Muse

Depuis un petit bout de temps, Muse semble décevoir. Bon, bien sûr, je ne parle pas les horripilés du falsetto, mais de ceux qui sont ressortis de l'écoute de Black Holes & Revelations avec un désagréable quoique léger arrière goût, voir de ceux qui ont commencé à froncer les sourcils depuis Absolution. Personnellement, ce n'est que le dernier opus qui m'a réellement inspiré une déception globale, mais contrairement à de nombreux fans tombés de haut, je ne perds pas pour autant foi en ce très grand groupe. C'est donc avec un brin d'espérance que je me mets "Neutron Star Collision (Love Is Forever)" en marche...

Mais dès le début, elle semble déjà s'envoler, l'espérance, Matthew nous ayant sorti le piano et se mettant à nous déclamer des paroles d'une esthétique certaine mais d'une solennité qui m'aura toujours un tantinet agacé sur des morceaux semblables de Muse ("Soldier's Poem", "Guiding Light"). Cependant, des accents de "Let It Be" me donne envie de prolonger l'écoute, bien qu'à mon (grand) désarroi, se soit plus Buckley que McCartney qui ressurgissent d'entre les lèvres de Bellamy. La batterie fait son apparition, avec un écho trop prévisible pour être exaltant, puis on branche la guitare et c'est parti pour un arrangement 100% "musesque" pour tout le reste du morceau. Résultat ? On se retrouve avec un titre inédit certes bon, mais qui est loin d'apporter du nouveau, alors que, après la parution d'un album aussi (peu) satisfaisant que The Resistance, je pense parler au nom de toutes les oreilles avisées en indiquant qu'on en réclamerait bien volontiers, du nouveau; et vite ! 

Alors au boulot les mecs, et tâchez de nous pondre du Muse comme on en attend... depuis presque trop lontemps !