Singapore Sling
Kill Kill Kill (Songs About Nothing) |
Label :
Fuzz Club |
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Singapore Sling. Avant d'évoquer ce groupe, ce nom était celui d'un cocktail inventé en Asie au début du XXè siècle, mais vu sa composition, il n'y a pas beaucoup d'intérêt à s'attarder sur lui. Par contre, Jetez vous sur le film du même nom, réalisé par Nikos Nikolaidis (est ce nécessaire de préciser qu'il est grec ?) en 1990, un petit bijou en noir & blanc. Vous me direz merci quand vous aurez inséré votre vhs dans votre magnétoscope.
Mais revenons à nos islandais, qui débarque avec ce nouvel album, leur neuvième.Pour vous le situer avec des cas simples, on pourrait dire que ce Kill Kill Kill (Songs fo Nothing), c'est comme si The Warlocks avait fricoté avec Suicide, comme si The Velvet Underground était parti s'encanaillé avec Jesus & Mary Chain. Oui, ça peut vous paraitre ultra commun dit comme ça, des groupes avec ces références là on en a vu passé des dizaines, dont l'intérêt résidait essentiellement dans leur nom.
Jouant sur la répétition, sans pour autant se tourner vers le krautrock, là pour le coup ça ferait vraiment trop. Ils maitrisent les ambiances glauques, poisseuses, sur "Fuck Everything" par exemple, comme si Spacemen 3 était passé à la sauce bayou. Et pourtant, malgré ce flot de références, le groupe tire vraiment son épingle du jeu, tant par la qualité de ses compositions que par l'ambiance générale du disque. Ce mélange de rythmes cinglant, de petites notes de piano savamment disséminées, bande originale parfaite pour le House of 1000 Corpses de Rob Zombie, avec ce "Bop Bop Boo", rockab' en diable, entêtant, ajoutant même des cuivres pour une sorte de blues hypnotisant ("Evil Angel"). Ils vont même jusqu'à s'inventer une sorte de western flippant sur plus de six minutes, véritable condensé de symphonie avec laquelle les images viennent forcément d'elles même.
On a l'impression que ce Kill Kill Kill (Songs About Nothing) mute en cours de route, mais il a simplement l'intelligence de ne pas nous sortir dix titres similaires, ils avancent doucement dans leur monde empli de vices & de poussière pour nous offrir un disque bien au dessus de la masse, un curieux objet qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais qui ne demande qu'à vous accueillir. Rien ne dit en revanche qu'il vous laissera repartir en un seul morceau.
Mais revenons à nos islandais, qui débarque avec ce nouvel album, leur neuvième.Pour vous le situer avec des cas simples, on pourrait dire que ce Kill Kill Kill (Songs fo Nothing), c'est comme si The Warlocks avait fricoté avec Suicide, comme si The Velvet Underground était parti s'encanaillé avec Jesus & Mary Chain. Oui, ça peut vous paraitre ultra commun dit comme ça, des groupes avec ces références là on en a vu passé des dizaines, dont l'intérêt résidait essentiellement dans leur nom.
Jouant sur la répétition, sans pour autant se tourner vers le krautrock, là pour le coup ça ferait vraiment trop. Ils maitrisent les ambiances glauques, poisseuses, sur "Fuck Everything" par exemple, comme si Spacemen 3 était passé à la sauce bayou. Et pourtant, malgré ce flot de références, le groupe tire vraiment son épingle du jeu, tant par la qualité de ses compositions que par l'ambiance générale du disque. Ce mélange de rythmes cinglant, de petites notes de piano savamment disséminées, bande originale parfaite pour le House of 1000 Corpses de Rob Zombie, avec ce "Bop Bop Boo", rockab' en diable, entêtant, ajoutant même des cuivres pour une sorte de blues hypnotisant ("Evil Angel"). Ils vont même jusqu'à s'inventer une sorte de western flippant sur plus de six minutes, véritable condensé de symphonie avec laquelle les images viennent forcément d'elles même.
On a l'impression que ce Kill Kill Kill (Songs About Nothing) mute en cours de route, mais il a simplement l'intelligence de ne pas nous sortir dix titres similaires, ils avancent doucement dans leur monde empli de vices & de poussière pour nous offrir un disque bien au dessus de la masse, un curieux objet qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais qui ne demande qu'à vous accueillir. Rien ne dit en revanche qu'il vous laissera repartir en un seul morceau.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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