne en profondeur. Après un début tout en guitares sèches, la batterie fait une percée, puis des violons font une timide apparition avant de s'éclipser. Les morceaux prennent une réelle dimension, inquiétante comme déchirante. Jonathan chante parfois comme s'il était à bout de souffle, comme s'il ne voulait plus respirer, jetant un voile saisissant aux doucereuses chansons qu'il accompagne.
Alors on s'éteint progressivement avec lui, en se disant en son for intérieur : <<Demain, ça ira mieux ...>>
A dominante acoustique, la musique de Junetile, se prend des airs de berceuse, surtout lorsqu'elle distille ses notes lentement et qu'elle les enveloppe soigneusement de violons ... ou de larsens électriques très lointains. Des petits bidouillages électroniques à effet sonar ou des chœurs fantomatiques, brouillent les frontières entre l'éveil et le sommeil.
L'ambiance est étrange, sans être froide, mais est difficile à cerner. On sent bien qu'on est loin, très loin de choses concrètes. On prend le temps ici de faire durer les choses, les plaisirs ou les douleurs, comme une réminiscence de réalités qui auraient été déformées. C'est doux, extrêmement doux, saisissant aussi. Une certaine sensualité se dégage de Jonathan Relph, dont la voix suave se rapproche d'un Tom Yorke ou d'un Alan Sparhaw, le chanteur de Low. C'est d'ailleurs toujours la même sensibilité exacerbée qu'on retrouve chez Junetile, accentuant la beauté mais aussi la gravité de leur propos.
Petit à petit, de manière aussi discrète que ses concepteurs (Work est passé quasiment inaperçu à sa sortie), l'intensité augmente et gagne en profondeur. Après un début tout en guitares sèches, la batterie fait une percée, puis des violons font une timide apparition avant de s'éclipser. Les morceaux prennent une réelle dimension, inquiétante comme déchirante. Jonathan chante parfois comme s'il était à bout de souffle, comme s'il ne voulait plus respirer, jetant un voile saisissant aux doucereuses chansons qu'il accompagne.
Alors on s'éteint progressivement avec lui, en se disant en son for intérieur : <<Demain, ça ira mieux ...>>
Sympa 14/20 | par Vic |
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