Le Singe Blanc
Babylon |
Label :
Whosbrain |
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Oh qu'il a eu du palais, le talentueux chroniqueur, d'aborder le précédent disque d'un point de vue un brun culinaire ! Sur le design de la nouvelle plâtrée de bloubi-boulga qu'il nous offre, Le Singe Blanc nous met l'eau à la bouche. Chaque titre est accompagné d'une photo de présentation des divers plats composant son alimentation si particulière. Ici sur Terre, le groupe s'approvisionne en général en centre ville, souvent près des gares, chez nos amis les turcs ou grecs ou maghrébins. Ces courageux spécialistes de la restauration grasse leur tendent des sacs plastiques remplis de victuailles savamment préparées sous leurs yeux enragés, sans peur de se faire croquer les doigts par l'une des trois bêtes. Ces dernières vont ensuite se goinfrer dans les parcs municipaux, voire directement dans une benne à ordure, plus ressemblant à leur environnement naturel.
Or sous le prisme d'une pochette de LSB, ce qui s'avère tentant au premier coup d'œil devient rapidement une foire au dégueulis... Le maquettiste de génie a tenu à convertir nos gourmandises humaines à l'image de la musique du groupe. Du coup, on n'est pas loin d'avoir la chiasse rien qu'à regarder le dessin du gros cuistot et son couteau, ainsi que les échantillons de menues kebabs... C'est bien de la pâte fermentée et cuite qu'on appelle plus communément du pain, ce sont bien des morceaux de patates fris plus connues sous le nom de frites, et c'est bien de la chaire animale savamment préparée halal... Mais bizarrement, ça n'ouvre pas l'appétit. Même la roquette imprimée sur la rondelle... Ne serait-ce que par prudence, on n'y goutte pas de son propre chef... Babylon est donc un nouveau challenge pour nous autres gourmets : même si t'as pas faim, tu bouffes ! Il n'y a beau y avoir que neuf titres, il faut tout de même bien mâcher pour que la salive amorce le processus de digestion. Et faut même probablement plus mastiquer que d'habitude : pour une fois, en plus du bordel soigneusement confectionné, on trouverait presque des formats compréhensibles aux recettes de nos aliens préférés. Ça nous pète au nez c'est sûr. Ça danse le limbo et on ne sait pas pourquoi. Ça tourne en rond comme un clébard hystérique qui tente de se mordre la queue... Mais ! Ça parvient aussi à émuler ce qu'on désigne chez nous comme de la musique. "Miozopor" est presque un tube radiophonique qui se grignote tout seul, si tant est que Fourniret soit nommé à la tête de Radio France. Et quelques saveurs, pardon, relents d'Orient se dégage de la montée en tension épicée de "Tapadi". On peut également dire que "Zirath" ou "Mambossa" sont à la sauce Brainiac, c'est indéniable. On s'abstiendra en revanche de mentionner quoi que ce soit au contenu du malheureusement bien-nommé "Sboub". Les estomacs fragiles auront toujours du mal à accepter l'invitation à manger de l'albinos, ceci dit ils doivent savoir qu'il s'agit peut être bien là de son album le plus comestible. Mais aussi sûr que les oignons font chialer et que la moutarde monte au nez, ingurgiter Babylon ne laissera pas votre organisme indemne. M'enfin du moment que les capacités intellectuelles sont intactes, on peut le crier haut et fort : Le Singe Bleu est cordon blanc ! Heu...
Or sous le prisme d'une pochette de LSB, ce qui s'avère tentant au premier coup d'œil devient rapidement une foire au dégueulis... Le maquettiste de génie a tenu à convertir nos gourmandises humaines à l'image de la musique du groupe. Du coup, on n'est pas loin d'avoir la chiasse rien qu'à regarder le dessin du gros cuistot et son couteau, ainsi que les échantillons de menues kebabs... C'est bien de la pâte fermentée et cuite qu'on appelle plus communément du pain, ce sont bien des morceaux de patates fris plus connues sous le nom de frites, et c'est bien de la chaire animale savamment préparée halal... Mais bizarrement, ça n'ouvre pas l'appétit. Même la roquette imprimée sur la rondelle... Ne serait-ce que par prudence, on n'y goutte pas de son propre chef... Babylon est donc un nouveau challenge pour nous autres gourmets : même si t'as pas faim, tu bouffes ! Il n'y a beau y avoir que neuf titres, il faut tout de même bien mâcher pour que la salive amorce le processus de digestion. Et faut même probablement plus mastiquer que d'habitude : pour une fois, en plus du bordel soigneusement confectionné, on trouverait presque des formats compréhensibles aux recettes de nos aliens préférés. Ça nous pète au nez c'est sûr. Ça danse le limbo et on ne sait pas pourquoi. Ça tourne en rond comme un clébard hystérique qui tente de se mordre la queue... Mais ! Ça parvient aussi à émuler ce qu'on désigne chez nous comme de la musique. "Miozopor" est presque un tube radiophonique qui se grignote tout seul, si tant est que Fourniret soit nommé à la tête de Radio France. Et quelques saveurs, pardon, relents d'Orient se dégage de la montée en tension épicée de "Tapadi". On peut également dire que "Zirath" ou "Mambossa" sont à la sauce Brainiac, c'est indéniable. On s'abstiendra en revanche de mentionner quoi que ce soit au contenu du malheureusement bien-nommé "Sboub". Les estomacs fragiles auront toujours du mal à accepter l'invitation à manger de l'albinos, ceci dit ils doivent savoir qu'il s'agit peut être bien là de son album le plus comestible. Mais aussi sûr que les oignons font chialer et que la moutarde monte au nez, ingurgiter Babylon ne laissera pas votre organisme indemne. M'enfin du moment que les capacités intellectuelles sont intactes, on peut le crier haut et fort : Le Singe Bleu est cordon blanc ! Heu...
Très bon 16/20 | par X_YoB |
En écoute : https://lesingeblanc.bandcamp.com/album/babylon
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