Evangelicals
The Evening Descends |
Label :
Dead Oceans |
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Et pourtant ils ne partaient pas vainqueurs... imaginez un groupe avec un nom comme cela, une pochette tout droit tirée d'un film d'horreur, un affichage pour le moins douteux d'un style kitsch et au mauvais goût prononcé, Evangelicals commence assez mal sa présentation. Oui mais d'abord le groupe ne viendra pas sonner à votre porte pour vendre des Bibles, point de prosélytisme rock chrétien ici, juste un nom sans doute ironique, ensuite le groupe est signé chez Dead Oceans, petit label déjà signataire des Dirty Projectors ou des Bowerbird, un gage de qualité certain. Mais surtout il y a leur musique qui comme on l'attendait relève d'un certain goût pour le kitsch, mais un coté totalement assumé et qui fait leur force comme sur l'épique "Skeleton Man". The Evening Descends est un album composé de sons multiples venant autant des instruments du trio à la formation assez classique que de boucles enregistrées chez d'autres artistes sans doute mais aussi dans des films. Tout au long de l'album, le chanteur, Josh Jones semble se droguer à l'oxygène ou à l'hélium tirant de là ses délires psychédéliques hypnotiques et sa voix aigue.
Au début un peu perplexe à l'écoute de ce disque il se relève particulièrement savoureux au fil des écoutes successives, le groupe affiche des références évidentes, "Snowflakes" est bercé par un air synthétique que n'aurait pas renié Jonathan Donahue et son groupe Mercury Rev, "Party Crashin'" a par moment des petites harmonies vocales qui rappellent les travaux d'Animal Collective. "Bellawood" possède des références beaucoup plus cinématographiques, commençant par un son de mastication de pop corn, on est transporté à la vitesse de la lumière à bord d'un vaisseau de Star Wars puis dans un film d'horreur avec rires démoniaques et sons inquiétants et étranges. Malgré ses références un poil trop visibles, Evangelicals réussit à combiner le tout par un mélange des genres et finalement réunit autour de lui, aussi bien les fans des films de série B qui y trouveront ici une bande son parfaite mais aussi les fans de ces groupes américains barrés et hype (Animal Collective, Yeasayer, Dirty Projectors) qui y dénicheront de nouvelles pistes à explorer. Une ambiance follement évasive à la Flamings Lips qu'il serait bien dommage de rater... et pourtant ils ne partaient pas vainqueurs.
Au début un peu perplexe à l'écoute de ce disque il se relève particulièrement savoureux au fil des écoutes successives, le groupe affiche des références évidentes, "Snowflakes" est bercé par un air synthétique que n'aurait pas renié Jonathan Donahue et son groupe Mercury Rev, "Party Crashin'" a par moment des petites harmonies vocales qui rappellent les travaux d'Animal Collective. "Bellawood" possède des références beaucoup plus cinématographiques, commençant par un son de mastication de pop corn, on est transporté à la vitesse de la lumière à bord d'un vaisseau de Star Wars puis dans un film d'horreur avec rires démoniaques et sons inquiétants et étranges. Malgré ses références un poil trop visibles, Evangelicals réussit à combiner le tout par un mélange des genres et finalement réunit autour de lui, aussi bien les fans des films de série B qui y trouveront ici une bande son parfaite mais aussi les fans de ces groupes américains barrés et hype (Animal Collective, Yeasayer, Dirty Projectors) qui y dénicheront de nouvelles pistes à explorer. Une ambiance follement évasive à la Flamings Lips qu'il serait bien dommage de rater... et pourtant ils ne partaient pas vainqueurs.
Parfait 17/20 | par X_Keyser José |
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